arinar
2016-05-08
Jean-Christophe Victor, présentateur
Une fois encore, la Chine change. Alors, peut-être politiquement avec le renouvellement de ses dirigeants, mais sûrement économiquement car il y a plusieurs signaux qui indiquent que les 30 Glorieuses qu'elle vient de vivre sont maintenant derrière elle.
Or, on le sait, tout changement interne en Chine a désormais des conséquences mondiales.
Regardez ce premier graphe : il nous montre l'évolution du produit intérieur brut chinois ces 50 dernières années.
Et le démarrage, on le voit sur la courbe, c'est le début des années 80 avec les réformes économiques lancées par Deng Xiaoping.
Ainsi, de 1980 à 2004, environ 500 millions de Chinois seraient sortis du seuil de pauvreté qui est de 1 dollar par jour et par personne selon la Banque mondiale.
Or, 500 millions de Chinois, cela représente tout de même 7 % de la population mondiale, ce qui mécaniquement a entraîné une réduction de la pauvreté à l'échelle mondiale.
En fait, sur une cinquantaine d'années, le taux de croissance moyen du PIB chinois a été d'environ 8 %.
Mais une telle croissance a aussi des conséquences négatives. On va donc tenter de repérer quelques signes qui montrent un essoufflement de l'économie chinoise.
D'abord, le modèle de croissance chinois s'est largement reposé sur la demande extérieure : les exportations de marchandises se dirigeant principalement vers l'Asie et l'Océanie, vers l'Europe et vers l'Amérique du Nord.
Or, la crise économique mondiale a entraîné une chute de croissance des économies américaines, européennes et asiatiques, révélant ainsi la trop grande dépendance de la Chine vis-à-vis de la bonne santé économique du reste du monde.
Conséquence de cette baisse de la demande mondiale : le taux de croissance du PIB chinois a sensiblement baissé en 2008.
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