法语助手
2018-02-12
Salut les Jérémystiques !
De nombreuses sectes sataniques plus ou moins dangereuses sont apparues à intervalles réguliers tout au long de l'histoire de l'humanité.
Ces confréries reposent toutes sur des cultes bien définis se réclamant d'étudier la gnose et la magie noire.
Nous allons voir ensemble quels sont les 7 cultes sataniques les plus mystérieux ; non pas quelques groupuscules passagers d'individus mal dans leur peau, mais bien de véritables credos ésotériques ayant traversé les siècles.
Bon visionnage !
L'Église de Satan est l'organisation satanique la plus connue au monde.
En grande partie transparente, elle ne cache pas ses idées, ses croyances ou la plupart de ses pratiques.
Elle a été fondée en 1966, lors de la fête païenne de la nuit de Walpurgis, par le charismatique Anton Szador LaVey, l'auteur de la Bible satanique.
Celle-ci a été inspirée des travaux de l'occultiste Aleister Crowley, précurseur du satanisme moderne qui vouait une grande haine au christianisme et pratiquait des rituels repris plus tard par LaVey.
Ce dernier demeurera le grand prêtre de l'Église de Satan jusqu'à sa mort en 1997.
La Bible satanique expose les idées de LaVey sans pour autant imposer de règles très strictes puisqu'un sataniste doit par nature être libre de faire ce qu'il veut et s'adapter aux circonstances de son temps et de son milieu.
Contrairement aux autres religions, le culte de l'Église de Satan n'entend pas dicter la vie de l'homme mais au contraire le pousser à transgresser les interdits.
L'Église de Satan a pignon sur rue dans le monde anglo-saxon ; ainsi, en 2004, la Royal Navy reconnaît officiellement son premier militaire sataniste.
De même, le 25 juillet 2015, le temple satanique de Détroit a inauguré une statue de 2,50 mètres de haut lors d'une cérémonie à laquelle ont assisté plus de 700 personnes ; les satanistes y célèbrent régulièrement des messes publiques.
En 1975 naît un désaccord entre les membres de la communauté LaVeyenne, provoquant un schisme au sein de l'Église de Satan : un homme du nom de Michael Aquino déclara que Satan lui avait révélé sa véritable identité, celle du dieu égyptien Seth.
Certains formèrent un nouveau groupe, le Temple de Seth, en embrassant la religion sethianiste.
Ces satanistes croient que Seth est le véritable dieu qui a aidé l'humanité en lui offrant la Flamme Noire, c'est-à-dire la faculté intellectuelle du questionnement, ce qui la différencie des autres espèces animales.
Les sethianistes, tout comme les membres de l'Église de Satan, sont individualistes et pratiquent l'autodéification qui leur permettrait, selon eux, d'atteindre l'immortalité de la conscience.
Ils croient en l'existence d'une force magique pouvant être manipulée à travers certains rituels.
Ceux-ci peuvent être trouvés dans le livre de Michael Aquino, "The book of coming forth by night", comparable au "Livre de la loi" d'Aleister Crowley, étant donné qu'ils sont basés sur la magie du chaos, une forme de magie noire utilisant le saut de paradigmes des états d'inhibition ou d'excitation des états de la conscience, appelés gnose.
Pour simplifier, il s'agit de provoquer un changement dans le monde réel par sa seule volonté.
Les sauts de paradigmes comprennent par exemple la méditation, le chant, la danse, l'utilisation de la drogue, la douleur ou l'orgasme.
Ses pratiquants affirment qu'ils peuvent modeler la réalité en utilisant cette forme de magie.
L'Ordre Typhonien est issu de la tradition de la Voie de la Main Gauche, c'est-à-dire qu'il pratique la magie noire.
Il a été fondé par Kenneth Grant, chef de file de l'Ordo Templi Orientis, une organisation respectant les principes et les lois de Thelema, œuvre de l'occultiste Aleister Crowley.
Grant était un disciple de Crowley, considéré par ce dernier comme « un don absolu des dieux ».
L'Ordre Typhonien est l'un des mouvements thélémiques les plus importants, ayant même inspiré celui du Dragon Rouge et de la Magie de Maat.
Après la mort de Crowley, Grant continua à promouvoir ses idées tout en se concentrant sur l'exploration d'intelligences extraterrestres et démoniaques après qu'il serait entré en contact avec un être suprahumain du nom de S'Iba.
La Thelema de Crowley se résumait par le credo « Fais ce que tu voudras » ; elle découle du "Livre de la loi" qui aurait été dicté à Crowley pendant 3 jours par une entité nommée Aiwass.
En utilisant la magie du chaos, l'Ordre Typhonien prend pour slogan le credo « Rien n'est vrai, tout est permis » attribué à Hassan-i-Sabbah et utilisé par Nietzsche dans "Ainsi parlait Zarathustra".
C'est également le credo des Assassins dans la saga de jeux vidéo Assassin's Creed.
Cela signifie pour les satanistes qu'il n'existe aucune vérité objective en dehors de nos perceptions ; par conséquent, toutes choses sont vraies et possibles.
Le culte du hibou bohémien est plus connu de nos jours pour être pratiqué par le Bohemian Club.
Créé en 1872, c'est l'un des clubs les plus fermés au monde, fréquenté par l'élite et des personnes d'influence.
Les membres se retrouvent tous les deux ans lors des deux dernières semaines du mois de juillet au Bohemian Grove, une propriété de 11km2 située à Monte Rio, en Californie, où ils pratiquent leurs rituels.
Lors de l'été 2000, le réalisateur Alex Jones a infiltré le Bohemian Grove et a filmé la cérémonie pour réaliser son documentaire "Dark secrets inside Bohemian Grove".
Le reportage montre que des cérémonies païennes d'inspiration druidique s'y dérouleraient.
La cérémonie du "Cremation of care", qui ouvre les deux semaines annuelles de séminaire au Bohemian Grove, reprend des rites babyloniens au bord d'un lac artificiel et au pied d'une statue de hibou en ciment de 12 mètres.
Durant la cérémonie, des haut-parleurs sont posés à côté du hibou, donnant l'illusion qu'il parle, agissant ainsi en tant que maître de cérémonie.
À la fin de la cérémonie, une barque contenant un cercueil dérive jusqu'au pied du hibou.
Le cercueil contient une effigie d'enfant, qui est alors brûlée sur un bûcher.
Le hibou symbolise la sagesse et était dans l'Antiquité associé à la déesse Athéna, mais son culte en tant que divinité remonterait bien avant l'apparition des civilisations indoeuropéennes.
Depuis la préhistoire et jusqu'à l'avènement du christianisme, le dieu cornu était l'une des plus importantes divinités vénérées par les peuples européens avec la déesse mère.
On attribuait souvent à ce dieu, dénommé le seigneur des animaux, l'apparence d'un cerf.
On retrouve, au fil des millénaires, le symbolisme de l'animal à cornes.
À l'aube de la civilisation, les Sumériens caractérisaient leurs dieux par le port d'une tiare à cornes.
Le symbolisme du taureau attesté depuis le Néolithique s'y est transmis sans interruption.
Au Moyen Âge, le cerf ou le bouc sont encore l'objet de vénérations dans un monde christianisé en surface mais aux traditions païennes persistantes.
Le premier document qui témoigne de la continuité du culte du dieu cornu date de 1300, lorsque lequel l'évêque de Coventry est accusé de le pratiquer.
C'est la première fois que le dieu cornu est appelé « Diable » par l'Église.
Durant le Moyen Âge notamment, mais aussi tout au long des siècles et jusqu'à nos jours, des messes noires sont organisées clandestinement pour révérer le dieu cornu.
Les satanistes se réunissent pour l'honorer lors des grandes fêtes païennes liées aux solstices, telles que Yule ou Samain.
De multiples scandales liés à ce culte ont éclaté, comme l'affaire Gille de Rais, celle des démons de Loudun, ou celle dite des Poisons.
La pratique intense de ce culte a conduit à de réelles chasses aux sorcières à de nombreuses périodes de notre histoire, sans jamais réussir à l'éradiquer.
Selon l'Ancien Testament, lorsque Moïse revient auprès du peuple hébreu après avoir reçu les tables de la loi de la part de Dieu sur le mont Sinaï, il eut la désagréable surprise de se retrouver au beau milieu d'un culte satanique.
Lassés d'attendre le retour de leur guide, les fugitifs avaient fait fondre tous leurs bijoux pour fabriquer une idole représentant un veau d'or.
En effet, ils ne supportaient plus la solitude de la croyance en un dieu invisible, et auraient demandé à Aaron : « Fais-nous un dieu qui marche devant nous. »
Sur le plan symbolique, le veau d'or est associé à la soif de pouvoir, à la jouissance immédiate de biens matériels, à l'opulence et à la puissance de l'argent.
Il est la manifestation de la vénération pour l'or, c'est-à-dire pour une richesse qui pervertit les âmes et les cœurs.
Il symbolise également la tentation toujours présente et toujours renouvelée d'élever l'or et l'argent au rang de divinité.
L'épisode biblique du veau d'or est en réalité une manifestation du culte plus ancien de Moloch, une divinité à laquelle l'on sacrifiait des enfants en les jetant dans le feu.
Ce culte est toujours vivace de nos jours, comme on peut le remarquer en visionnant cette publicité pour le lait au symbolisme particulièrement dérangeant, ou tout simplement en se promenant dans les rues de Wall Street où a été érigé un veau d'or.
Baphomet est une figure d'adoration occulte généralement représentée avec une tête de bouc à longues cornes et parfois des ailes.
Les transcriptions des procès des Templiers laissent entendre que certains vénéraient Baphomet, mais la véracité douteuse des témoignages et les méthodes employées pour arracher les aveux leur ôtent tout caractère probant.
Il est possible que des Templiers aient rapporté ces croyances à leur retour de croisade.
D'ailleurs, son nom pourrait être une déformation de Mahomet, le prophète de l'islam, ou pourrait venir de l'arabe Abu Fihamat, ce qui signifie « père de la sagesse ». Le Dr Hugh Schonfield a étudié un code secret juif appelé code d'Atbash, qui était utilisé lors de la traduction de certains des parchemins de la mer Morte.
En appliquant ce code au nom Baphomet, il renvoyait au mot grec Sophia, la sagesse.
Au sein de l'occultisme, la figure de Sophia est majeure.
Selon la gnose, elle aurait aidé à la création du monde matériel.
Le culte de Baphomet-Sophia est donc celui de la sagesse déifiée mais d'un point de vue satanique.
En effet, le geste que fait l'idole avec ses mains est une représentation de la maxime hermétique disant que ce qui est en haut est en bas et inversement ; ainsi, l'homme est mis sur pied d'égalité avec Dieu, ce qui est le péché ultime.
Au XIXe siècle, les francs-maçons ont été accusés de vouer un culte à Baphomet.
Que cela soit vrai ou non, il est indéniable que la figure de Baphomet est liée à la symbolique de la franc-maçonnerie, où l'idole devient une allégorie pour de profonds concepts ésotériques.
Une fois que l'équilibre parfait est atteint d'un point de vue personnel, l'initié peut pointer une main en direction du paradis et une autre en direction de la terre, et prononcer cet axiome hermétique qui a résonné à travers les millénaires : « là-haut comme ici-bas. »
Comme nous l'avons vu, la plupart de ces cultes sataniques sont apparus à l'origine en des temps immémoriaux.
Ayant traversé les âges, ils sont toujours pratiqués de nos jours, sous couvert de sectes ou de sociétés secrètes.
Si vous voulez en savoir plus sur les démons en général, vous pouvez visionner ma vidéo sur LES 7 DÉMONS LES PLUS PUISSANTS.
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