法语助手
2018-06-05
Le système éducatif
En France, l'école est obligatoire entre 6 et 16 ans.
Une grande majorité des jeunes Français est scolarisée dans un établissement public, où l'enseignement est laïc et gratuit, mais environ 17% des élèves fréquentent des écoles privées.
Ces institutions, aussi appelées « écoles libres », et pour la plupart gérées par l'Eglise catholique, sont largement subventionnées par l'Etat.
Le système scolaire français est centralisé, il existe un seul ministère de l'Education nationale.
Les programmes scolaires sont donc identiques dans tout le pays, de même que les éprouves du baccalauréat.
Avant la scolarisation, les enfants vont généralement à l'école maternelle.
Celle-ci est divisée en petite, moyenne et grande section. Les enfants s'y initient aux travaux manuels et à la vie de groupe, comme les petits Allemands ; mais ils abordent aussi, pendant la dernière année, la préparation à la lecture.
L'enseignement préélémentaire est facultatif, mais les Français sont très nombreux à inscrire leurs enfants dans les classes maternelles dès l'âge de 3 ans.
L'enseignement primaire (ou élémentaire)
Il dure cinq ans et comprend trois cycles : le cours préparatoire (CP), les cours élémentaires (CE1 et CE2), et les cours moyens (CM1 et CM2).
Les matières enseignées à l'école primaire sont la lecture, l'expression orale et écrite, le calcul, l'histoire de France et la géographie, les sciences et la technique, le dessin, l'éducation civique, le chant et l'éducation physique.
La journée scolaire commence plus tard qu'en Allemagne, mais les cours ont lieu le matin et l'après-midi.
A midi, les élèves peuvent manger à la cantine scolaire.
L'enseignement secondaire
Le premier cycle du second degré : lorsqu'ils quittent l'enseignement primaire, tous les élèves vont au collège.
S'ils ne redoublent pas, ils y passent quatre années, de la classe de 6e à la 3e (en France, on compte les classes en sens inverse).
En 6e et 5e (cycle d'observation), les matières enseignées sont les mêmes pour tous.
Les disciplines de base sont le français, les langues vivantes étrangères et les mathématiques.
La 4e et la 3e constituent un cycle d'orientation, où les collégiens peuvent choisir différentes options.
A la fin de la 3e, les élèves passent un examen : le brevet des collèges.
Après le premier cycle, les jeunes peuvent quitter l'école pour faire un apprentissage, ou s'orienter vers le second cycle
Les filles ont plutôt tendance à opter pour cette solution, alors qu'on enregistre une forte proportion de garçons dans les centres de formation des apprentis.
Les élèves qui décident de continuer le lycée ont le choix entre plusieurs établissements scolaires.
Le second cycle court : le lycée professionnel (LP) prépare, en deux ou trois ans, à l'entrée dans la vie professionnelle en tant qu'ouvrier ou employé qualifié, après l'obtention d'un BEP (brevet d'études professionnelles) ou d'un CAP (certificat d'aptitude professionnelle).
Ces diplômes peuvent mener à un bac professionnel.
En France, l'apprentissage dans une entreprise est plutôt rare, la formation professionnelle se faisant en grande partie dans les LP.
Le second cycle long : les élèves qui choisissent cette voie entrent au lycée, où ils préparent en trois ans un baccalauréat ou un brevet de technicien.
D'après leurs goûts et leurs capacités, ils optent pour l'une ou l'autre des sections proposées : bac économique et social (ES), littéraire (L), scientifique (S), etc.
Les lycéens passent leur bac après 12 ans de scolarité.
Cependant, l'épreuve de français, obligatoire pour tous, n'a pas lieu, comme les autres, à la fin de la terminale, mais à l'issue de la 1ere .
Le baccalauréat est le diplôme qui permet de faire ses études à l'université et les jeunes sont de plus en plus nombreux à vouloir le décrocher.
Il est vrai que ceux qui quittent le système éducatif en cours de route se retrouvent sur le marché du travail sans qualification, et sont les premiers touchés par le chômage.
Mais le nombre croissant de candidats au bac pose aussi des problèmes.
Obtenir une plus grande proportion de bacheliers par génération, cela suppose un enseignement de masse, dans des lycées surpeuplés où règne l'anonymat.
Les classes sont surchargées, et le manque d'effectifs a des conséquences néfastes sur la qualité des cours.
On assiste à une baisse de niveau des études secondaires.
Il devient aussi de plus en plus difficile aux professeurs de transmettre à leurs élèves une culture générale approfondie, en raison des nombreuses spécialisations qui visent à adapter l'école aux besoins de la vie professionnelle.
De plus, les emplois du temps très chargés et les devoirs à faire après les cours de l'après-midi laissent peu de place aux activités extrascolaires.
C'est pourquoi les enseignants, les élèves et les parents sont nombreux à élever la voix pour réclamer une réforme de l'organisation scolaire.
Un autre phénomène qui a pris de l'ampleur depuis les années 90 est celui de la violence en milieu scolaire.
On constate avec une certaine inquiétude qu'elle es en hausse parmi les 10 à 17 ans, et qu'elle concerne de plus en plus de filles.
Cette forme de délinquance, qui se traduit par des détériorations ou destructions de matériel, par des agressions sans but apparent, mais aussi, assez couramment, par des actes de racket, est souvent le fait de jeunes défavorisés, qui expriment ainsi leur refus de la société dans laquelle ils vivent et de l'autorité sous tûtes ses formes.
Dans ces conditions, il semble impossible de résoudre ce problème sans s'attaquer à ses causes profondes.
L'enseignement supérieur : c'est l'enseignement dispensé dans les universités, les Grandes Ecoles et certains établissements spécialisés.
On y compte 56% de femmes.
D'une manière générale, les jeunes d'aujourd'hui sont plus diplômés que leurs aînés.
On distingue trois catégories d'études universitaires : les études universitaires générales : elles se font p. ex. en faculté (fac) des lettres, de droit, de sciences économiques.
Elles sont divisées en trois cycles : un premier cycle de deux ans permet d'obtenir un diplôme d'études universitaires générales (DEUG) ; un second cycle mène en un an à la licence, en deux ans à la maîtrise.
Le troisième cycle est destiné à ceux qui veulent acquérir une plus haute spécialisation professionnelle ou une formation à la recherche.
Les études en IUT (institut universitaire de technologie) : les étudiants qui ne veulent pas poursuivre leurs études trop longtemps peuvent y préparer, en deux ans, des diplômes de techniciens très appréciés sur le marché de l'emploi.
Les études menant aux professions de la santé (p. ex. médecine, médecine dentaire, pharmacie) : il n'y a pas de numerus clauses à l'entrée, mais une sélection très sévère se fait par concours en fin de première année.
Les Grandes Ecoles ont pour but de former les futurs cadres supérieurs et hauts fonctionnaires du pays, les ingénieurs très qualifiés, les chefs d'entreprises, les scientifiques de haut niveau.
Après un à deux ans de classes préparatoires, les candidats doivent passer un concours d'entrée extrêmement sélectif pour avoir accès aux Grandes Ecoles.
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