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2021-07-20
Élisabeth Vigée Le Brun
Petits Secrets d'Artistes
On a tous déjà vu des portraits de monarques pré-Révolution française mais surtout de Marie-Antoinette :
Marie-Antoinette dit « à la Rose »,
Portrait avec ses enfants,
En robe à panier en satin blanc.
Mais savons-nous vraiment qui les a peints ?
Son style au naturel, très rococo, les textiles qui flottent et cette luminosité façon poudre lumineuse « Chanel ».
Une femme révolutionnaire (mais pas Révolutionnaire) :
(Une femme ! ) Oui, c'est Élisabeth Vigée Le Brun !
Une pionnière de l'art du portrait.
C'était pourtant pas facile car à cette période les femmes n'étaient pas du tout destinées à être des artistes !
À 12 ans : son père, artiste aussi, meurt accidentellement et Élisabeth, en deuil, décide de se consacrer complètement à sa passion : la peinture et le pastel !
(C'est triste. ) Mais attends.
À 15 ans elle est déjà une « portraitiste professionnelle » et les commandes s'enchaînent !
(Trop forte ! ) Élisabeth a une clientèle cosmopolite et même internationale !
Mais en 1778 une autre femme va changer son destin.
(Qui ? ) Marie-Antoinette :
« Élisabeth, je te nomme peintre officielle de la reine, donc. . . de moi ! »
Elle aurait pu obtenir une pension et un titre noble, mais non !
À la place, elle demande de l'aide pour entrer à l'Académie Royale, où il n'y avait que quatre autres femmes.
Elle est admise… mais sans titre honorifique !
(Dommage. ) Élisabeth continue à réaliser les portraits des monarques, mais pas que.
En 1782, inspirée par Rubens, elle réalise son Autoportrait au chapeau de paille, où elle regarde de face le spectateur !
(Elle me regarde ! ) Mais un autre portrait en 1782 lui ramène un petit scandale :
Le Portrait de la duchesse de Polignac.
A priori rien de trop choquant. C'est un portrait de la Duchesse avec une robe blanche avec châle noir … mais un détail ne passe pas !
(Quoi ? ) La duchesse est très … détendue … et souriante… et on voit… ses dents ! !
Un risque énorme pour la période et pour une femme artiste !
En 1789, les Révolutionnaires arrêtent Marie-Antoinette.
Comme elles étaient très amies, Élisabeth part en exil en Italie puis en Autriche.
(Hallo Wien ! ) Ensuite elle s'installe en Russie, à Saint Pétersbourg où sa réputation l'avait précédée.
Elle a eu du mal à se faire une place dans la haute société,
mais des commandes royales l'aident à refaire fortune depuis l'exil.
Car oui, Élisabeth n'était pas juste une femme artiste,
elle était aussi financièrement indépendante et avec un don pour le business !
(Dur pour l'époque ! ) Et hop en 1800 c'est le retour en France.
(Bienvenue ! ) Mais pas facile de retrouver sa position.
« Je n'essayerais point de peindre ce qui se passait en moi lorsque je touchais cette terre de France
que j'avais quittée depuis douze ans : la douleur, l'effroi, la joie qui m'agitaient tour à tour … »
Le marché de l'art a changé… mais son statut lui permet d'obtenir des commandes de la famille impériale.
(Retour vers le passé ? ) Ok Marty !
En 1835, elle publie son autobiographie, « Souvenirs »,
où elle raconte sa vie d'artiste et de femme émancipée.
Élisabeth, l'artiste qui peignait les sourires dans une période trouble, meurt en 1842.
« Mon coeur a de la mémoire. » Élisabeth Vigée Le Brun
Et bah voilà, maintenant on en sait un peu plus sur cette artiste si connue.
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