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Pourquoi les attentats de Bruxelles sont un tel choc ?
Bruxelles, la capitale de la Belgique, a été frappée, mardi matin, par 2 attaques terroristes suicides qui ont fait au moins 31 morts et des centaines de blessés à l’aéroport international et dans une station de métro de la ville. Les mesures de sécurité sont renforcées dans plusieurs pays d’Europe.
Le nombre de victimes
À l'heure où nous rédigeons cet article, les 2 explosions qui ont secoué l'aéroport international Zaventem de Bruxelles ont fait au moins 11 morts. L'explosion qui s'est produite dans une station de métro de la ville a tué au moins 20 personnes. On compte aussi des centaines de blessés. C'est un très lourd bilan humain.
Le choix de l'heure
Les terroristes ont frappé à 8 heures, une heure de très grande affluence dans cet aéroport qui est le plus grand de Belgique et le 14e plus gros d'Europe. Chaque matin, des milliers de passagers, dont de très nombreux hommes et femmes d'affaires, y transitent pour rallier une autre métropole internationale.
Le choix de la ville
Bruxelles n'est pas n'importe quelle ville. Elle est considérée comme la « capitale » de l'Europe puisqu'elle abrite les lieux où s'exercent les principaux pouvoirs de l'Union européenne : la Commission, le Parlement et le Conseil européens. Géographiquement, elle est aussi au centre de l'Europe. En frappant la capitale belge, les terroristes ont ainsi voulu frapper notre continent, et les valeurs que défend l'Union européenne : la liberté, la démocratie, l'égalité des droits.
Autre explication possible : Bruxelles est la ville tout près de laquelle a été arrêté, vendredi dernier, le terroriste Salah Abdeslam. Les attentats de mardi sont peut-être en lien avec l'opération de police qui a permis d'interpeller ce suspect de premier ordre.
Le choix du lieu
En choisissant d'attaquer un aéroport international, les terroristes font un « pied de nez » à toutes les mesures de sécurité qui sont déployées à l'intérieur des avions. Leur message est clair et pourrait être résumé ainsi : « Nous nous adaptons. Nous pouvons frapper quand même et paralyser en quelques minutes une capitale aussi puissante que Bruxelles. »