法语助手
2023-04-17
L'un des plus beaux monuments au monde a été ravagé par le feu.
Ça se passe en ce moment.
Notre-Dame détruite.
Le 15 avril 2019,
Paris s'est transformé en véritable fournaise.
En cause, un terrible incendie qui dévore
une grande partie de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Heureusement, le monument sera finalement sauvé de justesse
et les flammes de cette sombre journée vont vite laisser place au feu créatif
des architectes pour reconstruire ce bâtiment emblématique de Paris.
Avec un objectif : que les visiteurs et les fidèles
puissent retrouver le lieu à partir de 2024.
Casque de chantier vissé sur la tête, plans d'architecte dans les mains,
je vous emmène aujourd'hui dans les coulisses de ce chantier titanesque
qui a connu de nombreux rebondissements.
Mais avant de continuer ce périple, n'hésitez pas à vous abonner à la chaîne,
activer la cloche et laisser un pouce bleu sur la vidéo.
La cathédrale Notre-Dame de Paris fait partie du décor de la Ville lumière
depuis de nombreux siècles.
Un lieu incontournable pour les fidèles du monde entier
mais aussi pour les touristes qui visitent la capitale.
En 2018, la cathédrale était même le monument
le plus visité d'Europe, avec près de 14 millions de visiteurs.
L'édifice religieux a connu de nombreuses transformations à travers l'histoire.
C'est au XIXᵉ siècle que remonte la dernière modification majeure.
L'architecte Viollet-le-Duc ajoutera les célèbres gargouilles de l'édifice
et surtout une flèche culminant à plus de 96 mètres de haut,
à la croisée des transepts de la cathédrale.
Durant près de deux siècles, cette flèche pesant plus de 750 tonnes
va être l'un des emblèmes de ce bâtiment,
au même titre que les deux tours de la façade principale.
Un symbole qui s'effondre rongé par les flammes le 15 avril 2019.
À 19 h 50,
soit seulement 1 h après la première alarme incendie,
la flèche cède aux flammes et vient transpercer la toiture de la cathédrale.
Comme la flèche, le toit et la charpente sont partis en fumée.
Les dégâts sont immenses.
Mais après 15 h d'un travail héroïque, les 600 pompiers
déployés sur place arrivent à sauver l'édifice dans sa globalité.
Si presque quatre ans après,
l'enquête judiciaire est toujours en cours
pour déterminer les causes de cet accident,
le chantier de la reconstruction a commencé quasiment dès le lendemain.
Un chantier titanesque qui connaît déjà sa date de fin, 2024.
C'est en tout cas la promesse
que le président de la République, Emmanuel Macron, a fait aux Français,
lors d'une allocution télévisée diffusée le lendemain du drame.
Nous rebâtirons la cathédrale Notre-Dame plus belle encore
et je veux que cela soit achevé d'ici cinq années.
Nous le pouvons.
2024, c'est aussi l'année où Paris recevra les Jeux olympiques,
un événement mondial qui devrait changer le visage de la Ville lumière.
Si vous voulez en savoir plus,
je vous conseille d'aller voir ma vidéo dédiée à ce sujet.
Je vous mets le lien de cette vidéo en fiche et en description, mais continuons.
Reconstruire la cathédrale en cinq ans.
La volonté est ambitieuse
mais semble toutefois réalisable au regard des dons récoltés.
L'incendie a fait le tour du monde, provoquant un émoi planétaire.
Une preuve d'affection pour ce bâtiment connu de tous
qui s'est aussi transformée en dons.
Le drame à peine fini,
des millions et des millions d'euros ont été annoncés
par des donateurs publics et privés pour participer à la reconstruction.
Au total, plus de 833 millions d'euros sont arrivés
pour mener à bien ce chantier colossal.
Pour coordonner cette immense tâche,
l'établissement public chargé de la conservation et de la restauration
de la cathédrale Notre-Dame de Paris est créé.
En décembre 2019,
le général Georgelin en est nommé président par décret pour cinq ans.
La première urgence est de consolider et de sécuriser le lieu.
En effet, l'absence de toit déstabilise toute la structure.
Cette étape passe notamment par la pose de soutiens en bois
à l'extérieur du bâtiment qui change son apparence.
Un faux plafond et d'immenses bâches font aussi leur apparition
pour protéger la cathédrale des intempéries.
À l'intérieur, les débris sont évacués
et triés en vue d'une possible réutilisation.
Les vitraux, les statues et tous les objets d'art
touchés par l'incendie partent en restauration.
Cette première phase des travaux est marquée
par de nombreux arrêts de chantier.
Le premier intervient en juillet 2019,
avec le risque d'une contamination au plomb.
Lors de l'incendie,
plus de 400 tonnes de cette substance nocive pour l'homme ont été brûlées.
Une grande entreprise de décontamination est alors menée durant l'été 2019.
Un deuxième coup d'arrêt se produit quand un mystérieux virus,
baptisé Sars-cov2 immobilise la plupart du monde.
Face au Covid-19, le chantier doit céder un mois de délai
entre mars et avril 2020,
avant de reprendre sa course contre la montre.
Étape phare de cette phase de sécurisation, le démontage de l'immense échafaudage
qui était en place lors de l'incendie pour restaurer la flèche de Viollet-le-Duc.
Un enchevêtrement de 54 000 pièces complètement déformées par les flammes.
Et pour arriver à tout enlever, il faudra scier 1 à 1 tous les tubes.
Un travail qui prendra six mois et se finira en novembre 2020.
Un mois plus tard, une autre étape importante est achevée
avec le démontage du grand orgue.
Survivant des flammes,
il doit être restauré après avoir été exposé au plomb et à la fumée.
En parallèle, le futur de la cathédrale est imaginé.
Pendant un an,
de nombreux architectes, graphistes ou encore illustrateurs
vont donner leur vision de la nouvelle cathédrale Notre-Dame.
Et les propositions sont très variées.
Vitraux géants pour le cabinet brésilien AJ6 Studio.
Verrière illuminée la nuit pour le studio italien Fuksas
mais aussi une flèche projetant un faisceau lumineux
terminant sa course dans le ciel pour le graphiste Antony Séjourné.
Enfin, mention spéciale pour le designer français Mathieu Lehanneur
qui voulait mettre à la place de La Flèche une immense statue d'une flamme,
un symbole permettant de garder une trace de l'incendie.
Finalement, il sera décidé en juillet 2020
que la structure soit reconstruite à l'identique.
La direction prise,
le travail de restauration peut s'enclencher.
Test grandeur nature, deux chapelles :
Saint-Ferdinand et Notre-Dame de Guadalupe sont ciblées
pour essayer les protocoles de nettoyage
et de restauration des peintures et d'autres éléments du décor en conditions réelles.
L'expérimentation prendra cinq mois.
La cathédrale gothique compte 24 chapelles.
Pour retrouver sa robe d'antan,
l'église est obligée de se vêtir d'une autre tenue temporaire.
Depuis 2021, l'intérieur de ce chef d'œuvre architectural
est envahi par un chemisage intérieur d'échafaudages,
une structure nécessaire aux ouvriers pour pouvoir accéder
à toutes les strates du bâtiment, même les plus hautes,
sans utiliser de harnais ou d'autres moyens hélitreuillés.
La renaissance de ce chef d'œuvre gothique se fait jour après jour,
tous essentiels, même si certains sont plus symboliques que d'autres.
Le 18 septembre 2021, lors des journées du patrimoine,
le général Georgelin annonce officiellement
la fin des travaux de sécurisation et de consolidation.
Depuis se succèdent les différents corps de métier
qui doivent redonner vie à tout l'édifice.
Chaque parcelle est minutieusement restaurée.
Les pierres de l'édifice sont ainsi dépoussiérées de la suie et du plomb.
Ensuite,
un masque de latex est apposé partout pour enlever les dernières impuretés.
Un travail colossal.
Les statues, les peintures murales, les tableaux, les bas reliefs
reçoivent aussi de nombreux petits soins.
Ces travaux sont aussi l'occasion de redécouvrir un endroit
dont on pensait tout savoir...
Avant de poser l'échafaudage qui doit permettre le retour de la flèche,
des fouilles archéologiques ont été faites sous le sol de la cathédrale,
avec une grosse surprise.
Deux sarcophages en plomb ont été retrouvés.
Des découvertes qui vont aider les chercheurs
à mieux connaître la vie de ce bâtiment iconique.
Même s'il est situé sur l'île de la Cité, en plein cœur de Paris,
le chantier s'étend partout en France.
Outre les métiers d'art, cela concerne aussi les matériaux utilisés.
À la carrière de la Croix-Huyart,
dans l'Oise, sont extraites des pierres de calcaire depuis mars 2022.
Elles doivent servir pour les arcs de voûtes
et les murs porteurs détruits durant l'incendie.
Ce site a été choisi minutieusement car les caractéristiques de la pierre
sont identiques à celles utilisées par les bâtisseurs au XIIIᵉ siècle.
Autre chantier d'importance à venir, le retour de la charpente et de la flèche.
Pour rebâtir à l'identique,
plus de 1000 arbres centenaires ont été coupés dans les forêts françaises.
Le chantier de La Flèche est aujourd'hui lancé.
Depuis la fin de l'année 2022,
un immense échafaudage de 100 mètres de haut
est en cours d'assemblage, à la croisée des transepts.
Une fois en place, il servira de structure pour la reconstruction de la flèche.
Reste à savoir quand les visiteurs pourront de nouveau fouler
ce sol sacré et profiter de ce lieu renouvelé.
L'objectif d'une ouverture à la fin de l'année 2024 semble atteignable.
C'est en tout cas,
ce qu'a déclaré le général Georgelin à la fin de l'année 2022.
Un constat positif partagé par la Cour des comptes
dans un rapport d'étape publié aussi fin 2022.
Une cérémonie le 8 décembre 2024,
le jour de la fête de la Vierge, est même évoquée.
Si tous les travaux ne seront pas finis à cette date,
le gros du travail devrait être réalisé.
Mais la date reste tout de même hypothétique
car de nombreux imprévus peuvent toujours surgir,
surtout quand on se trouve au chevet d'une dame âgée de plus de 800 ans.
En attendant du sol au plafond, la cathédrale continue de guérir.
Les séquelles de l'incendie disparaissent peu à peu
grâce au travail acharné des ouvriers.
Au total, pas moins de 500 personnes restent mobilisés
chaque jour pour redonner à Notre-Dame tout l'éclat de sa jeunesse...
Loin des images terribles d'une bâtisse dévorée par les flammes,
la cathédrale Notre-Dame de Paris attend patiemment son heure
pour pouvoir rouvrir ses portes et resplendir à nouveau.
Une réouverture qui sera aussi marquée par un réaménagement complet des abords de la cathédrale,
avec un démarrage des travaux prévu au second semestre 2024.
L'objectif du projet est d'accueillir les touristes dans de meilleures conditions,
est de faire revenir les Parisiens pour profiter de ce lieu renouvelé
offrant une large place à la végétalisation,
avec 131 nouveaux arbres plantés sur le parvis,
mais aussi derrière Notre-Dame avec un grand square continu.
Une promenade intérieure dans l'ancien parking situé sous le parvis est aussi prévue.
Mais l'ensemble ne devrait pas voir le jour avant 2027.
De quoi avoir le temps de voir venir...
En tout cas, d'ici là, n'hésitez pas à vous abonner à la chaîne
pour ne pas rater les prochaines actualités
et à mettre un petit pouce bleu vers le haut si vous avez aimé cette vidéo.
Sur ce, je vous laisse et vous dis à très bientôt,
sur Looking 4.
沙发还没有被抢走,赶紧过来坐会吧