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Le bout du tunnel. L'économie va mieux.

Après 10 ans de difficultés, de hausse du chômage et des déficits… Il semblerait que les années à venir nous réservent d'agréables instants.

En avril déjà, le FMI, l'oiseau de mauvais augure durant les années de crise, annonçait une hausse de la croissance mondiale.

Il a confirmé ses prévisions lundi dernier. Pour 2017, ce sera 3,5% et même 3,6% en 2018.

Pour la France, le fonds monétaire a même révisé à la hausse les perspectives et table maintenant sur 1,5% en 2017 et 1,7% l'an prochain…

Ce serait dommage de refuser. C'est très bien ces prévisions mais c'est pas parce qu'un institut annonce quelque chose que ça va révolutionner la situation…

Bien sûr… Mais cette publication vient conforter d'autres annonces qui nous indiquent que, progressivement, tous les feux sont en train de passer au vert.

La semaine dernière, l'Acoss l'agence qui pilote les cotisations versées par les entreprises à l'URSSAF, annonçait une hausse de 4% des embauches dans les entreprises au 2e trimestre.

Cette bonne nouvelle étant valable quelle que soit la taille des entreprises, leur secteur et leur région.

Même son de cloche lundi pour BPI France. Selon la banque de financement de l'économie, la situation des PME depuis janvier est au beau fixe.

Les embauches se sont accélérées, au point que la BPI ose même évoquer un marché du travail de plus en plus tendu.

Les carnets de commandes - le nerf de la guerre - n'ont jamais été aussi pleins depuis 2011.

La situation financière est assainie. Une PME sur 2 a prévu d'investir cette année.

Du jamais vu depuis 2011 ! C'est bien beau tout ça mais alors pourquoi les chiffres du chômage continuent d'augmenter ?

Attention, ces chiffres sont parfois trompeurs. Il y a un mois, Pôle Emploi avait annoncé une hausse de 0,1% pour le mois de mai.

Mais si l'on regarde sur une période plus longue, il diminue ! En fait, les petites hausses certains mois n'annulent pas une tendance à la baisse.

Mais nous sommes un peu plus sensibles aux mauvaises nouvelles qu'aux bonnes… Le 25 juillet, Pole Emploi a d'ailleurs annoncé une baisse du chômage de 0,3% c'est une bonne nouvelle, mais elle n'a pas l'importance des autres publications.

Pourquoi ?

Car le recrutement est un peu la 5e roue du carrosse économique. Avant de recruter, une entreprise doit avoir un carnet de commandes rempli et une trésorerie correcte.

A partir de là, elle investira et embauchera. L'emploi ne permet donc pas de faire des prévisions mais indique que jusqu'ici les choses vont mal. . . ou bien.

Les autres indicateurs, eux, nous montre, aujourd'hui, que Pôle emploi va sans doute nous annoncer plus de bonnes que de mauvaises dans les mois qui viennent.