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Dans l'actualité également, cet incroyable vol d'or au Muséum d'Histoire Naturelle.

Plusieurs pépites ont été dérobées, valeur estimée au moins 1000000 et demi d'euros.

Les malfaiteurs sont entrés par effraction avec une scie et un chalumeau.

On se demande comment c'est possible dans un tel monument, normalement ultra sécurisé.

Lasslo Gélabert, Alison Tassin et Noélie Claire.

Une pépite d'or australienne de cinq kilos et d'environ trente centimètres de long,
mais aussi des plus petites venues de Californie ou même de Bolivie.

Voilà, les photos des cinq spécimens volés au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris.

Un cambriolage commis dans une galerie où sont exposées les plus prestigieuses pierres précieuses au monde.

Dans la nuit de lundi à mardi, les malfaiteurs pénètrent dans le musée en sciant une porte de secours.

Ils se ruent vers une vitrine fondue avec un chalumeau et vole uniquement ses pépites,
une perte inestimable pour le musée.

Ce qui est surtout terrible, c'est que chacun de ces spécimens a une origine, une histoire, une valeur scientifique.

Et l'idée que ce soit juste fondu pour faire des lingots, ça nous désespère.

L'alerte est donnée mardi matin par une femme de ménage.

Sur place, les voleurs ont laissé deux cartouches de chalumeaux et une scie,
mais sont repartis avec six kilos d'or natifs, un minéral précieux, selon cette spécialiste.

Ce qu'on appelle de l'or natif, c'est déjà un minéral qui se forme dans la nature.

Donc, ça veut dire c'est quelque chose de cent pour cent, cristaux d'or,
c'est de l'or pur, c'est beaucoup plus précieux, c'est beaucoup plus rare.

Valeur estimée du butin, au moins 1,5 millions d'euros.

Selon ce policier, revendre ce genre de marchandises n'est pas si simple.

Il faut d'une des compétences, il faut ce qu'on appelle des receleurs,
des gens qui sont capables d'écouler les marchandises.

Des fois, les transporter jusqu'à l'étranger.

Donc oui, c'est tout un système qui fait qu'il y a une complexité de mise en œuvre pour en retirer de l'argent.

Les voleurs visiblement expérimentés avaient repéré les lieux.

Fait troublant, il y a deux mois, le musée a été victime de cyber attaques.

Y a-t-il eu des conséquences sur les systèmes de sécurité ?

Le musée affirme que non, l'enquête devra le déterminer.

Ce matin, les analyses des vidéos de camérasurveillance et les relevés d'empreintes sont toujours en cours.