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Apple tente de rattraper son retard sur ses concurrents dans la course à la 5G et propose désormais un téléphone compatible avec ce type de réseaux, .

Un lancement qui permettra de savoir si la firme de Cupertino peut tirer son épingle du jeu dans ce dossier,

alors que les ventes de ces smartphones devraient bondir de 1 300 % cette année,

et atteindre 250 millions d'exemplaires vendus.

La marque à la pomme compte bien capitaliser sur sa dernière offensive,

même si la pandémie a perturbé les chaînes d'approvisionnement et engendré des retards.

Apple a tellement d'influence et de pouvoir que ses utilisateurs exigent qu'ils accélèrent la mise en place de la 5G.

Le problème majeur, à court terme, c'est que les réseaux 5G sont encore très disséminés dans les régions des États-Unis où ils existent déjà.

Une grande partie de ces réseaux ne sont pas complètement déployés aux États-Unis, alors qu'ils ont déjà commencé à l'être en Europe et en Asie.

Ce lancement intervient alors que les tensions restent vives entre Pékin et Washington.

Les Etats-Unis ont déclaré la guerre au géant de la téléphonie Huawei :

ils affirment que ses équipements peuvent être détournés à des fins d'espionnage, et multiplient les pressions pour que leurs partenaires internationaux l'excluent de la course à la 5G.

Orange et Proximus ont choisi Nokia pour déployer le réseau en Belgique,

et Londres a aussi fini par barrer la route à la firme chinoise pour mettre en place ces infrastructures.