法语助手

Je m'appelle Diane Goldstein, j'ai 43 ans, j'habite avec mon mari et mes deux enfants dans le 16e. J'ai toujours habité dans le 16e. On peut dire que je suis born and raised in the 16th.

J'ai créé la marque Monoki en 2017, qui est une marque résolument tournée vers la spiritualité, le mysticisme, le bohème et les voyages.

J'adore apporter dans mes créations tout un monde d'inspirations autour de l'astrologie. que j'ai décidé d'étudier depuis quelques années, l'astrologie et le tarot.

J'ai cette notion de citoyenne du monde ; lorsque je crée, pour moi, le monde est à portée de main et j'aime pouvoir à travers mes voyages chiner des tissus, des pierres surtout. Les pierres, je les trouve principalement à Jaipur, en Inde, qui est un peu la plaque tournante de l'Inde pour tout ce qui est joaillerie.

Je trouve aussi de très beaux cotons là-bas, mais j'aime bien mélanger. Tout ce qui est toile de veste, de coton vient de Los Angeles, en Californie. Donc, c'est un vrai mélange des genres entre l'ouest et l'est, tout simplement, la Californie mélangée avec l'Inde, et là où tout se passe, c'est dans le 16e arrondissement de Paris. Venez, je vais vous montrer.

Nous sommes dans un appartement de facture effectivement classique avec du parquet, des moulures, les cheminées qui sont dans chaque pièce, mélangés avec le côté bohème et mystique qui m'habite, ce qui est très important. Beaucoup d'objets mélangés qui cassent les codes du classique.

Je suis créatrice, j'ai voyagé à travers le monde et j'ai ramené beaucoup de choses, dont des coussins chinés un peu à travers le monde.

Celui-ci notamment vient d'une tribu d'Ouzbékistan, qui était assez folle, assez incroyable. Ici, c'est un autel qui est vraiment très important, qui m'est très précieux, sur lequel j'ai mis deux coussins qui viennent d'Inde, très confortables.

Et j'adore mélanger les textures, ainsi que les imprimés. C'est en fait un endroit qui va appeler à la réflexion, à la déconnexion aussi. C'est un lieu très inspirant pour moi.

Mon assistante, qui est aussi artiste et brodeuse, ainsi que tattoo designer, m'a fait ce très beau tableau qui est tout en tissu et elle l'a brodé elle-même.

C'est un couple d'amoureux qui représente Yohann et moi-même, je l'adore.

Cette pièce qui a été trouvée dans le désert Navajo, entre la frontière mexicaine et américaine, Dallas, je l'ai ramenée avec moi dans ma valise. C'était assez difficile de la ramener, mais je l'ai fait.

Ici, c'est une pièce qui était initialement la salle à manger, et cette salle à manger est devenue dorénavant mon atelier, où je fais tout. Tout est produit ici artisanalement.

Je voue une passion avec mon papa à l'art, et d'ailleurs surtout à Pierre Soulages. Donc, on s'est fait une petite battle avec mon père. C'était celui qui allait interpréter à sa manière Soulages.

On a le Soulages classique, ici, vu par mon père, Jacques Goldstein, architecte, et le mien, qui est un peu plus fantaisiste et un peu plus baigné dans les années 50, on va dire, qui est, si vous le voyez bien, au-dessus d'un autel.

C'est très important pour moi d'avoir des petits coins précieux, des petits coins un peu secrets aussi. On a toujours une touche de lumière chez moi, au sol ou au-dessus.

Grâce à cette touche de lumière, on voit quand même des éléments décoratifs assez jolis, délicats. On a toujours des touches de couleur et de protection, avec aussi ce joli grigri. C'est un œil qui est très joli.

Il y a un mélange amérindien et grec dessus. Le mélange des genres est aussi quelque chose que j'affectionne tout particulièrement. Là, nous sommes dans ma chambre.

Cette chambre, je la voulais vraiment comme un boudoir, avec des couleurs apaisantes, complètement décalée par rapport au salon et à la salle à manger, et qui soit comme un havre de paix. Je voue une passion pour les illustrateurs, dont Antonio.

J'adore avoir toutes ces touches de couleur avec moi. Cette illustration repose sur un stool qui fait partie d'un duo avec le fauteuil et le stool de Charles Eames de 1978.

Il y a cette coiffeuse de début de siècle qui date de 1920, que j'ai chinée aussi aux puces de Saint-Ouen, qui est venue avec son socle en marbre, tout ensemble, et le petit stool recouvert de cuir aussi.

J'ai posé des petits accessoires très jolis sur de l'agate et je mets tous mes accessoires au quotidien. Alors, je change, il y a beaucoup de choses qui évoluent, qui changent.

Alors là, malheureusement vous le voyez, c'est le barda de Iyengar. Donc, c'est tout un petit autel, une fois de plus.

Je suis une férue de yoga et j'ai été initiée au yoga Iyengar et il y a beaucoup de matériel pour le yoga Iyengar. Je pratique quand même assez quotidiennement, je pense facilement tous les jours, si ce n'est tous les deux jours.

Ma relation à la mode est intimement liée à moi-même et à ma relation aussi avec ce que j'ai voulu faire dans mon appartement, à savoir des pièces cosy, des pièces connectées spirituellement, des mélanges de genres.

C'est pour ça que dans mon vestiaire aussi, j'aime bien mélanger des pièces masculines, des pièces assez classiques, des fantaisies avec des robes, des envolées lyriques, un vrai mélange de genres et de styles que j'aime et que je retrouve dans mon appartement qui a aussi cette connexion spirituelle, et qu'on retrouve dans la collection.

Pendant que je vous parle, je suis en train d'allumer mes bougies d'intention. Je vais vous montrer tout le système, à savoir allumer des bougies afin de faire des prières et je nettoie l'espace très souvent avec du palo santo, qui est un bois purificateur très puissant.

En fait, dès qu'il commence à arrêter de fumer, je le fais tournoyer dans les airs, et je sens cette aura de protection autour de moi et derrière moi et qui embaume tout l'appartement et qui laisse toujours ces odeurs incroyables.

Alors, il faut savoir que l'incantation, c'est un moment très personnel. Je divulgue un peu ce moment avec vous, mais c'est vraiment un secret.