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[每日听力]法国游戏巨头育碧为何让全球玩家集体失望?

2025-08-04

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Pourquoi Ubisoft DÉÇOIT tout le monde ?


Rayman, Assassin's Creed, Prince of Persia, les Lapins Crétins, Just Dance,
ces franchises connues dans le monde entier
viennent toutes du même studio français, Ubisoft.



On va vous raconter l'histoire d'un fleuron de l'industrie du jeu vidéo,
quand on lance un Ubisoft,
on sait qu'on va avoir un monde absolument sublime.



Il y a 10 ans, il nous aura demandé de marcher sur la braise,
ça aurait marché, quoi.



Qui a perdu beaucoup de points de vie, vraiment beaucoup.



Peut-être là on arrive au bout de
ce que l'entreprise est prête à prendre comme risque.



Ces derniers temps,
Ubisoft a déçu ces joueurs déjà qui ont boudé ces derniers jeux.



Avatar Frontiers of Pandora, Star Wars Outlaws ou Skull and Bones,
aucun de ces jeux, sortis en 2023 et 2024,
ne s'est vendu.



Ubisoft a même dû débrancher les serveurs de son jeu ex-defiant
en licenciant au passage 277 salariés.



Et en parlant des salariés, eux aussi ont été déçus par le studio.



Ce que nous remettons en question,
c'est la manière dont cette décision est écrite et communiquée.



Mais pourquoi Ubisoft déçoit tout le monde ?



Pour raconter Ubisoft,
on a décidé de créer un petit personnage de jeu vidéo, Ubi.



Comme tout perso, Ubi a une jauge de vie,
elle se remplit et se vide au gré des situations rencontrées.



Pour comprendre comment Ubi est arrivé tout en bas,
on va faire un petit retour en arrière.



Ubisoft, c'est une histoire de réussite à la française et même à la bretonne.



Ubisoft naît dans le Morbihan de l'imagination de 5 frères,
Claude, Michel, Yves, Gérard et Christian Guimaud.



Les Frangins héritent une société de produits agricoles familiales.



À partir de ce patrimoine,
ils fondent en 1986 une entreprise à l'opposé de l'agriculture, Ubisoft.



Désolé les Bretons,
Ubisoft ne signifie pas Union des Bretons indépendants,
comme la légende le dit, mais Ubiquité.



Ubisoft, au-delà des frères Guimau,
c'est dès le début une grande famille.



Pour concevoir le 1er jeu, déjà,
les dirigeants louent un château situé dans la forêt de Merlin l'enchanteur.



Ils y réunissent un max de développeurs
qui vont bosser jour et nuit pour sortir Iron Lord en 1989.



Puis cette grande famille va sortir son 1er Banger.



Ubisoft vraiment a percé, grâce notamment à Rayman que j'ai ici,
Rayman c'était la 1ère véritable licence très très forte
qui s'est exportée vraiment à l'international,
qui s'est super bien vendue, on est en fin 95.



Axel Nizar, plus connu sous le pseudo Conquerax,
est streamer et youtubeur,
et on est un peu jaloux de sa collection de jeux vidéo.



Et donc ça, ça va être un vrai carton.



Rayman s'écroule à plusieurs dizaines de 1000000 d'exemplaires dans le monde,
et le véritable game changer.



C'est Assassin's Creed, sorti en 2007.



Pour mieux vous rendre compte, Assassin's Creed,
c'est plus de 200 1000000 de ventes à date.



C'est aussi l'inspiration pour le personnage
qui a animé la cérémonie d'ouverture des JO 2024.



Et les Assassin's Creed qui sont sortis,
c'était aussi une révolution dans le sens où là,
graphiquement, on allait beaucoup plus loin,
on avait un Open World.



Et les Open World, Ubisoft en a fait sa spécialité.



Ils ont un savoir-faire indéniable en termes de conception d'environnement.



Julie Le Baron est rédactrice en chef du magazine Canard Pc.



Comme beaucoup, elle trouve les anciens jeux d'ubisoft excellents.



Quand on lance un jeu Ubisoft,
on sait qu'on va avoir un monde absolument sublime.



Sur tous les Assassin's Creed,
c'est vraiment hallucinant le détail qu'a apporté, le soin.



Ils ont aussi tout un département avec des historiens
qui vont vraiment s'assurer de la fidélité,
mais vraiment c'est sur des détails assez hallucinants,
parfois ça peut être vraiment sur l'orientation des fenêtres,
parce que c'était comme ça vraiment au 13ème siècle.



Et voici quelques autres jeux mythiques d'ubisoft,
Far Cry, Just Dance ou encore Splintercell,
des bonnes ventes, un cours de bourse qui grimpe,
absolument tout roule pour la boîte bretonne.



En 2020, la crise de Covid-19 booste encore plus le studio.



Bah oui, comme tout le monde est cloîtra à la maison,
Ubi, comme ses concurrents d'ailleurs,
vend beaucoup de jeux.



C'est tellement bien le confinement.



Il faudrait qu'ils mettent ça au moins une fois dans le mois.



Ubisoft se hisse dans le classement très sélect des Big Four,
aux côtés de Take Two, qui possède Rockstar Games,
l'éditeur de Gta, Electronic Arts, l'éditeur de FIFA,
et Activision Blizzard, l'éditeur de Call of Duty.



La jauge de vie d'Ubi est au max.



Fin 2021, les 4 studios pesaient 100 1000000000 de dollars
de capitalisation boursière。
Depuis ses débuts, Ubi a bien grossi,
sauf que cette croissance, il va avoir du mal à la gérer.



Déjà, les résultats exceptionnels de ventes
pendant les confinements ne durent pas,
et ça, ça n'est pas très compliqué de comprendre pourquoi.



Les gens achètent moins de jeux,
et ça se ressent sur le cours de bourse d'ubisoft.



Ce qu'il faut comprendre,
c'est que l'industrie du jeu vidéo est une industrie financiarisée,
et donc ce qui compte, ce n'est pas d'être en croissance,
c'est d'avoir une croissance qui soit au moins
égale aux attentes des investisseurs sur le marché.



Julien Pillot est économiste, spécialiste des industries créatives.



Quand les marchés ont été habitués
à des très gros niveaux de rentabilité,
et notamment des niveaux de rentabilité
qui ont été dopés pendant la période Covid
parce que le jeu vidéo était l'un des seuls loisirs accessibles en un clic,
eh bien, on a tendance à demander à l'industrie
d'avoir des niveaux de performance
qui soient au moins équivalents à ces années-là,
qui étaient des années qui sont exceptionnelles en fait.



Ce qu'il faut comprendre,
c'est qu'Ubisoft est détenu en majorité
par des actionnaires extérieurs à la famille fondatrice.



Et ces actionnaires, ils mettent la pression.



C'est le cas, par exemple, d'Ajay Investments,
un fonds d'investissement slovaque actionnaire d'Ubisoft.



En septembre dernier, cette société envoyait une lettre au studio
pour exprimer son profond mécontentement face à ses résultats.



Ajay Investment appelle à revendre Ubisoft ou à élire un nouveau PDG.



Ce fonds d'investissement est minoritaire,
mais son appel a été soutenu par 10 pourcent des actionnaires.



Si la fronde grandit,
elle pourrait aboutir à la chute d'Yves Guillemot, l'actuel PDG.



Et il y a un autre revers du succès,
plus Ubisoft vend des jeux, plus il embauche.



L'entreprise ouvre des studios sur quasi tous les continents.



Ubi a beaucoup grossi, peut-être un peu trop.



On a des salariés chez Ubisoft qui sont très nombreux,
beaucoup plus nombreux que dans des studios de taille comparable aussi.



Ubisoft, c'est le studio qui emploie le plus de salariés au monde,
bien plus qu'Electronic Arts ou Activision par exemple.



Ça, c'est la résult d'un choix, d'un choix stratégique d'Ubisoft,
qui est de maîtriser l'essentiel de la chaîne de valeur,
de la production, la conception et l'édition d'un jeu vidéo.



Ce qu'ont fait les dirigeants d'Ubisoft de façon historique,
c'est plutôt que d'outsourcer beaucoup de choses,
d'aller chercher des studios de développement indépendants
et de les embaucher comme sous-traitants
pour pouvoir mener à bien certains développements de jeu.



Eux, ce qu'ils ont eu plutôt tendance à faire,
c'est de développer des nouvelles équipes dédiées à de nouveaux projets
ou d'acheter des studios éventuellement.



Pour les Guillemots, avoir toutes les compétences en interne,
c'est un gage de qualité,
mais ça veut aussi dire qu'en cas d'échec commercial,
c'est plus compliqué.



Contrairement à ses concurrents,
Ubisoft ne peut pas se débarrasser de sous-traitants.



Un autre piège du succès,
c'est de vouloir faire toujours plus beau, toujours plus cher.



Ubi n'y a pas échappé.



On n'est pas outil, enfin,
on sait pas faire de petits jeu.



Jocelyn Tridemy est level designer chez Ubisoft
et délégué syndical de la FIECI CFE-CGC.



Les jeux qu'on fait, c'est plus cher qu'un film,
on parle de jeux qui sont à plus de 100 1000000 de de fabrication,
et on parle juste de la fabrication du jeu,
il en faut presque autant pour le marketing.



Ça veut dire que pour amortir le coût de ces jeux,
il faut en vendre beaucoup, sauf que pour les dernières sorties d'Ubisoft,
le succès n'a pas été au rendez-vous,
et ça se ressent sur les résultats.



Ubisoft est dans le rouge.



Jusqu'ici, on vous a beaucoup parlé de la santé économique d'ubisoft,
mais il n'y a pas que ça,
l'entreprise rencontre aussi des difficultés sur le plan créatif.



Par exemple, avec Star Wars Outlaws,
foncièrement, le jeu en lui-même, il n'est pas mauvais,
il n'est pas horrible, enfin,
c'est surtout une formule qui a été vraiment éculée,
ce type d'open world, comme ça, par exemple au niveau des missions,
sur certaines missions, c'est Amène-moi ça,
va me chercher ci, va affronter tel groupe d'ennemis,
voilà, avec des enjeux qui ne sont parfois
pas forcément pour le joueur extrêmement intéressant.



Le YouTubeur reproche aussi au studio
de faire des jeux de plus en plus long,
un avis partagé par Julie Le Baron.



Parfois, ça se fait aussi au détriment du scénario et des dialogues, par exemple.



Moi, j'ai vraiment le sentiment que ça fait longtemps
que je ne suis pas attaché à un personnage d'un jeu Ubisoft,
comme ça m'a pu être le cas par le passé.



Le truc, c'est qu'il y a tellement de choses,
tellement de couches dans un jeu Ubisoft
qu'ils ne peuvent pas tout bien faire.



Résultat, des jeux qui sortent parfois buggés
avec une impression de pas finis.



Vous vous rappelez quand Luke Skywalker se trouve
face à un lézard qui le pousse dans la texture d'un rocher,
ou quand Han Solo fait de la magie pour faire léviter son blaster.



Les joueurs reprochent aussi à Ubisoft
la multiplication des jeux à connexion obligatoire
et la suppression de certains titres.



Ça veut dire que demain,
si jamais le jeu disparaît ou que les serveurs ferment,
et on l'a vu avec le cas The Crew dernièrement,
qui est un jeu qui date d'il y a plus de 10 ans,
c'est vrai, mais dont les serveurs ont totalement fermé,
et que ce soit en physique ou en dématérialisé,
tu ne peux plus accéder au jeu,
à cause de cette connexion obligatoire,
je pense qu'il y a une perte de confiance de la part des joueurs.



Bref, les joueurs, à la base alliés du B, se retournent contre lui.



À tel point que certains refuseraient d'acheter les jeux du studio.



Dans le milieu, on parle d'ubibashing.



C'est peut-être ce qui explique les ventes décevantes du dernier Prince of Persia,
The Lost Crown, pourtant très bien accueilli par la critique.



Je crois que quand c'est brandé Ubisoft en ce moment,
c'est un peu compliqué malheureusement.



Bon, mais pourquoi Ubisoft n'arrive plus
à sortir des jeux qui plaisent à ses joueurs ?



On souffre aussi des problématiques
qu'il y a avec les blockbusters par exemple au cinéma.



Si on trouve une recette, on l'utilise,
et au bout d'un moment, ad nauséa,
mais au bout d'un moment,
en fait, on arrive au bout, on a usé le truc,
et donc voilà.



Bref, les joueurs sont lassés de la recette Ubisoft.



Ubisoft fait face à des problèmes d'organisation interne.



L'entreprise est devenue tellement énorme
que la communication circule mal entre les différents services.



C'est pas évident de trouver des moyens de communication
quand on est à 200 personnes.



L'entreprise ne s'appuie plus sur les corps intermédiaires,
c'est-à-dire qu'en fait,
les communications sont forcément verticales.



Je pense que ça entame l'engagement aussi,
puisque les process déresponsabilisent les gens.



En fait, on a une tâche, donc il suffit de la faire,
je la passe à mon voisin,
sans savoir ce qu'il va en faire.



Et quand vous êtes arrivé, c'était pas comme ça.



Ah non, enfin, c'était beaucoup plus route,
mais enfin, c'est difficile de comparer.



Moi, j'ai fait des jeux, on était une cinquantaine,
et puis là, maintenant, on n'a qu'on fait un jeu,
si on est moins de 400, c'est un tout petit jeu.



Ce qu'il faut savoir, c'est qu'à une époque,
Ubisoft pouvait compter sur des salariés hyper engagés.



Tout n'était pas rose, loin de là,
et on y reviendra un peu plus tard,
mais travailler pour Ubi, pour de nombreux employés,
c'était une fierté.



Cette fierté culmine en 2018
lorsque Vincent Bolloré tente de prendre le contrôle d'ubisoft.



Sans crier gare, le patron de Vivendi
a racheté 10 pourcent d'ubisoft et de sa filiale Gameloft
et devient du même coup 1er actionnaire.



Le PDG Yves Guillemot se bat bec et ongles contre l'attaque du milliardaire,
jusqu'à ce que Vivendi se retire du capital.



J'ai vu des soirées de Noël où notre PDG,
Yves Guillemot, traversait 2500 personnes en train d'hurler son nom
comme si c'était le Messie,
quoi, au moment où Bolleret essaye de rentrer dans la capitale,
on est sur ça, on est sur un culte de la personnalité,
avec des t-shirts I believe avec le jeu de mots avec Yves,
enfin, je pense que, il y a 10 ans,
il nous aura demandé de marcher sur la braise,
ça aurait marché, quoi.



Aujourd'hui, Ubi ne peut plus vraiment s'appuyer sur la flamme de ses salariés.



Les salariés, en fait, on a eu l'impression qu'à un moment donné,
ils ont fait Ah ben, on est une vraie entreprise en fait,
quand même, c'est, on a, enfin, ils ont retiré les lunettes roses qui,
où on était tous gentils.



Mais que s'est-il passé ?



À l'été 2020, Bloomberg, Libération et Numerama
révèlent des témoignages accablants de salariés.



Ils dénoncent du harcèlement et des agressions sexuelles de cadres dirigeants.



La situation a déclenché une grosse crise de confiance.



Les salariés ont perdu foi en leur direction, qui a couvert les faits.



La direction, elle, en veut à certains salariés d'avoir parlé à la presse.



Plusieurs têtes créatives accusées de harcèlement quittent l'entreprise,
parmi elles, Serge Asquette, Tommy François et Michel Ancel,
le créateur de Rayman.



Depuis, la direction n'a pas vraiment réussi à
redonner un cap éditorial clair à Ubisoft.



Et ce n'est pas tout, face aux mauvais résultats économiques,
Ubisoft a lancé un plan de réduction des coûts de 200 1000000 d'euros sur 2 ans,
au menu gèle des salaires et des recrutements,
et ce que la direction appelle attrition naturelle,
une expression ultra courante pour decir
qu'on ne remplace pas ceux qui partent.



En septembre dernier, la direction demande
à ses employés de revenir au bureau au moins 3 jours par semaine,
alors qu'elle autorisait jusqu'alors le 100% télétravail.



La mesure déclenche un véritable séisme,
des centaines d'employés d'Ubisoft se mettent en grève.



Après tous ces coups, la jauge de vie d'Ubi est bien basse.



Ubi va-t-il s'en sortir ?



La direction réfléchit à des options radicales,
parmi elles, une sortie de bourse
ou une collaboration plus étroite avec Tencent,
le géant chinois du jeu vidéo actionnaire d'Ubisoft.



À plus court terme, Ubisoft mise tout sur
la sortie de son prochain Assassin's Creed,
mais la sortie du jeu a déjà été repoussée 2 fois.



L'entreprise fignole son jeu à fond,
cette fois-ci elle espère vraiment ne pas décevoir ses joueurs.



Si votre console vous laisse un peu de répit,
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