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Ce dimanche matin, à Lille, l'imperméable est de rigueur.

Mais, au milieu de cette grisaille, il y a un endroit dans lequel on a toujours le moral.

- C'est du fermier. - Je vous mets de la sauce des oignons ?

- Je vous mets un poulet fermier ? Bonne journée !

Ici, on joue du parapluie pour acheter son poulet rôti.

Philippe en vend au kilomètre dans sa rôtisserie ; une affaire de famille depuis 30 ans.

- Il faut que le poulet, il soit bien cuit à cœur et bien cuit à l'extérieur. Là, il est cuit.

Là, il est bien cuit. Mais, on a l'habitude, on a plus besoin d'écarter, comme ça. Pour rendre ses clients accros. . .

- On rajoute les épices, qu'on met à l'intérieur du poulet, pour le cuir. C'est mon beau-frère qui a mis ça au point et c'est un mélange de 26 épices.

C'est pour ça que le dimanche, ils apprécient le poulet.

Les Français et le poulet, c'est une histoire d'amour !

- C'est une petite chair bien tendre et puis, qui nous fait du bien. Nous en consommons, en moyenne, plus de 15 kilos par an et par personne. Chez le boucher ou au supermarché, on trouve tous les prix. Comment choisir un bon poulet, en fonction de son budget ? En cuisine, vous verrez qu'il est possible, avec quelques ingrédients simples, de transformer sa volaille en plat gastronomique. - Il vous faut de la sauce avec ?

- Oui, s'il vous plait, des oignons.

Adrien et ses amis étudient à Roubaix.

Le dimanche, ils ont l'habitude de venir dévorer des poulets en bandes. L'avantage de ce marché lillois, c'est de pouvoir déguster son festin directement dans les cafés voisins.

- Bon appétit ! Avec les doigts, c'est encore meilleur !

Pour ce groupe d'étudiants, c'est un repas pratique.

- C'est un peu galère à cuisiner ; ben là, il est déjà tout fait. - Moi, je veux la cuisse, moi !

Je me battrais pour l'avoir ! Et économique ! - 7,50 pour 2 personnes, et il va en rester, c'est sûr, large !

- On va ramener chez nous et on mangera plus tard. Froid avec de la mayonnaise ! 4 euros le repas, encore moins cher qu'au fast-food, et avec une surprise, en prime.

- Je jouais à ça avec mes frères et soeurs.

Et voilà, j'ai gagné encore !

Sous les halles du marché, Cathy Bouchon est une experte des volailles. Elle choisit les produits de sa boucherie avec soin et va nous aider à faire le tri.

- Je vous mets un peu de sauce ?

Car, sur son étal, on trouve de tout !

Du poulet à 6,50 euros jusqu'au poulet de Bresse, vendu 41 euros pièce. - Évidemment, la Rolls Royce du poulet, c'est le poulet de la Bresse. C'est le poulet parfait !

Pour avoir le droit de porter cette appellation, les poulets de Bresse sont élevés en plein air au moins 120 jours et exclusivement nourris avec des céréales et des produits laitiers. Derrière ce poulet des grandes occasions, on trouve toute une gamme de poulet fermier Label rouge, ce qui garantit 80 jours d'élevage minimum.

Ils sont vendus à partir de 8 euros le kilo.

Ici, on a un poulet de Bourgogne.

C'est un poulet noir, quatre noir.

C'est un poulet qui est très parfumé au niveau du goût.

J'ai pour les jaunes, contrairement à ce qu'on pense, ils n'ont pas que du maïs dans leur alimentation.

Ce sont des volailles qui font naturellement une chair qui est jaune. Les consommateurs ne connaissent pas forcément toutes les catégories de volailles. Dans ce cas, je leur conseille de goûter tous les poulets.

Chacun peut trouver un poulet adapté à son goût et à son budget.

Là, c'est le poulet prêt à cuire tué aux alentours de 60 jours.

C'est un poulet qui fait 6 euros 50 dans cette catégorie.

Des poulets prêts à cuire.

Mieux vaut se méfier des prix les plus bas, car après cuisson, la différence de qualité peut être importante.

La preuve avec André Boucher, le mari de Cathy Boucher depuis 34 ans. Il a passé sur le gril deux poulets bas de gamme avant cuisson. Il pesait tous les deux un kilo deux cent.

On voyer la tenue. 840. Le poulet bas de gamme.

On le voit tout de suite, il se tient moins bien.

Là 740. Sur ce texte la volaille bas de gamme a perdu pratiquement 100 grammes de plus.

André a son explication.

Ceux là sont certainement nourris avec des farines.

Les autres sont nourris avec des céréales pas la même chose. Pour faire votre choix parmi des poulets industriels.

Privilégiez ceux dont l'étiquette contient le plus d'informations. Par exemple, les logos produits certifiés ou

Label rouge vous garantissent une alimentation sans farines animales. Un poulet qui a un bon aliment qui est mieux qui a le gamme. à la découpe, c'est le même constat. On va faire le poulet bas de gamme.

J'utilise le ciseau mais pour un peu.

J'en aurais même pas besoin. Ça se défait tout seul.

Au niveau des Blancs, on voit.

C'est assez détendu.

La cuisse, ça se tient beau.

Voilà ça. C'est un très, très bon test.

Tandis que pour 30 centimes de plus, on constate que les poulets ici quand même, quand on le coupe, y a l'apparence d'un poulet.

Et pourtant, à l'achat, la différence entre ces deux poulets est minime. Les 30 centimes y sont. . .

Ils sont justifiés. Parce que là, on a quand même un bon produit à l'arrivée par rapport à celui là qui est tout mou.

Moralité il vaut mieux payer un petit peu plus cher pour un

Chair poule. Stéphanie, elle, ne cuisine que des poulets fermiers. Ce soir, elle a invité trois copines à dîner.

C'est une recette de Michel Guérard. Michel Guérard. C'est cuisinier étoilé des Landes de la région à faire un poulet rôti et surtout un poulet farci avec une farce sous la peau du poulet, qui va lui donner un côté super tendre et savoureux.

Commencer par hacher du persil et de la ciboulette.

Ajouter de l'estragon et mixez le tout avec du beurre à température ambiante.

Et puis, on obtient un beurre d'une jolie couleur verte et surtout très parfumé.

Dans une poêle, faire dorer des champignons, de l'ail et des échalotes va vers le fait qu'on vient de terminer.

Je vais rajouter mon là.

J'ai la petite préparation aux champignons, échalotes, Yaourt, Re-mixer tous les ingrédients.

Maintenant il reste plus qu'à farcir le poulet. Pour farcir son poulet sous la peau, Stéphanie va devoir la décoller.

Elle pratique une incision au niveau de la cuisse, puis glisse sa main entre la peau et la chair pour créer une poche. Moi je peux faire à la main. Je trouve ça plus facile qu'amener entre la cuillère pour aller vraiment au bout. Maintenant qu'il a pris des couleurs.

Le poulet est prêt à être enfourné.

Stéphanie a le cuir sur une grille au dessus d'une plaque de légumes de saison. Pendant la cuisson. le jus de la volaille va confierais les légumes.

Là, c'est parti. J'ai mis le four à basse température entre 150 et 160. Comme ça, ça va éviter que la peau du poulet craquelle et au bout de dix minutes, un quart d'heure.

Je vais monter à 180 degrés.

Et puis, c'est parti pour une heure et quart de cuisson. Au milieu de la cuisson,

Stéphanie retourne son poulet, conseille, sera bien côté.

Encore 40 minutes de patience et voilà le résultat.

Bon, c'est super. Parce que quand la pop a éclaté, on a vraiment des pièces qui sont jolie à présenter.

On trouve ça bien appétissant.

En espérant que les convives ont apprécié.

Pour les amis de Stéphanie, cela valait il le coup de venir?

Verdict? Ça rend le poulet moins sec, le fait qu'il n'a plus besoin de moutarde de quoi que ce soit autour.

C'est vraiment, ça, c'est vraiment très, très équilibré.

Donc voilà, moi, je suis contente.

Entre amis ou en famille. A vous de mettre la main à la pâte.