法语助手
2024-06-30
Notre métier, c'est déformer le métal.
Ça vous fera deux finitions.
La médaille, c'est 85 de diamètre.
On part sur une base de 10 mm d'épaisseur,
et ensuite, elle va monter toute cette matière à l'intérieur des outils.
On lui donne vraiment son dernier éclat,
la perfection du soleil des arêtes vives pour lui donner cette profondeur et ce volume.
C'est ça,un bijou.
Un joli bijou vraiment.
Il y a 5400 et quelques médailles à fabriquer entre les Olympiques et les Paralympiques.
Il y a le grade or, le grade argent et le grade bronze qui sont très compliqués à fabriquer.
C'est un défi technologique.
On a une succession de 40 opérations différentes.
On va avoir trois passes d'ébauche et une passe de finition.
Ceci, c'est notre base de travail.
On va découper un flanc.
On va les passer dans des bains ultrasoniques qui permettront d'enlever les impuretés.
Et on le fera par une deuxième fois.
Sur cette médaille, il y a 6 grammes d'or qui sont vraiment mixés à l'intérieur de l'argent.
Vraiment un amalgame d'argent et d'or.
Ici, on est sur la frappe de finition.
Les fameux inserts, le fameux bout de la Tour Eiffel qui est là.
Je descends la médaille.
Avant, après.
Quand les Jeux Olympiques de l'ère moderne sont apparus à nouveau,
c'est-à-dire en 1896, c'est Pierre de Coubertin qui avait l'idée de relancer ces Jeux,
les médailles olympiques, elles n'étaient pas accrochées à un ruban.
En fait, c'était des médailles, un peu comme celles que nous fabriquons cette année à la monnaie de Paris,
mais elles étaient tout simplement données aux athlètes
et elles n'étaient pas données à l'issue de chaque épreuve sportive,
elles étaient données à la fin des Jeux Olympiques.
Et pour tout vous dire, c'est la monnaie de Paris qui, dès 1896, a fabriqué ces médailles.
Et puis, il n'y avait que deux grades.
Il y avait l'argent et le bronze.
L'or est arrivé plus tard dans les choses olympiques du début du XXe siècle.
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