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【听写吧·B2-C1】Dictée.128_从画家模特到先锋画家：打破规约的女性目光丨Suzanne Valadon - Un regard féminin

Coucou les amis dictophiles, j'espère que vous allez bien.

Ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas proposé de nouvelle dictée sur le thème de l'art,
presque 2 ans.

Alors, mais comme je sais que beaucoup d'entre vous aiment bien ce domaine,
le domaine de l'art, un peu beaucoup passionnément,
eh bien, on va y retourner aujourd'hui avec la dictée du mois,
si on peut dire.

Aujourd'hui, je vous emmène à la rencontre d'une artiste exceptionnelle.

Suzanne Valadon, sur laquelle il y a en ce moment une exposition au Centre Pompidou à Paris.

Et bonne nouvelle, il existe une visite guidée.

De l'expo faite par les 3 commissaires eux-mêmes,
je l'ai déjà partagé pour vous sur notre chaîne Billy Billy,
donc merci à YouTube, et je pense que certains d'entre vous l'ont déjà vu.

Pour les autres, pas de souci, vous pourrez la regarder après cette dictée si vous voulez en savoir plus.

Et c'est parti.

D'abord, le chapeau.

Résolument libre, la figure de Suzanne Valadon illustre la position de la femme artiste à la charnière entre les 2 siècles.

Celle qui fut modèle avant d'être pleinement artiste n'adhérera à aucun courant.

Si ce n'est peut-être le sien.

Riche de plus de 200 peintures et dessins,
l'exceptionnelle exposition Suzanne Valadon retrace son rôle précurseur,
souvent sous-estimé, dans la naissance de la modernité artistique.

La dictée est proposée aux apprenants d'entre B2 et C1.

Voici le vocabulaire.

Voyeurisme.

Balmuisette.

Camailleux.

Odalisque, Ingres, matisse, nonchalant.

Si vous êtes prêts, c'est parti pour la 1ère écoute.

À la marge des courants dominants de son époque,
le cubisme et l'art abstrait sont en germe,
alors qu'elle défend avec ardeur la nécessité de peindre le réel.

Suzanne Valadon place le nu, féminin comme masculin,
au centre de son oeuvre, représentant les corps sans artifice ni voyeurisme.

L'exposition Suzanne Valadon retrace cet itinéraire unique,
depuis ses débuts de modèle favorite du Tout Montmartre jusqu'à sa reconnaissance artistique,
véritable passeuse d'un siècle à l'autre.

Suzanne Valadon embrasse la ferveur parisienne du tournant du siècle,
ses cafés, balmusettes et cabarets,
et ses multiples révolutions artistiques,
intellectuelles et sociétales.

Elle met en évidence le caractère résolument moderne de l'oeuvre de Baladon,
1ère femme à peindre en grand format un nu masculin de face.

Cette plongée inédite dans son oeuvre dévoile aussi bien ses relations amicales et artistiques avec les peintres de la Bohême que son influence incontestable sur la scène artistique parisienne,
grâce au soutien actif de ses amis artistes et galeristes.

En 1923, lorsqu'elle réalise la Chambre bleue,
Suzanne Valadon est déjà une artiste reconnue par ses pères,
vivant de son travail.

Cette petite toile, au camail de bleu,
s'inscrit dans une série de portraits féminins réalisés à une époque où l'artiste explore le rapport entre identité personnelle et espace privé.

Avec la chambre bleue, Valadon bouleverse les codes habituels des représentations féminines de l'époque,
et notamment le motif orientaliste de l'odalisque,
cette femme quasi nue offerte au regard masculin,
peint entre autres par Ingres ou Matisse.

Contrairement aux nues sensuelles ou aux scènes idéalisées,
cette femme est représentée dans un moment de vie ordinaire.

Habillée d'un simple pantalon d'intérieur,
fonctionnelle et confortable, elle n'est pas là pour plaire ou être admirée,
mais pour elle-même, absorbée par sa lecture.

Sa posture, décontractée et nonchalante, suggère une affirmation de soi.

Son corps est lourd, loin des canons de beauté de l'époque, la cigarette rajoute à la transgression.

La chambre bleue, pardon, si la chambre bleue n'est pas officiellement un autoportrait,
on peut y voir une projection de ses idées,
de son expérience de femme affranchie des attentes sociales,
et peut-être une évocation subtile de sa propre vie intérieure.

Voilà, c'était la 1ère écoute, maintenant 2ème et 3ème écoute.

D'abord le titre.

Suzanne Valadon, un regard féminin.

Suzanne Valadon, un regard féminin.

À la marge des courants dominants de son époque.

À la marge des courants dominants de son époque.

Le cubisme et l'art abstrait sont en germe,
alors qu'elle défend avec ardeur la nécessité de peindre le réel.

Alors qu'elle défend avec ardeur la nécessité de peindre le réel.

Suzanne Valadon place le nu.

Féminin comme masculin.

Féminin comme masculin.

Au centre de son oeuvre.

Au centre de son oeuvre, représentant les corps sans artifice ni voyeurisme.

Point à la ligne.

Représentant les corps sans artifice, ni voyeurisme.

Point à la ligne.

Représentant les corps sans artifice.

Ni voyeurisme.

Point à la ligne.

L'exposition ouvrait les guillemets,
Suzanne Valadon fermait les guillemets,
retrace cet itinéraire unique.

L'exposition Ouvrez les guillemets Suzanne Valadon fermez les guillemets retrace cet itinéraire unique.

Depuis ses débuts de modèle favorite du Tout Montmartre.

Depuis ses débuts de modèle favorite du Tout Montmartre,
jusqu'à sa reconnaissance artistique,
point.

Jusqu'à sa reconnaissance artistique.

Point.

Véritable ouvrez les guillemets, passeuse fermez les guillemets, d'un siècle à l'autre.

Véritable, ouvrez les guillemets, passeuse, fermez les guillemets, d'un siècle à l'autre.

Suzanne Valadon embrasse la ferveur parisienne du tournant de siècle.

Suzanne Valadon embrasse la ferveur parisienne du tournant de siècle.

Fermez les guillemets.

Ah !

Qu'est-ce que j'ai dit !

Pardon, virgule.

Ses cafés, virgule, Balmusette et Cabaret, virgule.

Ses cafés, Balmusette et cabarets, et ses multiples révolutions artistiques,
intellectuelles et sociétales, point à la ligne.

Et ses multiples révolutions artistiques, intellectuelles et sociétales.

Point à la ligne.

Elle met en évidence le caractère résolument moderne de l'oeuvre de Valadon.

Elle met en évidence le caractère résolument moderne de l'oeuvre de Valadon.

Première femme à peindre en grand format un nu masculin de face.

Point.

Première femme à peindre en grand format un nu masculin de face.

Point.

Cette plongée inédite dans son oeuvre dévoile aussi bien ses relations amicales et artistiques.

Dévoile aussi bien ses relations amicales et artistiques.

Avec les peintres de la Bohême.

Avec les peintres de la Bohême, que son influence incontestable sur la scène artistique parisienne,
que son influence incontestable sur la scène artistique parisienne.

Sur la scène artistique parisienne, Grâce au soutien actif de ses amis artistes et galoristes,
point à la ligne.

Grâce au soutien actif de ses amis artistes et galeristes, point à la ligne.

Lorsqu'elle réalise la Chambre bleue,
Lorsqu'elle réalise la Chambre bleue,
Suzanne Valadon est déjà une artiste reconnue par ses pairs.

Suzanne Valadon est déjà une artiste reconnue par ses pères.

Vivant de son travail.

Vivant de son travail.

Cette petite toile, cette petite toile,
au camaïeu de bleu, au camaïeu de bleu,
s'inscrit dans une série de portraits féminin.

S'inscrit dans une série de portraits féminin réalisés à une époque où l'artiste explore le rapport entre identité personnelle et espace privé.

Réalisé à une époque où l'artiste explore le rapport entre identité, personnel, et espace privé.

Avec la chambre bleue, Valadon bouleverse les codes habituels des représentations féminines de l'époque,
valadon bouleverse les codes habituels.

Des représentations féminines de l'époque, et notamment le motif orientaliste de l'odalisque.

Et notamment le motif orientaliste de l'odalisque.

Cette femme quasi nue, offerte au regard masculin.

Cette femme, quasi nue, offerte au regard masculin, virgule.

Peint entre autres par Ingres ou Matisse, point à la ligne.

Point entre autres, par ingres ou matices, point à la ligne.

Contrairement aux nus sensuels ou aux scènes idéalisées, virgule.

Contrairement aux nues sensuelles ou aux scènes idéalisées,
cette femme est représentée dans un moment de vie ordinaire.

Cette femme est représentée dans un moment de vie ordinaire.

Habillée d'un simple pantalon d'intérieur.

Habillée d'un simple pantalon d'intérieur.

Fonctionnelle et confortable, elle n'est pas là pour plaire ou être admirée.

Elle n'est pas là pour plaire ou être admirée,
mais pour elle-même, mais pour elle-même,
absorbée par sa lecture, point.

Absorbée par sa lecture, point.

Sa posture, décontractée et nonchalante,
sa posture, décontractée et nonchalante,
sa posture, décontractée et nonchalante,
sa posture, décontractée et nonchalante,
sa posture, sa posture, sa posture,
sa posture, sa posture, sa posture,
sa posture, sa posture, sa posture,
sa posture, sa posture, sa posture,
sa posture, sa posture, sa.

Suggère une affirmation de soi.

Point.

Suggère une affirmation de soi.

Point.

Son corps est lourd.

Son corps est lourd.

Loin des canons de beauté de l'époque.

Point.

La cigarette rajoute à la transgression.

Point à la ligne.

La cigarette rajoute à la transgression.

Point à la ligne.

La cigarette rajoute à la transgression.

Point à la ligne.

La cigarette rajoute à la transgression.

Point à la ligne.

Si la chambre bleue n'est pas officiellement un autoportrait.

On peut y voir une projection de ses idées,
on peut y voir une projection de ses idées,
de son expérience de femme affranchie des attentes sociales,
de son expérience de femme affranchie des attentes sociales.

De son expérience de femme, affranchie des attentes sociales,
et peut-être une évocation subtile de sa propre vie intérieure.

Point final.

Et peut-être une évocation subtile de sa propre vie intérieure.

Point final.

Très bien, vous êtes invité à indiquer à la fin de votre dictée la source de ce texte.

Donc le texte est tiré et recomposé,
en quelque sorte, de 2 articles publiés sur le Centre Pompidou,
sur le site de Centre Pompidou.

Ces 2 articles ont été publiés le 4 décembre 2024 et le 20 décembre 2024.

Dernière écoute.

À la marge des courants dominants de son époque.

Le cubisme et l'art abstrait sont en germe,
alors qu'elle défend avec ardeur la nécessité de peindre le réel.

Suzanne Valadon place le nu, féminin comme masculin,
au centre de son oeuvre, représentant les corps sans artifice ni voyeurisme.

L'exposition Suzanne Valladon retrace cet itinéraire unique,
depuis ses débuts de modèle favorite du Tout Montmartre jusqu'à sa reconnaissance artistique.

Véritable passeuse d'un siècle à l'autre,
Suzanne Valadon embrasse la ferveur parisienne du tournant de siècle,
ses cafés, balmusettes et cabarets,
et ses multiples révolutions artistiques,
intellectuelles et sociétales.

Elle met en évidence le caractère résolument moderne de l'oeuvre de Valadon.

1ère femme à peindre en grand format un nu masculin de face.

Cette plongée inédite dans son oeuvre dévoile aux Sibzins ses relations amicales et artistiques avec les peintres de la Bohême que son influence incontestable sur la scène artistique parisienne,
grâce au soutien actif de ses amis artistes et galeristes.

En 1923, lorsqu'elle réalise la Chambre bleue,
Suzanne Valladon est déjà une artiste reconnue par ses pères,
vivant de son travail.

Cette petite toile, au camaïeu de bleu,
s'inscrit dans une série de portraits féminins réalisés à une époque où l'artiste explore le rapport entre identité personnelle et espace privé.

Avec la chambre bleue, Valadon bouleverse les codes habituels des représentations féminines de l'époque,
et notamment le motif orientaliste de l'odalisque.

Cette femme quasi nue offerte aux regards masculins, peint entre autres par Ingres ou Matisse.

Contrairement aux nues sensuelles et aux scènes idéalisées,
cette femme est représentée dans un moment de vie ordinaire.

Habillée d'un simple pantalon intérieur fonctionnel et confortable,
elle n'est pas là pour plaire ou être admirée,
mais pour elle-même, absorbée par sa lecture.

Sa posture, décontractée et nonchalante, suggère une affirmation de soi.

Son corps est lourd, loin des canons de beauté de l'époque.

La cigarette rajoute à la transgression.

Si la chambre bleue n'est pas officiellement un autoportrait,
on peut y voir une projection de ses idées,
de son expérience de femme affranchie des attentes sociales,
et peut-être une évocation subtile de sa propre vie intérieure.

Fin de la dictée.

Vous avez maintenant 3 minutes pour parcourir ce que vous venez de noter et éventuellement faire des améliorations.

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