法语助手
2017-08-04
1954. Après 8 ans de guerre, les accords de Genève marquent la fin de la présence coloniale française en Indochine.
Le Viêt Nam est alors divisé en deux : au Nord, la dictature communiste d'Hô Chi Minh, soutenue par l'URSS et la Chine ; au Sud, le régime autoritaire de Diệm, soutenu par les américains.
Rapidement, le Nord affiche sa volonté de réunifier le pays en faisant vaciller l'autorité de Diệm.
Pour ce faire, il s'unit aux maquisards nationalistes du front de libération du Sud Viêt Nam : les « Viêt-Cong ».
Pour assurer le ravitaillement en armes et en munitions, l'armée populaire vietnamienne utilise un ingénieux réseau de routes secrètes taillées dans la jungle : la piste Hô Chi Minh.
Au Sud, la situation se dégrade rapidement : malgré l'appui des américains, l'autorité de Ngô Đình Diệm est largement contestée.
Son peuple le déteste, ses généraux préparent son assassinat, et il ne parvient pas à contrer la guérilla révolutionnaire qui s'oppose à lui.
Pour Washington, la situation est très préoccupante.
Nous sommes en pleine guerre froide, et la Maison-Blanche redoute qu'un effet domino ne transforme l'effondrement du régime de Diệm en basculement global de l'Asie du Sud-Est dans le camp communiste.
En août 1964, les Etats-Unis prétextent une attaque nord-vietnamienne sur 2 de leur navires pour justifier une intervention militaire.
Décision est prise de mettre la pression sur le nord-Viêt Nam en le bombardant massivement et d'envoyer des troupes au sol pour sécuriser le Sud.
Le rouleau compresseur américain vient de se mettre en marche.
En 1966, quatre cent mille soldats américains et huit cent mille soldats sud-vietnamiens sont engagés dans de violents affrontements avec une guérilla communiste spécialisée dans le harcèlement.
Face à cet ennemi insaisissable, les Etats-Unis s'orientent vers une guerre d'usure, basée sur la recherche et la destruction systématique de l'adversaire.
Mais partout, les bombes et le napalm passent, le « Viêt-Cong » finit inlassablement par refaire surface.
A mesure que le temps passe, Washington s'enlise dans un conflit d'une rare intensité.
L'opinion américaine manifeste de plus en plus vigoureusement son opposition à la guerre et les combattants eux-mêmes commencent à douter du bien-fondé de leur présence au Viêt Nam.
En 1967, les Etats-Unis enregistrent quinze mille morts et cent mille blessés.
Le 31 janvier 1968, Jour du Têt, c'est-à-dire du nouvel an lunaire, les « Viêt-Cong » et l'armée populaire vietnamienne lancent une attaque-surprise d'envergure contre plus de 100 villes du sud-Viêt Nam.
Bien que les assaillants soient repoussés dans les jours qui suivent leur victoire sur le plan médiatique est éclatante.
Aux Etats-Unis, l'annonce de l'offensive du Têt fait l'effet d'une véritable bombe.
La guerre du Viêt Nam devient un sujet de profonde discorde au sein de la société américaine.
Les mouvements d'opposition au conflit prennent une ampleur considérable, et ne cessent de se renforcer à mesure que le nombre de soldats tués augmente.
En 1970, les tensions sociales sont à leur paroxysme, notamment en raison du massacre de quatre jeunes manifestants par la garde nationale.
La Maison-Blanche est au pied du mur, et Nixon s'engage à rapatrier progressivement ses troupes tout en préparant les sud-vietnamiens à prendre la relève.
Les opérations militaires américaines vont néanmoins se poursuivre jusqu'à la signature des accords de Paris, en janvier 1973.
2 mois plus tard, les derniers "G. I. s" rentrent enfin chez eux.
Les sud-vietnamiens ne disposent plus que d'un soutien logistique de la part des Etats-Unis et doivent maintenant affronter leur ennemi seul.
Le conflit opposant les deux Viêt Nams se prolonge encore pendant deux ans et le Sud ne fera pas le poids.
En avril 1975, les communistes entrent victorieux dans Saïgon et prennent le contrôle de tout le pays.
La guerre du Viêt Nam est à présent terminée.
Elle aura fait 3 millions de morts dont 2 millions de civils.
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