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De nombreux personnages introvertis de la culture pop
sont acceptés et célébrés pour leur introversion.

Cependant, dans le monde réel,
les introvertis ne vivent pas cela tout le temps.

À l'instar du numéro musical d'ouverture de La Belle et la Bête,
où tout le village se moque de Belle,
l'introversion peut être perçue comme un problème ou un obstacle social
plutôt que comme un attribut excentrique.

Dans une société qui semble préférer les extravertis,
il peut être difficile d'être introverti.

Les personnalités extraverties sont préférées

aux personnalités douces et contemplatives.

Les écoles et nos emplois sont conçus pour répondre aux besoins des extravertis.

Les introvertis sont souvent contraints d'agir comme des extravertis.

Mais qu'est-ce qui rend ces deux types si différents ?

De nombreuses personnes se situent sur un spectre, quelque part entre les deux.

Pourtant, nous avons supposé que ces attributs dépendent de la manière
dont une personne se comporte avec les autres.

Or, ces caractéristiques sont liées à la manière
dont on réagit aux stimuli sociaux.

Scott Barry Kaufman, d' Imagination Institute aux États-Unis,
a expliqué les différences entre la façon
dont le cerveau d'un extraverti et d'un introverti
s'engage dans le système de récompense de la dopamine.

La dopamine est un neurotransmetteur
qui récompense les comportements et encourage à les répéter.

D'une certaine manière,
elle est également responsable des habitudes que l'on crée,
mais je m'éloigne du sujet…

En ce qui concerne les introvertis et les extravertis,
le cerveau d'un extraverti est motivé par des stimuli sociaux ou des récompenses
telles que la nourriture et le statut social.

Lorsqu'il est confronté à ces récompenses ou à l'attente d'une récompense,
le cerveau d'un extraverti connaît une activité neurologique plus intense.

Cette activité est agréable
et motive l'extraverti à recevoir davantage de stimuli sociaux.

Pour un introverti, l'expérience est différente.

Le cerveau d'un introverti est plus sensible aux augmentations de dopamine
et se laisse facilement submerger.

C'est pourquoi l'introverti s'éteint
lorsqu'il se trouve dans un environnement social trop stimulant.

Les introvertis ne s'épanouissent pas avec des doses saines de dopamine.

Ils préfèrent l'acétylcholine.

L'acétylcholine est un neurotransmetteur à libération lente
du système nerveux parasympathique.

C'est aussi la principale raison
pour laquelle une personne peut préférer une soirée tranquille
à la maison plutôt qu'une fête.

Selon une théorie, les introvertis auraient
plus de récepteurs d'acétylcholine que de récepteurs de dopamine.

Abstraction faite des différences neurologiques,
ni les introvertis ni les extravertis ne sont meilleurs,
et il n'existe pas d'introverti ou d'extraverti à proprement parler.

Comme nous l'avons déjà dit,
nous nous situons tous sur un spectre.

Certains penchent simplement d'un côté ou de l'autre,
tandis que d'autres se situent juste au milieu.

Mais pourquoi devons-nous choisir ?

En grandissant,
j'ai été amenée à croire que l'introversion était une mauvaise chose.

Mon entourage prenait souvent mon calme pour de la timidité.

Je redoutais souvent les réunions parents-professeurs
parce que les remarques étaient toujours :
"C'est une excellente élève, mais elle doit participer davantage",
comme si mon tempérament silencieux posait problème.

Les enseignants et les adultes
m'ont encouragée à m'affirmer et à être plus extravertie.

Je savais que je n'avais pas besoin de m'affirmer pour être extravertie,
mais j'ai fait l'effort de suivre leur demande.

Je parlais plus en classe, je participais à plus d'activités
et je passais pour quelqu'un d'excessivement sociable.

En réalité, j'étais fatiguée.

Ce n'est pas que je ne voulais pas être sociable.

Je préférais rester chez moi à lire plutôt que de sortir.

J'ai ignoré mon instinct et, sans m'en rendre compte,
j'ai limité mes forces.

Connu pour son introversion, Albert Einstein a dit
un jour que la monotonie et la solitude d'une vie tranquille stimulent l'esprit créatif.

Une étude de 2016 montre la relation entre l'acétylcholine
et l'apprentissage et l'encodage de nouveaux souvenirs et de nouvelles informations.

Par conséquent, lorsqu'un introverti se trouve dans un environnement calme et tranquille,
c'est là qu'il donne le meilleur de lui-même en matière de réflexion profonde.

Les sociétés occidentales préfèrent les personnes extraverties.

Par conséquent, nous supposons
que la personne qui parle le plus fort a les meilleures idées.

C'est à cause de ce préjugé que
les introvertis sont négligés pour les postes de direction,
mais de nombreux dirigeants respectés dans le monde entier étaient des introvertis :
Abraham Lincoln, Rosa Parks, Mahatma Gandhi,
Isaac Newton, Eleanor Roosevelt et Charles Darwin.

C'est donc souvent la personne à la voix douce qui détient les réponses.

Par conséquent, les introvertis font des leaders phénoménaux.

Les traits qui définissent les introvertis, comme le fait de savoir écouter
et de ne pas faire de micro-management, font d'eux de bons leaders.

Ils laissent à leurs pairs toute latitude
pour résoudre leurs problèmes et trouver leurs propres solutions.

Les introvertis peuvent être passionnés.

Ils se manifestent simplement différemment.

Alors qu'un extraverti peut être plus loquace,
les introvertis prennent généralement les devants
lorsqu'il s'agit de quelque chose qui leur tient vraiment à cœur.

Malheureusement, les introvertis sont obligés
de succomber aux pressions de la société.

Tout dans notre société,
des réunions obligatoires avec caméra sur Zoom
aux projets de groupe forcés, va à l'encontre des introvertis.

Pourtant, le monde a autant besoin d'introvertis que d'extravertis.

En tant que société, nous devrions encourager et écouter les introvertis,
car leurs idées peuvent changer le monde.

Comment intégrer les personnalités introverties dans la société ?

Faites-le nous savoir dans les commentaires.

Et, comme toujours, merci de nous avoir regardés !