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[每日听力]巴黎女孩在公寓| Yara Lapidus | 一位女孩一种风格

2021-08-20

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Dans le studio et l'appartement de la chanteuse Yara Lapidus

Je m'appelle Yara Lapidus.


Je suis née à Beyrouth, donc d'origine libanaise.


Je suis arrivée à Paris vers l'âge de 19 ans pour faire des études de stylisme.


La musique fait partie de ma vie depuis enfant puisque j'ai commencé à jouer de la musique très tôt.


J'avais deux choses dans ma tête : la mode et la musique.


La musique, c'était un peu ma passion cachée.


La scène, je faisais des cours de théâtre depuis que j'ai huit ans.


Mais mon rêve avoué, si tu préfères, c'était vraiment la mode.


J'ai commencé par les Beaux-Arts au Liban.


Et puis, la guerre arrivant, j'ai été un peu bousculée par tout ça et je suis partie plus tôt que prévu.


J'aime beaucoup ce quartier, le VIIIe.


Ça peut paraître un quartier touristique, mais pour moi, il y a un côté affectif parce que c'est ici que j'ai fait mes premières armes dans la mode.


J'ai été stagiaire chez Lapidus et j'ai rencontré Olivier.


Mon premier job, c'était chez Pierre Balmain, j'ai assisté Oscar de la Renta.


Donc, je connais chaque coin de ce quartier.


J'ai une relation, avec la mode, très très particulière, c'est que je suis d'apparence très sobre, et en réalité, il y a toujours quelque chose d'une grande fantaisie.


Donc, ça peut être au niveau des chaussures, au niveau des accessoires.


Si tu regardes ma garde-robe, elle est presque austère.


Tu dis : "Oh, mais tout est noir." "Ouais, tout est noir, mais regarde comme c'est coupé. Regarde la matière dans laquelle c'est."


Je peux avoir 10 pantalons noirs, par exemple.


Mais en réalité, chacun a sa matière particulière, sa coupe particulière.


Donc, j'ai un rapport très personnel, je ne suis pas la mode.


Je ne suis pas du tout une fashion victime.


En revanche, j'aime les très belles pièces et j'achète peu, mais j'achète beau.


Je vis avec Olivier Lapidus, mon mari, qui est donc designer et couturier, et on a un peu conçu cet espace à notre image puisque la plupart des meubles de cet appartement, c'est lui qui les dessine.


Pendant le déménagement, on avait cette lampe qu'on adorait.


Pendant les travaux, elle a été très malmenée, elle était même tachée et complètement défoncée.


C'est bête parce que j'aimais tellement la forme que j'ai dit à Olivier : "Vas-y, dessine-moi des petites fleurs dessus."


Et donc, il y est allé en un samedi comme ça, il y a passé toute la journée.


Ça, c'est toute mon enfance, parce que ces deux sculptures, celle-ci et celle-là, sont d'un sculpteur libanais qui s'appelle Basbous.


J'ai des parents artistes.


Ma mère est peintre, mon père est architecte et sculpteur.


Donc, ils s'échangeaient des œuvres.


Quand maman lui offrait une toile, il la remerciait avec un objet, que moi j'adore, que je trouve d'une sensualité inouïe, d'une douceur incroyable.


Et pareil pour la tête, là-bas, c'est un objet avec lequel j'ai grandi.


Quand j'étais petite, je courais, je voulais me jeter dessus, je voulais l'embrasser.


Je ne sais pas pourquoi maman me disait : "Non, Yara, tu fais un câlin."


C'est toute une histoire avec cette tête.


Il y a aussi mes petits ET que j'adore, qui me suivent depuis depuis des années.


Je ne sais pas pourquoi je les aime.


Peut-être qu'il y a un air de ressemblance.


Là, c'est le livre d'Annie Leibovitz.


Pour moi, c'est comme un tableau parce que tous les jours, je tourne une page et ça fait un tableau différent pour la journée, selon les humeurs.


Et aujourd'hui, j'ai fait honneur à Iggy, ce côté un peu torse nu qu'il fait souvent.


D'ailleurs, il m'avait emmené dans sa voiture en balade, à un moment donné, dans sa magnifique Rolls et, en conduisant, à un moment donné, il arrache son T-shirt.


Et c'est exactement ça.


C'est tout lui.


Je suis venue à la chanson, je dirais, presque par accident.


J'écris depuis l'âge de 18 ans, mais tu sais, à cet âge-là, tu n'y crois pas trop, tu le fais un peu en cachette.


Et puis, la vie m'a un peu bousculée puisqu'il y a 10 ans, j'ai eu un accident.


J'ai été opérée, ça a mal tourné.


Je me suis réveillée avec un bras complètement mort et je ne pouvais plus continuer mon métier de styliste-modéliste qui me passionnait, parce que je suis venue à Paris pour ça.


Et ne voulant pas rester sur cet échec, je me suis dit : "Je vais donner vie à mes textes, à ces textes qui dorment depuis plus de 20 ans." Et puis, la musique faisant partie de ma vie depuis le début, j'ai voulu devenir chanteuse, auteure, compositrice.


Il a fallu cet accident qui a fait qu'à un moment donné, je me suis dit : "OK, je ne peux plus faire du stylisme-modélisme.


Quelle est mon autre passion ?


C'est la musique, l'écriture.


Eh bien, soit, ça va être ça jusqu'à la fin des temps, j'espère."


J'ai besoin d'un petit nid à moi, j'y passe le plus clair de mes journées.


Tout démarre ici.


Je commence mes premières maquettes, mes premiers écrits avec tous les cahiers partout.


J'ai commencé à écrire un nouvel album au mois de mars dernier, puis c'est allé un peu vite parce que je ne faisais que ça.


Cet album devrait sortir dans quelques mois, entre le printemps et l'été, je dirais.


C'est un peu l'univers, on va dire, pop avec des influences orientales plus assumées que dans les albums précédents.


C'est vrai qu'il y a un décalage entre le salon-showroom qui est un peu aseptisé, on va dire, un peu trop blanc, un peu trop pur, et ici, le bazar.


Peut-être que ce bazar correspond un peu à mon intérieur un peu fou parce que ça ne se voit peut-être pas, mais il y a peut-être une chose qui est le lead dans ma vie, c'est la fantaisie.


Pas trop rangé, mais à la fois cohérent.


Il y a des petites images, quelques affiches de concerts, là, un peu de mon univers perso ou artistique.


Là, ce sont mes filles.


Ça, c'est un dessin que m'avait fait Joann Sfar.


Ça, c'est Thomas Lélu, qui est très très mignon, qui a beaucoup de talent. Ce livre aux éditions Fayard, qui est sorti avec plusieurs artistes suite à l'explosion qui a eu lieu à Beyrouth, donc j'ai écrit un texte qui est en train de devenir une chanson.


Et puis, c'est un endroit où je m'isole longtemps.


J'ai même une plaque, à un moment donné, qu'on m'a donnée dans un hôtel, Ne pas déranger.


Quand je m'enferme et qu'on essaie d'ouvrir et que je n'ouvre pas, c'est que ce n'est pas le moment.


Il faut attendre un peu.


Comme tout le monde, j'ai grandi avec les Beatles, mais John Lennon, c'est particulier parce que le papa d'Olivier, Ted, quand il était couturier dans les années 50-60, c'était son meilleur ami.


Donc, Olivier a grandi en les voyant à la maison.


Ils ont même monté une marque ensemble.


Devinez comment elle s'appelait ?


Apple, figurez-vous.


Ils avaient ouvert une boutique à Londres, mais ni l'un ni l'autre ne s'en était occupé.


Donc, Ted l'a habillé très longtemps, notamment pour la pochette d'Abbey Road.


C'est pour ça que j'ai beaucoup d'images de John et de Yoko, toujours habillés par mon beau-père qui est là. C'est la veille de leur mariage, avant d'aller à Gibraltar se marier.


Là, ce sont des photos que m'a données Henry Pessar qui est le photographe de John et de Yoko.


Donc, il m'en a dédicacé plein.


Ça, c'est le in bed où il a été appelé pour aller les photographier.


Ça, c'est une dédicace de John et de Yoko à Henry.


Après, il me l'a très gentiment donnée.


C'est émouvant parce qu'il a apporté ces images faites deux mois avant sa mort.


Ça me bouleverse vraiment.


Et puis, le hasard de la vie a fait que mon deuxième album, je l'ai enregistré à Abbey Road Studios, à Londres.


Et c'est sûr que c'est magique.


Il y a comme une histoire qui se fait.


Et puis, je suis le premier artiste à avoir eu l'autorisation de la famille Lennon d'adapter une chanson de John en arabe.


Donc, quelque chose comme ça, comme un fil rouge, qui me suit depuis très longtemps avec cet artiste que j'adore.


Ça, c'est des photos de mes séances de studio à Abbey Road.


Toutes les chansons étaient des musiques originales composées par Gabriel Yared, mais une des chansons, c'était la musique de 37°2 le matin, et j'ai voulu que ce soit un duo avec un homme.


Je cherchais cette voix rauque.


Un jour, je rencontre un tourneur formidable qui est Alain Lahana, et en parlant avec lui de cette chanson :


"Idéalement, ce serait Iggy qui la chanterait, mais je ne sais pas s'il voudrait, il est très spécial dans ses goûts. Et puis, écris-lui un mail."


J'ai écrit le mail et je reçois cet SMS d'Iggy il y a un été et demi :


"Bien sûr, je veux chanter la chanson et je vais la chanter avec toi en anglais et en français. Viens à Miami, prends ton billet et je te retrouve."


Et voilà comment je me suis retrouvée à Miami.


À un moment donné, quand il prononçait en français les ent, il chantait les ent.


Je ne savais pas trop comment lui dire qu'il ne fallait pas.


Et puis, à un moment donné, il m'arrête, il me dit : "Je crois que tu n'as pas compris. Je suis en train de chanter tes mots et il faut qu'ils sonnent comme tu l'entends."


Et j'étais scotchée par cette humilité qui est le propre des très très grands.

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