法语助手

Oh bonjour. . .

Aujourd'hui on va. . . parler de cette couverture-là. . .

Cette couverture-là c'est celle du Monde de Sophie, écrit par Jostein Gaarder et publié aux éditions du Seuil. Si vous voulez en savoir un peu plus sur ce roman philosophique, allez voir la vidéo que je vous ai montrée à l'instant.

Cette couverture contient des rabats. Le premier montre une photo de l'auteur en noir et blanc ainsi qu'un résumé sur sa vie et son œuvre, notamment le livre qui nous intéresse ici.

Écrit en blanc, typo sérif, sur un fond bleu pas tout à fait uni que l'on retrouve sur toute la couverture ; le bleu symbolise l'eau, l'air, l'espoir. . . la vie.

En bas, le nom de l'illustrateur, Jeffrey Fisher dont vous trouverez le lien vers le site Internet dans la description. Le second rabat présente un extrait du livre écrit dans la même typo sur le même fond, où Sophie s'interroge, ainsi que sa maman, sur l'existence. . . l'une des questions principales de la philosophie. Regardons ce que donne cette couverture à plat, entière.

Alors là c'est un montage mais on voit tout de même qu'il ya une continuité, surtout dans le fond (bon, OK, mon montage n'est pas top, OK, OK).

Le dos présente en haut, sur un fond rouge orangé, le titre du livre et le nom de l'auteur, centrés, avec une écriture style faite main, en partie noire et sérif, en partie beige jaune et bâton majuscules, couleur qu'on retrouve ailleurs sur la couverture, notamment en-dessous dans le personnage sans visage, celui d'une femme ou plutôt d'une jeune fille, puisque je pense qu'il s'agit de Sophie, le personnage principal du roman, personnage en robe ou jupe, aux cheveux roux et aux vêtements de la même couleur.

Puis le logo de l'éditeur en dessous, fait main aussi, sur fond rouge orangé qui s'insère donc parfaitement avec le reste.

La 4ème de couverture nous présente, toujours sur le même fond, comme de la peinture bleue--on distingue les traces du passage d'un pinceau-- un dessin de boîte à lettres de laquelle sortent (ou entrent ? ) des sortes de fils sur lesquels sont posés, écrits des noms de philosophes, entre autres : Aristote, Berkeley, Démocrite, Locke, Darwin, et un mystérieux zsche, qui n'est autre que Nietzsche, mais dont le nom a malheureusement été tronqué (on ne voit pas le début sur le rabat).

Les initiales sont écrites en rouge-orangé, elles sont en quelque sorte assorties à la boîte à lettres, le reste est écrit dans un orange pâle, et la typo est celle qu'on avait déjà vue sur le dos.

En haut à droite, un carré comme peint par-dessus, en jaune-beige, et où on retrouve un autre extrait présentant une interrogation philosophique, le qui nous-sommes et pourquoi existons-nous, qui résume finalement assez bien le pourquoi de la philosophie elle-même.

En bas, toujours ce logo fait main sur fond rouge, centré, que l'on retrouvera aussi à l'avant et oui le prix est en francs, et alors ? ) Passons maintenant à la 1ère de couv', ce que l'on voit en général quand le livre est en facing, ce qui nous est présenté sur catalogue papier ou en ligne.

En haut à gauche, de nouveau le titre, dans les mêmes écritures qu'au dos, mais les couleurs sont différentes : rouge foncé et sérif pour Le, de et le nom de l'auteur, et noire et bâton pour monde et Sophie écrits en majuscules, sur un fond qui est aussi un carré beige comme vu précédemment.

L'image autour et en-dessous représente une main gauche tenant comme de fines branches, au nombre de trois, auxquelles sont reliés de petites feuilles vertes, orange, jaune pâle des folioles elles-mêmes sur des branches dont certaines extrémités se séparent en 2 et se terminent par une petite boule. . .

On remarque surtout d'autres noms, comme vus en 4ème de couv' : Socrate, Platon, Kierkegaard, Freud, Marx, mais cette fois-ci les initiales sont plus claires (jaune pâle) que le reste du nom toujours orange-pâle.

Cette main fait penser à un Modigliani dans la couleur et un peu les formes (les formes de la jeune fille au dos aussi d'ailleurs).

Cette main tient en quelque sorte l'arbre de la connaissance philosophique (et même sociologique et psychologique, etc. ) ; elle représente certainement la main d'Alberto Knox, le mystérieux inconnu du roman, qui initie Sophie à la philosophie, au départ à travers des lettres qu'elle trouve dans sa boîte. . . Lettres, feuilles. . .

Il est dommage que l'ensemble ne forme pas un vrai tout : les branches de la 1ère de couverture ne sont pas reliées à celles de la 4ème, branches qui sont d'ailleurs plutôt des lignes courbes et qui n'ont pas de feuilles. . . mais c'est là aussi peut-être métaphorique à savoir les lettres composées de feuilles et les feuilles composées de lignes, sur lesquels sont écrits des mots. . .

La couverture est certes très artistique, poétique, mais en terme d'attraction visuelle, je lui préfère sa consœur norvégienne moins métaphorique mais plus attrayante, et qui rappelle Alice au pays des Merveilles, dont on croise beaucoup de références dans le roman, même si le dessin n'est pas spécialement épatant et un peu pâlot Jeffrey Fisher. . .

C'est celui qui a fait aussi cette couverture-là. . .

Ça vous dit quelque chose ?