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À la découverte du magnifique mais dangereux lac Baringo, au Kenya

Mon safari en solitaire dans la vallée du Grand Rift sera un périple extraordinaire de 800 km vers le sud,

au cœur des paysages les plus extrêmes au monde.

Mon objectif est de rejoindre l'un des lieux les plus prisés en ce qui concerne la faune sauvage,

les légendaires savanes du Serengeti.

Lors de cette étape, je vais devoir me mesurer aux rives impitoyables et aux eaux sauvages du lac Baringo et tenter d'atteindre sa pointe sud.

Si j'arrive au bon moment, j'assisterai à l'un des spectacles les plus impressionnants dont on puisse rêver.

À cette période de l'année, plus d'un million de flamants en migration viennent se poser au sud du lac.

C'est un spectacle unique et éphémère que je suis déterminé à observer.

Premier défi, me frayer un passage dans ce territoire sauvage.

Cette plante dispose de redoutables petits crochets.

Ce sont des prunelliers.

Leurs épines acérées dissuadent les herbivores d'en approcher.

Et elles rendent ma progression aussi lente que douloureuse.

Les épines s'accrochent au moindre contact.

Il faut prendre son temps pour passer.

Après une journée ici, je vais finir dans un triste état.

Ouais.

Pour tenter de traverser ce paysage difficile,

je me dirige vers les rives du lac,

espérant y trouver une végétation moins dense.

Et je me rends compte que je ne suis pas seul ici.

Regardez.

C'est... Un morceau de kaldich.

Le kaldich est le bateau traditionnel utilisé pour naviguer sur ce lac.

Le lac Baringo est le foyer de l'une des plus petites et des plus singulières tribus du Kenya.

Les Ilchamus.

Ce sont des agriculteurs et des pêcheurs passés maîtres dans l'art de construire des bateaux.

Depuis des siècles, ils parcourent les eaux du lac à leur manière incomparable.

Beaucoup d'entre eux vivent sur les îles que l'on trouve sur ce lac.

Ouais, ça fait un moment que j'ai pas croisé d'êtres humains.