法语助手
2022-09-28
Bonjour Vogue, je suis Lucien Pagès,
je suis attaché de presse et aujourd'hui on va décrypter les looks de la rentrée.
Moi, c'est Brenda.
J'habite à Paris depuis un an à peu près
et je suis ici pour des études de direction artistique.
Mon look aujourd'hui : les chaussures, les sandales,
c'est des H&M, des grosses plateformes.
J'aime beaucoup, ça me permet d'avoir encore plus de hauteur.
Ensuite, ce petit jeans Levi's, je l'ai shoppé à Free'p'star vers Rivoli.
Mon petit haut corset, c'est un Tara Jarmon que j'ai eu sur Vinted.
Ensuite, pareil pour ce sac Fendi baguette, c'est aussi sur Vinted.
Ensuite, mes bagues, c'est soit Vinted,
soit des choses que j'ai shoppées en brocante en face du Louvre.
C'est un look complètement d'aujourd'hui.
Ça pourrait être dans la collection de Glenn Martens pour Diesel.
Le sac baguette, c'est l'anniversaire du sac baguette qui va être fait à New York.
Enfin, c'est totalement une silhouette d'aujourd'hui,
mais reconstituée de choses anciennes, vintage.
Il y a une tendance que j'aime beaucoup qui revient, c'est les bottes très hautes,
mais avec une sorte de pardessus en cuir ou en jeans.
Ça, j'adore.
Je me suis acheté une petite paire de Steve Madden,
je crois, et franchement, j'adore.
On sent ce retour des années 2000.
Ça me rappelle… je suis né dans les années 70,
mais on s'habillait en 80 comme dans les années 70.
On est toujours un peu nostalgiques.
Je pense qu'on s'approprie une époque qu'on n'a pas vécue,
mais dans laquelle on a baigné d'une manière un peu inconsciente.
Après, c'est une espèce de cycle de mode où des décennies arrivent à la mode.
C'est un mannequin.
J'aime bien l'idée que pour lui, les stripes, c'est français.
C'est drôle.
Au passage, il nous fait passer un message
qu'il avait la casquette Stüssy avant que ce soit revenu à la mode.
Ça fait six ans.
C'est vrai que les skaters, c'est quelque chose qui inspire
parce que c'est une liberté de mouvement,
un style qui est une source d'inspiration pour les designers.
Après, ils l'amènent dans le high fashion
et ils en font quelque chose de différent.
Je m'appelle Rei, comme Rei Kawakubo.
Je suis Chinoise.
Je travaille pour Études Studio.
Moi, je suis plutôt dans un style couleur pastel.
D'ailleurs, c'est ma description Tinder.
Ce que je porte aujourd'hui,
c'est la casquette Études parce que je travaille pour Études.
Et la veste, c'est une collab de la SS22, je crois, avec la fondation Yves Klein.
La couleur bleue, c'est la couleur iconique de la marque Études.
Comme c'est une marque menswear, c'est un peu oversize.
J'aime bien les vêtements, les fringues confortables.
Je prends toujours deux tailles plus grandes que ma taille d'origine
et ça fait un look un peu décontracté, confortable.
La notion de confort, oui, elle est plus importante.
C'est un mélange de notion de confort
et à la fois quand même de style.
Il y a la notion de confort, mais c'est quand même sublimé par l'amour de la mode ou l'amour du style.
Le sac croissant, ça vient de chez Lemaire et c'est très pratique.
Il y a deux portables, un porte-monnaie, tout ce qu'il faut pour la journée.
Sur mon cou, j'ai le porte-clés Margiela.
C'est très pratique aussi.
Comme ça, tu n'es pas obligé de chercher tes clés partout.
On voit qu'elle travaille dans la mode, elle travaille chez Études.
Tout est quand même très précis : Margiela, Lemaire.
C'est dans une mode assez radicale, précise.
On sent aussi son mélange des couleurs,
le fait qu'elle calcule aussi le nombre de fois où ça va être oversize
pour être exactement l'oversize qu'elle veut.
Là, on est sur quelqu'un qui est une professionnelle de la mode.
Le pantalon, ça vient d'une créatrice coréenne.
La marque s'appelle EENK. J'aime bien la couleur.
En France, c'est rare que tu puisses trouver des pantalons
ou des jeans en couleurs pastel.
Et des Birkenstock, en collab avec Jil Sander.
C'est marrant parce qu'aujourd'hui, je n'ai rien réfléchi,
j'ai vraiment choisi les couleurs que j'aime bien porter aujourd'hui
et j'aime bien les couleurs pastel.
Une bonne collab,
ça peut être l'occasion de créer un moment de communication.
Ce qui s'est passé avec Gucci et Balenciaga, ce qu'ils ont appelé un hacking.
Après, il y a eu Fendace.
Ça, c'est l'ultime collaboration parce que c'est carrément la fusion.
Normalement, une marque, on ne touche pas le logo parce que c'est le repère ultime.
Là, ils ont été complètement jouer avec.
Ça permet de rassembler deux communautés différentes des fois,
ou au contraire, de conforter sa communauté en faisant une très belle collaboration qui fait du sens.
Je m'appelle Fatkur, je suis Indonésien,
j'habite à Paris depuis cinq ans et j'adore les plantes et la mode.
Déjà, il faudrait qu'il se balade toujours avec sa plante
parce qu'elle est démente comme accessoire de mode.
Je me libère dans la mode, de comment je m'habille ici.
C'est pour me libérer sans jugement, sans crainte de : "C'est trop !
C'est comme une femme, etc."
C'est quand même des gens, j'ai l'impression, qui connaissent bien la mode
parce qu'il porte du Louis-Gabriel Nouchi.
Tout le look est quand même assez savamment étudié dans les couleurs.
Les chaussures, ce sont des Adidas.
Ça, c'est une marque japonaise, Mumokuteki, un truc comme ça,
que j'ai acheté en ligne.
Ça, c'est Louis-Gabriel Nouchi.
Pour le manteau, c'est Uniqlo.
Et les plantes.
J'ai envie de… souvent, je mets tout en noir ou en couleurs.
J'avais envie d'un seul avec du vernis.
Souvent, je change de couleur.
Ça dépend de mon humeur.
La fin des barrières entre ce qu'on appelle féminin et masculin.
Un garçon peut absolument porter du vernis à ongles sans que ce soit un souci.
C'est comme un accessoire de mode qu'il s'approprie en plus.
On voit de plus en plus d'hommes en jupe.
Là, c'était le gros truc de l'été avec Brad Pitt qui avait porté une jupe.
À la fois, dans la mode,
il y a des gens dans mon bureau qui portent des jupes
et qui sont des garçons qui aiment les garçons
ou des garçons qui aiment les filles, pareil.
Je m'appelle Mélissa, j'ai 25 ans,
je commence mes études en tant qu'éducateur spécialisé.
Mon style, je dis toujours ça à tout le monde,
c'est comme si j'étais dans une école privée et que j'étais un peu la rebelle de l'école.
J'appelle ça le preppy style, avec un peu de grunge et des harnais
pour faire un peu plus gothique, on va dire.
C'est intéressant parce qu'elle a déjà tout son storytelling sur son look.
C'est assez fort, je trouve, d'avoir comme ça une ligne directrice sur un look.
Ce que je porte aujourd'hui, un béret de chez ma grand-mère,
qui m'en a donné plein d'ailleurs.
Là, on retrouve encore la transmission des pièces, mais aussi du goût.
Une chemise que j'ai piquée à ma mère.
Un sweater vest qui vient de chez Bershka hommes.
Un short de chez Bershka aussi.
Et les chaussures H&M. Elle, elle est très claire,
elle est dans le côté school girl rebelle,
donc le béret va totalement dans son truc, et les lunettes aussi.
Ça fait partie du côté nerd mais rebelle.
Ce que je pique beaucoup chez mes grands-parents ou chez ma mère,
c'est plutôt les vêtements assez vintage.
Ou alors je vais aussi beaucoup en friperies, comme Noz, Stokomani,
des trucs comme ça, où il y a plein de vêtements pas trop chers.
Ce qui me marque un peu dans plusieurs des profils,
c'est quand même que c'est extrêmement pensé.
Il y a une volonté d'envoyer des messages,
d'exprimer un style et c'est aussi assez chirurgical,
genre comment on va mélanger les pièces, les trouver.
Elle puise un peu partout, elle fait son truc.
Je m'appelle Sane, j'ai 33 ans, originaire de la région parisienne.
Je suis DJ actuellement, et voilà.
Son look est assez simple.
Ce que je porte : des New Balance, un short ACG Nike,
un t-shirt Weekday, un bandana acheté en fripes.
Le t-shirt a un volume intéressant, il est oversize,
mais la manche est à un niveau entre-deux.
Le t-shirt est très long, mais le short est plutôt court.
Une montre G-Shock et des lunettes Cernucci et des bagues Harpo.
Par rapport au bandana, je ne sais pas,
j'avais pensé à ça déjà cet été et puis j'ai commencé à voir d'autres personnes qui étaient…
et c'est un truc qui revient souvent.
Je ne sais pas comment expliquer.
Juste, je me suis dit : "Je le fais."
L'ensemble est plutôt sobre
et c'est plus l'attention aux détails qui fait la précision de son style :
les bagues, le petit collier, et surtout ce bandana qui a l'air important pour lui
puisque c'est un nouvel accessoire.
Je dirais que mon style, c'est un croisement entre la culture jap,
la culture britannique aussi,
puisque j'ai vécu à Londres et ça m'a beaucoup inspiré.
J'aime aussi ce qui se fait sur Paris.
Sur Paris, je trouve qu'on arrive facilement à avoir une identité
marquée à travers nos looks.
J'aime bien ce qu'il dit sur les influences qu'il mélange
— japonaises, britanniques,
et maintenant parisiennes —
qui reflètent un peu ses goûts et son histoire, comme il a vécu à Londres,
il a récupéré un goût de toutes ses expériences et il mélange pour faire son truc à lui.
Je m'appelle Orianne, je suis en ce moment styliste sur le film de mon amie Carla, auquel je me rendais.
Je vis à Paris depuis toujours et j'ai envie de quitter cette ville.
On va voir ce que la vie nous réserve.
Là, je porte les mocassins Camper,
qui sont un peu mon classique, un pantalon qui était à ma mère,
qui a des sortes de petits visages derrière.
Elle avait déjà une mère assez excentrique.
Il y a des petites bulles, donc je le trouve marrant.
Ça, je crois que je l'avais eu dans une sorte de bar associatif
où ils te donnaient des fringues, où je l'avais récupéré.
Ça, c'est de la fripe.
Ça, c'est de la fripe.
Ça, je l'ai eu à la National Gallery.
Je crois que c'est une sorte de tote bag de l'expo de Tim Walker.
Les lunettes, pareil, c'est de la fripe.
Pince dans un bazar en Espagne.
Je peux autant être dans des trucs un peu comme ça qu'être très féminine,
avec des talons, des robes, ou être habillée comme une ado
qui a la flemme qu'on lui parle, avec des sortes de t-shirts un peu gothiques.
Ça dépend un peu de mon mood, ça dépend du jour,
ça peut être sur de plus grandes périodes.
J'essaye d'être quand même confort.
On retrouve quand même le recyclage,
le pantalon qui a appartenu à sa mère,
les choses qu'elle achète aux fripes, le tote bag aussi.
C'est assez drôle,
il y a une grosse tendance de tote bags artistiques qui viennent d'art galeries
et il n'y a pas plus sustainable que de réutiliser des vêtements ou de les garder très longtemps.
C'est aussi amusant, c'est comme une petite quête aux trésors.
Mon look préféré, c'est la school girl grunge.
Je trouve qu'elle est trop mignonne avec son béret de sa grand-mère, les lunettes.
J'aime l'idée qu'elle mélange les styles,
mais que ce soit conscient et ça fait un truc que je trouve joli.
Je la verrais dans la rue, je ferais attention à elle.
Elle est chic et à la fois à l'aise dans ses vêtements.
Merci, Vogue, c'était un plaisir de décrypter les looks de la rentrée.
Il y en avait des pas mal !
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