法语助手
2023-07-11
Mes chers camarades, bien le bonjour !
Vous connaissez la loi des séries,
quand on dit qu'une galère arrive jamais seule ?
Par exemple : c'est l'hiver vous êtes malade comme un chien.
Vous aimeriez vous reposer,
mais il y a votre patron qui vous a prévenu : vous êtes sur la sellette !
Les licenciements, c'est sa marotte du moment,
alors tant pis : en vrai cordon bleu, vous vous préparez une petite soupe,
sinon vous arriverez jamais à joindre les deux bouts.
Alors, là c'est l'occasion de faire une petite pause,
parce que le chien, la sellette, la marotte, le cordon bleu, les deux bouts à joindre…
Pris séparément, tous ces mots, ils ont absolument aucun sens !
Et pourtant, vous avez compris tout ce que j'ai dit.
Et pour cause : bienvenue dans le merveilleux monde des expressions !
Alors à votre avis, d'où est-ce qu'elles viennent toutes ces expressions qu'on utilise aujourd'hui ?
Bah, massivement du passé.
Mais le problème,
c'est que certaines sont si anciennes qu'elles ont changé de sens,
du coup aujourd'hui je vous propose de les redécouvrir !
Une personne qui est sur la sellette,
aujourd'hui ça veut dire qu'elle risque sa position ou son poste.
Mais à une époque… elle risquait beaucoup plus que ça !
Sous l'Ancien Régime, on avait l'habitude de faire subir à un accusé
un dernier long interrogatoire, avant que la sentence des juges ne tombe.
C'est déjà une situation délicate,
mais en plus on l'installait sur un étroit siège de bois, inconfortable,
et qui le mettait dans une posture d'infériorité.
D'autant plus qu'ils étaient souvent chargés de fers aux pieds !
Sur ce tabouret très bas et sans dossier,
le prévenu ne pouvait pas s'adosser et se retrouvait dans une position de faiblesse,
avec le dos courbé, en face des juges qui le dominaient de toute leur hauteur.
Le siège, en latin "sella", va se dire "selle" en français.
Et donc, ce "petit siège" humiliant, c'est la sellette !
Ce type d'interrogatoire a été décrit par le romancier et académicien Antoine Furetière,
dans son "Dictionnaire Universel" de 1690 : et on y retrouve notre sellette !
La procédure est réservée aux procès des grands criminels.
Très humiliant et pas vraiment compatible avec l'esprit des Lumières,
il a été aboli par Louis XVI en 1788, en même temps que la question préalable,
une torture qui poussait un condamné à dénoncer ses complices.
Le garde des Sceaux de l'époque fait un discours
pour annoncer la décision royale :
pour lui, la sellette est une "flétrissure", une injustice.
En effet, si jamais l'accusé est innocent,
alors la justice devrait interdire de l'humilier !
Et même s'il est coupable… alors,
c'est le sentiment d'humanité qui devrait nous retenir de lui faire du mal pour rien.
Aujourd'hui, la sellette a un remplaçant :
c'est ce qu'on appelle le box des accusés!
Eh oui, on s'est adouci mais on délimite parfois très clairement l'espace de l'accusé,
séparé des autres citoyens, parfois par des cages en verre, voire des barreaux !
Ce qui, selon certains, pose un peu problème de la présomption d'innocence !
En tout cas, comme on utilise plus de sellette,
l'expression a changé de sens… mais pas trop !
En gros, être sur la sellette,
c'est être mis en cause, être exposé à la critique, au jugement.
Ou alors, c'est simplement être dans une position inconfortable.
Mais le plus souvent, ça veut dire
qu'on risque de perdre quelque chose : son travail, par exemple !
Le meilleur ami de l'homme,
le copain à quatre pattes idéal, c'est évidemment le chien !
Alors la team chat, bien sûr vous pouvez rester, il y a pas de problèmes !
Mais d'ailleurs, si on compare justement :
si certains d'entre vous ont peut-être eu un chien, un chat, les deux,
voire même des poules, des lapins, des chevaux…
bah le chien il est pas plus souvent malade que les autres !
Alors du coup, d'où ça vient l'expression "malade comme un chien" ?
J'ai bien cherché, et en fait il y a un paquet
d'expressions qui associe le chien à quelque chose de négatif :
par exemple avoir "un air de chien battu",
"un caractère de chien",
"un mal de chien"
ou "une vie de chien".
En fait, si aujourd'hui on considère le chien comme un vrai ami,
et bah ça n'a pas toujours été le cas, loin de là !
Longtemps très mal considéré et totalement livré à lui-même,
il y a encore deux ou trois siècles, les chiens étaient mal vus,
et on ne se souciait absolument pas de leur bien-être.
Pas question de les choyer et encore moins de les laisser entrer dans les habitations :
les chiens étaient là pour travailler, garder la maison, surveiller le bétail ou chasser.
À la fin de leur vie, ou s'ils tombaient malades,
leurs maîtres n'avaient en général pas l'intention de les soigner,
et les pauvres canidés mourraient seuls,
parfois dans d'atroces souffrances, dans l'indifférence générale.
Mais pas besoin de remonter aussi loin d'ailleurs,
en fait ça dépend d'où on regarde sur le globe.
Encore aujourd'hui, sur l'île de la Réunion (donc quand-même, en France !) ,
les chiens errants et divagants, bah ça pose un vrai problème !
Et c'est logique vu qu'hier encore la loi prévoyait pas grand-chose.
Allez, je vous laisse deviner :
de quand date l'amendement qui définit les animaux, et donc les chiens,
comme des êtres vivants doués de sensibilité ?
Donc c'est pas des foutus meubles !
De quand, hein ?
Du 16 février 2015 seulement !
Alors bien sûr, les mentalités avaient déjà changé avant ça,
surtout selon les classes sociales :
dès l'Antiquité et le Moyen Âge,
les plus riches avaient des chiens d'apparat, de chasse, de race.
On ne compte pas le nombre de tombeaux médiévaux qui montrent le chien comme un gardien fidèle,
et on se doute que les chiens chargés de protéger une grande propriété de la Rome antique étaient plutôt biens nourris…
Mais pour l'immense majorité de la population,
le chien n'était vu que pour son utilité, pas pour son affection.
À la première famine, non seulement on ne le nourrit plus…
mais s'il faut, on le mange !
Avec tous ces abandons et les errances,
les chiens contractaient alors toutes sortes de maladies et fuyaient les hommes.
Et c'est ça, être "malade comme un chien" :
c'est se sentir tellement mal qu'on a besoin de s'isoler lorsque la douleur est trop importante.
"Crever comme un chien" sous-entend aussi mourir seul,
et "traiter quelqu'un comme un chien",
ça veut dire le rejeter, le séparer du reste de la société.
Toujours la même idée, en gros.
Si vous habitez en ville et que vous êtes pas aveugles,
vous connaissez tous ceux qui dorment sur le trottoir.
Et chiens ou humains, on leur a réservé le même sort : la solitude.
Le cordon bleu, c'est le plat idéal des cantines :
escalope-jambon-fromage, un max de calories, tout le monde est content !
Mais comment est-ce qu'on peut "être" un cordon bleu ?
À part se faire entortiller dans une escalope géante comme Lady Gaga,
je vois pas trop le délire !
Bah c'est vrai que l'expression elle est passée un petit peu de mode,
mais… vous allez voir !
Cette expression a plusieurs origines possibles :
la principale nous viendrait du 16e siècle,
avec l'instauration de l'Ordre du Saint-Esprit par Henri III.
Cette organisation rassemblait des hommes nobles, de plus de 35 ans, et tous catholiques,
pour lutter contre les protestants lors des guerres de religions.
Cet ordre a été l'un des plus prestigieux de la monarchie française.
Ses chevaliers étaient décorés de la croix de Malte,
suspendue à un large ruban bleu, appelé cordon,
et qu'on portait en écharpe de l'épaule droite jusqu'au flanc gauche.
Ouais.
Bien discret le truc !
Alors forcément, ces chevaliers qui constituaient l'élite du royaume
étaient surnommés les "cordons bleus".
Mais avec la chute de l'Ancien Régime,
l'Ordre du Saint-Esprit disparaît au début du 19e siècle.
En 1802, Napoléon le remplace par son propre ordre :
la très célèbre Légion d'honneur, qui existe encore aujourd'hui.
Mais bizarrement, le "cordon bleu" est resté
un symbole important, qui a marqué les mémoires.
Être le cordon bleu de quelque chose,
c'est être le meilleur dans son domaine.
Par exemple, un poète du 17e siècle surnomme l'Académie Française…
le "cordon bleu des beaux esprits."
Mais ça marche particulièrement bien avec… la nourriture.
En effet, les réunions des chevaliers de l'Ordre du Saint-Esprit étaient aussi connues…
parce qu'on y mangeait bien.
Associer l'excellence à la bonne bouffe…
En France, c'est pas super étonnant !
Mais c'est grâce à une célèbre femme
que l'expression va vraiment prendre ce nouveau sens.
Au 19e siècle, la journaliste Marthe Distel crée
le tout premier journal de cuisine,
qu'elle appelle "La Cuisinière Cordon-Bleu".
Vous pouvez traduire par : "La meilleure cuisinière".
C'est un tel succès que Distel s'associe avec le cuisinier Henri-Paul Pellaprat, et ensemble,
ils ouvrent carrément des écoles d'art culinaire qui enseignent l'art de vivre à la française.
Ces écoles, qu'on appelle "Le Cordon Bleu" sont alors réputées,
et forcément avec le temps, on associe de plus en plus souvent le cordon bleu à la gastronomie :
être un cordon bleu, c'est être doué en cuisine !
Au 20e siècle, on retrouve donc cette expression partout,
en Autriche, en Suisse, et même aux États-Unis.
Au point que ça devient le nom de cette recette :
cette délicieuse escalope pliée en demie-cercle, farcie et panée !
Alors du coup pour vous, le cordon bleu, c'était juste un plat ?
Ou c'était aussi la personne qui l'a cuisiné ?
Bon après y'a être un cordon bleu,
genre vous êtes super bon dans votre catégorie,
y'a carrément avoir une marotte !
Alors là, ça veut dire que vous développez carrément
une passion presque exagérée pour un truc !
En gros, vous êtes un fan hardcore !
La marotte vient tout droit du Moyen Âge.
Vous connaissez les fameux bouffons, ou fous du Roi ?
Eh bien à cette époque, les grands princes faisaient venir
des hommes avec un physique jugé "original" ou différent,
juste pour les amuser, eux et leur cour.
Déguisés avec des vêtements multicolores et des grelots,
les bouffons réalisaient des acrobaties ou faisaient de grandes déclamations pour faire rire l'assemblée.
Mais leur panoplie comptait aussi un sceptre,
parfois coiffé d'une figurine au bonnet tricolore : c'est la célèbre marotte.
Pour eux, c'est un accessoire professionnel, qui permet d'être reconnu.
Mais ça leur donne aussi une certaine autorité,
puisque le fou qui porte une parodie de sceptre royal,
rappelle qu'il est protégé par le roi.
Il a donc le droit de balancer des plaisanteries, des moqueries, et même des grossièretés,
au visage de gens des plus hautes classes sociales.
Et tout ça, sans être arrêté !
Du coup, beaucoup de ces artistes
ne se séparaient jamais de leur marotte lors de leurs représentations.
Un peu comme s'ils tenaient leur vie entre les mains :
on a finit par croire qu'ils étaient obsédés par cet objet !
D'où l'expression "avoir une marotte" :
avoir une obsession, une passion de dingue pour un truc.
Mais vous moquez pas des autres,parce que comme on disait au 17e siècle,
"à chaque fou sa marotte" : tout le monde a sa folie…
ou au moins une petite manie bien à lui !
Je vous ai déjà plusieurs fois parlé de mon parcours scolaire et professionnel
- et si ça vous intéresse, ça se passe sur la seconde chaîne, Nota Bonus :
comme tout le monde, quand j'étais étudiant parfois c'était un peu galère de joindre les deux bouts.
À la fin du mois, on mange des pâtes !
Mais j'ai fini par m'en sortir, monter ma chaîne,
et découvrir que bah… "joindre les deux bouts",
ça voulait pas du tout dire ça à la base !
Au 16e siècle, c'était la mode des fraises.
Mais sans sucre ni chantilly :
juste des grandes collerettes en dentelle que les nobles portaient autour de leur cou.
C'était un signe extérieur de richesse et de puissance,
parce que ces fraises étaient très coûteuses,
et donc réservées à une certaine partie de la population.
Et puis c'est très imposant, d'un blanc pur qui renvoie la lumière et éclaire le visage :
bref, c'était le truc parfait pour un selfie.
Le vrai problème, c'est quand on passe à table !
Parce que là, la fraise toute immaculée,
elle risque pas de rester blanche très longtemps !
Surtout si c'est moi qui la porte
parce que je flingue tous mes t-shirts à chaque repas !
Jusque-là, au Moyen Äge,
la nappe de la table suffisait pour s'essuyer les mains ou la bouche.
Mais avec ce col très imposant, eh bien ça ne sert plus à rien.
Et bien sûr, comme un banquet sert aussi à montrer sa richesse,
c'est hors de question de retirer sa belle fraise à chaque festin !
On invente donc un nouveau concept :
la serviette de table, un genre de mini nappe pour chaque convive.
On passe la serviette autour du cou,
on attache les deux bouts derrière, et le tour est joué !
Sauf que là, vous voyez peut-être venir le truc :
la serviette aussi, ça coûte une blinde !
Et quand on invite des gens très riches,
et bah ils ont de très très grandes fraises,
donc il faut des très très grandes serviettes !
Parfois, quelqu'un qui a claqué tout son argent dans une giga fraise
n'a plus assez pour acheter la serviette qui va avec :
quand il essaie de la mettre autour de son coup,
eh bien ça ne marche pas, il n'arrive pas à joindre les deux bouts !
C'est un accident qui arrive aux gens prétentieux,
ceux qui ont voulu passer pour plus riches qu'ils n'étaient en réalité,
ceux qui ont trop dépensé.
Mais à la fin du 18e siècle, le sens a légèrement changé :
quand l'Académie française enregistre l'expression dans son dictionnaire,
c'est maintenant dans le sens d'équilibrer son budget,
d'avoir pile assez d'argent pour finir le mois, jusqu'au prochain salaire.
Et c'est toujours le sens qu'on en a aujourd'hui :
donc plus du tout un truc lié aux vêtements des riches…
mais plutôt aux besoins de première nécessité des gens moins fortunés !
Ou en tout cas, pour quelque chose qui est un petit peu ric-rac.
Par exemple en agriculture, "joindre les deux bouts" ,
pour faire la soudure entre deux moments de l'année :
quand tous les produits de la saison sont déjà épuisés,
mais qu'il faut attendre pour récolter les suivants !
Donc forcément, on croise un petit peu les doigts pour que ça passe !
Bon, ça fait déjà pas mal d'expressions qu'on a percées au jour !
Mais je crois qu'on a pas encore découvert le pot aux roses.
Qu'est ce que ça veut dire le pot aux roses ?
Ou le pot aux roses.
Dès le 13e siècle, au Moyen Âge, on pouvait peut-être affirmer :
"je descouvreroi le pot aux roses" !
Traduisez : "je découvrirais le pot aux roses" !
Mais le sens de la phrase est aujourd'hui assez discuté :
est-ce qu'on peut parler de "dé-couvrir", donc soulever un couvercle, ou de révéler un secret ?
Et puis surtout une question :
c'est quoi comme objet un pot aux roses ?
Pour le savoir,
il faut carrément remonter à l'Antiquité,
où la rose était tout un symbole !
À l'époque, elle signifie le secret et la confidentialité :
dans la mythologie grecque, Eros, le dieu de l'amour,
aurait donné une rose à Harpocrate, dieu du silence,
dans le but qu'il garde secret les aventures de sa mère Aphrodite.
Vous me direz : "bah du coup le silence s'achète donc avec des roses ?"
Eh bien cette symbolique va durer toute l'Antiquité jusqu'au Moyen Âge,
où la rose est associée à la confidence.
Par exemple, on pouvait accrocher des roses au plafond lors d'une assemblée d'évêques :
ça voulait dire que tous les débats engagés dans ce lieux étaient tenus secrets.
C'est même devenu une expression :
parler "sub rosa", "sous la rose", ça veut dire discuter sous le sceau du secret.
De même, on gravait parfois des roses de bois dans les confessionnaux,
pour bien indiquer aux fidèles que leurs péchés seraient gardés secrets.
On en retrouve aussi dans les salles de banquet diplomatiques.
Alors là je sais ce que vous vous dites :
peut-être qu'on en retrouvait partout, juste parce que bah une rose, c'est joli ?
Et en effet, le romancier Umberto Eco,
disait que la rose avait tellement de symboliques emmêlées
qu'elle finissait par ne plus en avoir du tout.
Mouais… n'empêche qu'il a écrit "Le Nom de la Rose", un livre, adapté en film.
Dans cette œuvre, les héros découvrent un secret,
que certains religieux veulent cacher à jamais.
Le jeune Adso tombe même amoureux d'une fille
qui lui dit en secret son nom,
que nous les lecteurs ne connaîtront jamais.
C'est le nom secret… le nom de la rose !
Comme quoi, même s'il reste assez vague,
eh bien Eco fait écho à ce symbole ancien.
Mais du coup, il nous reste un truc à découvrir : le pot !
Alors là, on a plein d'interprétations différentes :
soit on parle des "pots de roses" que des femmes laissaient sur leurs fenêtres
pour que leurs amants y déposent des mots secrets…
mieux valait pas que le mari découvre la tromperie !
Ou alors, c'est une référence au pot qui contient de l'eau de rose,
un parfum à sentir, puis à redécouvrir sinon il s'évapore !
Troisième hypothèse, mais assez décriée :
le pot aux roses, c'est la boîte de maquillage.
Quand on découvre ce pot,
on comprends donc la supercherie d'une femme au teint joli… mais artificiel.
Sauf que l'expression a toujours été au pluriel :
il y a plusieurs roses, et pas une seule.
Donc ça colle pas vraiment avec le fard à joue,
mais plutôt avec des fleurs.
Mais dans les trois cas, on retrouve une autre valeur de la rose :
pas la fleur du secret, mais la fleur de la femme !
Rare, précieuse, érotique, innocente, pure…
Exactement comme dans "Le Roman de la Rose", un livre qui date du 13e siècle,
et où la Rose symbolise littéralement une femme réelle !
Du coup là, découvrir le pot aux roses, eh bah ça voudrait dire cueillir la virginité d'une femme…
Mais bon pour ma part, je vois pas trop le lien avec le sens que ça a aujourd'hui, à savoir :
révéler, découvrir un secret ou un complot.
En tout cas toutes ces interprétations,
elles se sont embrouillés avec le temps,
et j'ai l'impression que le sens antique et médiéval des assemblées secrètes,
il est resté assez constant, avec quelques nuances…
et puis toujours ce… ce fichu pot, qui est toujours un peu mystérieux !
C'est toujours un petit peu casse gueule d'être sûr de son coup
quand on se lance dans l'histoire des expressions,
tout simplement parce que bah ceux qui les utilisaient sont morts.
Et ça c'est bête.
Mais aussi parce que les interprétations partent dans tous les sens,
encore plus si derrière y'a des symboles, des jeux de mots ou des références qu'on a plus !
En tout cas merci à Eponine Le Galliot pour cette enquête,
qui a préparé l'émission grâce à laquelle on comprend un petit peu mieux certaines expressions !
On en fera peut-être une autre fournée,
alors hésitez pas à vous abonner pour ne pas louper ça,
et puis comme d'hab partagez, likez, commentez…
À très bientôt sur Nota Bene !
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