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Bien manger au ski, est-ce possible ? frites ! - 4,60 euros, s'il vous plait.

Et voilà pour vous. - Merci beaucoup. 4,60 euros une barquette de frites, nous ne sommes pas dans un 3

- C'est super cher, 4,60 euros, pour les frites, franchement.

C'est super cher, mais on est à la montagne, donc forcément.

C'est pour ça qu'on des sandwichs, dans notre sac, aussi?

Ca permet de faire des économies, d'acheter ses sandwiches, enfin, pas d'acheter ses sandwiches, mais de les faire soi-même, plutôt que de les acheter quelque part où, tout de suite, c'est 4 euros. Par exemple, ici, les hot-dogs.

Des prix qui poussent à braver l'interdit.

- On va les manger là, si on me dit quelque chose, eh ben, je m'en irais et puis voilà ; on verra bien.

Chaque hiver, près de 5 millions de Français dévalent les pistes de ski, un sport qui donne faim.

Supérettes, restaurants, snacks. . .

Les vacanciers ont l'embarras du choix.

Des plats réputés comme chers et pas toujours légers.

Le prix de la nourriture est-il vraiment plus élevé, au ski ?

Comment manger équilibré à des prix raisonnables ?

Nous avons mené l'enquête à La Clusaz.

- Alors, 2 spaghetti, cocas, saucisses-frites.

Steak haché frites, Madame ? Dans ce restaurant au cœur des pistes, les skieurs affamés ne se ruent pas sur les spécialités locales. Au menu. . .

- Steak haché frites. - Un bon boeuf bourguignon.

- Eux, ça ne varie pas beaucoup.

C'est pâtes.

- Des frites avec de la saucisse. - Un bon gâteau avec, surtout, plein de crème, pour les calories.

- C'est vrai qu'on vient pas tous les midis, non plus, on essaie d'équilibrer. Oui, c'est un budget, c'est sûr.

Car, en montagne, ces plats basiques coûtent un peu plus cher qu'en ville. - Donc, un sandwich et 2 portions de frites, ça vous fera 13,80 euros, s'il vous plait. Nous avons demandé à

Christophe, un des patrons de ce restaurant d'altitude, si ce n'était pas un peu trop cher.

- Peut-être qu'on est plus chers, mais c'est justifié, car on doit utiliser des engins, tels que des de motoneige ou des quads, pour ravitailler le restaurant, tous les matins.

S'il fait trop froid, s'il neige, s'il pleut, pour nous, ça nous pose de gros problèmes, parce qu'il y a moins de fréquentation.

Et, tout cela génère un coût.

Comment faire pour ne pas trop dépenser pendant son séjour ?

La famille Chamali a pris ses précautions, elle arrive tout juste de Lyon. - On va commencer par quelques petites nourritures. Ce sont les courses qu'ils ont achetées avant de partir qui prennent le plus de place, dans la voiture.

- J'apporte, effectivement, tout ce que je peux.

Je cours les magasins toute l'année et donc, au moment des vacances, on a envie d'être tranquilles et on a envie plutôt de tout laisser et puis, de penser au ski.

Un aspect pratique, mais pas seulement.

C'est normal, les prix sont beaucoup plus élevés ici, que dans une grande ville.

Malheureusement, on ne fait plus vivre les grandes surfaces que le petit commerce. - des céréales. Une semaine à cinq,

Cela nécessite des réserves conséquentes.

Après une bonne journée de ski, on a besoin de se sustenter.

Donc on a des types purées et féculents, du thé, du café, plein de yaourt des crèmes dessert, du lait, du beurre.

On s'adapte toujours à la semaine de ski et à plus de place dans ses placards. Il faudra prévoir un tout petit peu plus grand.

Pourtant, les courses continuent, car la famille a un rituel - Bonjour, nichage de beaufort pour le plaisir.

Y'a pas de vacances à La Clusaz sans abondances, sans beaufort de La Clusaz, sans raquettes de La Clusaz.

Oui, merci. Et pour finir, bonjour. . .

De quoi régaler toute la famille.

A prit quoi ? on a prit de jambon cru.

Là, on a dû payer à peu près une trentaine d'euros pour des produits qui sont de bonne qualité.

Et c'est aussi une contribution à l'économie locale.

Ne mange pas souvent, ça fait plaisir. À midi sur les pistes, pendant qu'on se fait grassement plaisir.

Anne Huards, nutritionniste du sport, arrive tout schuss.

Ce qui est gourmandise? Sont ils compatibles à la montagne.

D'habitude, les gens en ville font relativement attention à leur alimentation. Justement pour éviter la prise de poids quand ils sont ce qui est permis.

Malheureusement, ça a un effet pervers.

Les frites, par exemple.

La frite, il va falloir 8 heures pour la digérer, donc pendant les 8 heures. Le système digestif va travailler au détriment des muscles.

En skiant, nous dépensons entre 200 et 700 calories supplémentaires par heure. Il faut donc prévoir un encas adapté pour une après midi sportive. Pour mon plateau idéal, je vais toujours partir sur le même principe. Ce sera l'idée de minimiser les graisses et maximiser les sucres.

Là, j'ai envie d'être gourmande, mais raisonnable en même temps.

Je vais choisir la crème caramel.

C'est un produit qui est très peu de.

Graisses, beaucoup de sure. Ça va être important après pour apporter l'énergie à mes muscles. Pour l'hydratation très importante en altitude. - Il fait froid.

On pourrait être tenté de boire des boissons alcoolisées.

Le problème, c'est que ça m'a coupé les jambes.

Peut être prendre un jus de fruit bien sucré, ou alors des boissons énergétiques. - Merci ! En entrée, ça, c'est l'allié parfait de skieur, on a de l'eau, des sels minéraux, des légumes.

C'est facile, c'est digeste et ça évide de consommer le vin chaud. des spaghettis bolognaise, santé mentale. C'est le plat digeste qui va apporter des sucres lents. Les sucres lents vont tamponner.

L'apport en sucres rapides dans les boissons énergétiques et dans les desserts. Voilà le plateau idéal du skieur.

Dans la famille Shomali, c'est dès le petit déjeuner qu'on se prépare au mieux à affronter les pistes, - je prend toujours un peu plus de choses.

Je prends du fromage blanc avec du chocolat en poudre, du jus de pomme, du pain de confiture ou de nutéla. Puisque je pense que après c'est bon pour partir.

Sans oublier. Maintenant que tu habillait plus prendre quelques marches dans ta poche.

La collation en poche et les skis aux pieds.

Heureux, il fait un temps super.

Vive La Clusaz!