• 注册
  • 登录
  • 法语助手▼
    • 法语助手
    • 德语助手
    • 西语助手
    • 欧路英语
  • 在线词典
  • 每日法语听力
  • 法语在线翻译
  • 法语课堂
  • 输入法
  • 法语助手软件
  • 手机版
  • TEF/TCF考试题库
  • 法语背单词App
  • 每日一句:A quoi ça sert?

法语助手

  • 法语助手
  • 德语助手
  • 西语助手
  • 欧路词典
  • 注册
  • 登录

法语助手

作者的其它帖子:
该作者还未发布其它的帖子

[每日听力]法国奶奶Sophie Fontanel | 她真实诠释着女性优雅老去的魅力

2021-01-17

  • 0
  • 0
视频播放地址

Sophie Fontanel dans son appartement sous les toits parisiens

Je m'appelle Sophie Fontanel, je suis critique de mode.


Je suis aussi écrivaine.


Je suis aussi influenceuse.


Ça fait tout un méli-mélo.


Je me reconnais moyennement dans ces mots, mais ils me définissent.


Je suis née à Paris, je connais Paris par cœur, je connais toutes les rues ; mais pour autant, je me sens complètement internationale et très peu Parisienne.


Ici, c'est un hôtel de 1920.


On est juste devant le jardin des Tuileries.


Jamais je n'aurais rêvé habiter là.


C'est petit, mais quand même, jamais je n'aurais rêvé habiter là.


En fait, il y a sept ans de ça, il y a eu un deuil dans ma famille, et suivi d'une nécessité de déménager, j'ai fermé les yeux et je me suis dit :


"Qu'est-ce que je rêverais d'avoir ?


Je rêverais avoir la vue sur un immense jardin.


Lequel ?


Les Tuileries!"


J'ai été sur seloger. com, et j'ai dit :


Vue sur jardin Tuileries.


J'ai trouvé cet appartement sous les toits, dont personne ne voulait parce qu'il n'a qu'une seule pièce, même si elle est très grande.


C'est plusieurs chambres de bonne qui fabriquent une seule pièce.


Ce qui m'a plu, c'est que c'est un appartement, si on ouvre les fenêtres, c'est assez haut, on est complètement au milieu des oiseaux.


C'est aérien.


Et j'ai voulu que tout l'appartement soit aérien.


Il faut que ce soit très doux.


En fait, j'adore les maisons de campagne.


J'adore les maisons fleuries.


Et en même temps, je n'aime pas ce qui est cucul la praline, comme on dit.


J'avais une espèce d'envie de maison comme ça, comme si elle était dans la nature, en ville.


Là, on est dans ce qui est mon bureau normalement, mais qui est aussi, qui montre tout mon rapport au travail, la salle à manger.


Je voulais une énorme table pour recevoir plein de gens.


Et en fait, j'adore que le bureau ne ressemble pas à un bureau.


J'écris toute la journée, donc j'ai besoin que cet univers soit pur.


Il ne faut pas que je sois encombrée, il faut que je sois libre.


Cette nappe, je l'ai achetée au marché de La Capte à Hyères, ça ne coûte absolument rien.


Les vases, c'est la seule chose peut-être sur cette table qui a de la valeur.


Ils viennent chez Astier de Villatte.


J'ai compris, jeune, que quand on n'avait pas trop les moyens, parce que j'étais vraiment fauchée, ce n'était pas mal quand on achetait un truc, d'économiser et d'acheter la paire.


Ça, c'est India Mahdavi pour Monoprix, le petit plateau.


Et je connais des gens, si on leur dit que ça vient de Monoprix, jamais ils ne l'achèteront.


Ce plateau est ravissant, je vais le garder des années.


Ça, je les change tout le temps.


Les gens me dessinent.


La fille qui croit qu'elle est Patrick Bruel.


À cause d'Instagram, ils disent que je les inspire.


Ils m'envoient régulièrement des dessins qu'ils font.


Je trouve ça génial.


Je ne veux pas non plus que ce soit la folle narcissique qui croie qu'elle est tellement adorée…


Ce n'est pas ça, c'est que ça me touche énormément.


C'est beau.


Voilà, c'est mon grand-père qui l'a fait.


J'ai très, très peu de choses de famille.


Je le garde précieusement.


Un jour, je vais le rénover.


C'est là où je me mets pour me maquiller le matin, à la lumière.


Ce que j'aime dans ce coin-là, c'est que c'est comme un petit boudoir.


C'est un endroit très féminin, très cosy.


Ce canapé a été entièrement détruit par la chatte à la voisine, formule extraordinaire, donc il va être entièrement refait.


Je suis arrivée, il y avait la bibliothèque comme ça.


J'avais plein de livres.


Je ne garde pas les choses, je ne veux pas m'encombrer.


Là, il y a des livres, je sais que je vais les donner à des gens, etc.


J'ai toujours adoré donner.


Parce que je viens d'une famille où, que ce soit un bougeoir, un petit récipient, un vêtement, si je disais par exemple à ma tante :


"Oh, c'est beau", elle disait quand je partais : "Tiens, vas-y, prends-le".


En fait, j'ai été habituée à ce qu'on donne les choses.


Et je les donne.


J'ai découvert la mode très jeune parce que ma famille n'avait pas énormément d'argent, et donc nous faisions nos vêtements.


On allait dans les boutiques, quand il y a eu Issey Miyake, et on regardait.


On y allait plusieurs fois, on mesurait les choses.


Et après, on allait au marché Saint-Pierre, et ma mère me refaisait les choses.


J'ai tout de suite vu ce que c'était le travail de la couture, et surtout à quel point c'était important dans la vie.


Parce que pour nous, ça prenait un temps fou de faire tout ça.


Ensuite, j'ai travaillé dans des journaux, j'ai commencé jeune journaliste.


Et j'ai vu, les deux filles à côté de moi, elles s'occupaient des défilés de mode.


Dans les années 80, il n'y avait pas beaucoup de monde qui allait dans les défilés.


Elles avaient une vie tellement beaucoup plus amusante que la mienne, alors je me suis dit : "Un jour peut-être, je pourrais aller à un défilé de mode", et c'est ce qui s'est passé.


Je suis allée dans un défilé de Martine Sitbon.


Je suis arrivée, j'ai vu Martine Sitbon et son mari Marc Ascoli, avec qui elle travaille.


J'ai vu ce monde ; et ce jour-là, la drogue de la mode m'est tombée dessus.


Je trouve que c'est un monde où on est à l'abri.


Et ce n'est pas hystérique comme les gens pensent, même s'il y a un show, c'est très tendu.


Tout le monde travaille dans un intérêt esthétique.


J'ai adoré ça.


Je me suis dit : "Je veux vivre là-dedans." Et je ne pouvais pas être mannequin, je n'avais pas le physique d'une mannequin, donc j'ai pris une autre branche de la profession.


Je pense que mon style est un mélange de quelque chose de complètement adolescent, qui correspond aussi aux adolescentes d'aujourd'hui, complètement fluo kids, et aussi parce que j'ai 58 ans quand même, de la grande culture de mode, et de ma grande culture tout court, sans doute, même s'il y a plus cultivé que moi.


En fait, je suis un peu Monica Vitti, je suis un peu Greta Garbo, je suis un peu (Kay Renz) parce qu'il y a aussi un côté androgyne.


Je suis un peu Mick Jagger, je trouve.


Il y a un mélange, et je pense que pour moi, la mode et le style, c'est toute une accumulation des choses qu'on garde, qu'on rejette, d'évolution.


Et je ne crois pas du tout, du tout, au style intemporel.


Je pense que tout bouge, en permanence, et que c'est la grandeur de la mode.


Ce qui me touche dans ce salon, c'est qu'il contient des couches anciennes de ma personnalité.


Cette table, c'est quand je n'avais absolument qu'une toute petite pièce, et j'avais choisi de mettre une énorme table.


Et on dînait tous assis par terre autour.


Il n'y avait pas de chaises, il n'y avait rien, pas de coussins, rien.


Le canapé qui est là, ce n'est pas un canapé, c'est un lit une place.


Je préférerais avoir un petit lit une place, d'abord je trouve que c'est sympa parce que les gens peuvent rester dormir, et avoir des gros coussins.


Et puis, ensuite, le tissu, c'est encore un moment où je n'avais pas de sous.


On est allé au marché Saint-Pierre avec ma mère.


Alors qu'elle était très âgée, elle m'a cousu tout ça.


Elle s'est abîmé les mains, elle m'a dit que je lui avais demandé l'impossible parce qu'elle n'avait plus de force.


Je ne m'en séparerai jamais.


De temps en temps, il y a des gens qui viennent et qui disent :


"Tu ne pourrais pas avoir un canapé un peu mieux ?"


Et j'ai envie de les mordre, parce que ce canapé, c'est toute mon âme.


Ce sont des fauteuils que mon grand-père avait fabriqués.


Il était ébéniste, un homme très modeste, mais il adorait le mobilier finlandais.


Et ça, c'est une tante de ma famille qui s'est enrichie et qui a acheté ce meuble, qui est signé de quelque chose de très, très bien.


C'est une chose qui a de la valeur.


Mais pour moi, que les choses aient de la valeur ou pas de la valeur, tout ce qui compte c'est si ça en a pour moi.


Ce meuble, c'est parce qu'il me fait penser à ma tante qui me plaît, ce n'est pas parce que je pourrais le revendre peut-être un peu cher.


Ça, j'adore.


C'est les rencontres d'Instagram.


Faïenceries George, ça s'appelle.


C'est peint dessus, des paysages, de la mer ou de la montagne.


C'est plein d'enfance, j'adore ça. Là, on est dans ma chambre.


Ici, il y a un miroir.


C'est pour ça qu'elle est très nue, c'est pour que ce soit joli quand on fait des photos.


Et tous les jours, je photographie mon look.


Sinon, sur la décoration, ce meuble est le premier que je me sois acheté avec mon premier salaire.


J'avais 22 ans.


Tout ça, c'est choses chinées plus ou moins.


C'est ma grand-mère qui a fait ça.


Mais c'est vraiment des choses de bric et de broc.


Et ici, l'histoire du lit, c'est vraiment…


C'est idiot de dire ça comme ça, mais c'est vraiment l'histoire de ma vie parce que ce sont de très beaux draps. Ce sont des draps d'une marque qui s'appelle Porthault.


C'est incroyablement cher.


À chaque fois, je me dis que c'est dingue.


Et donc, je n'ai pu en acheter que trois paires dans toute ma vie.


Mais j'ai eu l'obsession de me les acheter.


Parce que quand j'étais enfant, les amis de mes parents étaient beaucoup plus riches que mes parents, et ils avaient des draps Porthault.


Pour moi, c'était mieux qu'avoir un bateau, mieux qu'avoir une maison.


J'ai essayé de faire que ce dressing soit un endroit joli.


Ici, c'est des blouses Saint Laurent Rive Gauche.


C'est l'une des rares choses que je collectionne.


Tous les pulls qui me mettent de bonne humeur, ils sont là.


Ces jeans, évidemment, j'en chine pas mal.


Quand je ne peux plus les ranger, quand il y en a genre 10, je sors tout et j'en enlève la moitié et je donne.


Il y a à peu près 70 % des choses qui ont été chinées.


C'est fou quand même.


Ma pièce la plus précieuse en ce moment, c'est ça.


C'est du twill de soie.


C'est doublé entièrement de soie.


C'est très, très, très joliment fait.


C'est des vêtements qui n'ont pas de marques, qui ont dû être faits par une couturière dans les années 60-70.


Ce que j'adore, c'est que ce vêtement, si je voulais aujourd'hui me le trouver, dans le commerce, il faudrait que je le paie une fortune.


Quand je poste ce dressing sur Instagram, tout le monde me dit : "Mais on pensait que tu avais beaucoup plus de choses".


Il y en a ailleurs.


Mais c'est vrai que finalement, je n'accumule pas tant que ça les choses.


Je pense que ça doit tourner, qu'un vêtement, quand je l'ai porté et que j'ai eu plein de gens à qui il a fait envie, il y a peut-être quelqu'un à qui ça va faire tellement envie que ça sera très bien de lui donner.


Je crois qu'on se trompe en pensant qu'un indispensable, ça dure 30 ans, parce que même un indispensable, on s'en lasse, ou bien on change de caractère.


Moi, je ne mettais pas de couleur.


J'étais habillée en noir pendant des années.


Maintenant, je mets des couleurs.

沙发还没有被抢走,赶紧过来坐会吧

法语助手

作者的其它帖子:
该作者还未发布其它的帖子

法语助手最权威的法语词典

前往下载

法语助手最权威的法语词典

扫描二维码,下载《法语助手》

返回法语角首页
广告联系| 意见反馈| 合作伙伴| 关于法语在线词典|手机版网站 | 法语热词榜| HTTPS 欧路软件 ©2025 词库版本20181007 沪ICP备08016489号 沪公网安备 31010702001490号