法语助手
2017-12-01
Le premier secrétaire général des Nations Unies, Trygve Lie, était norvégien. Le deuxième, un Suédois, Dag Hammarskjöld. Dans l'ordre vinrent ensuite : le Birman U Thant, l'Autrichien Kurt Waldheim, le Péruvien Javier Pérez de Cuéllar, l'Égyptien Boutros Boutros-Ghali, Kofi Annan du Ghana et Ban Ki-moon, originaire de Corée du Sud qui achève son mandat à la fin de l'année.
Le prochain patron de l'ONU ne pouvait pas être issu d'un des 5 pays membres permanents du Conseil de sécurité, c'est la tradition.
Une autre règle non-écrite, l'alternance régionale. C'était le tour d'un Européen ou d'une Européenne de l'Est, le seul groupe régional à n'avoir jamais été représenté. Cette fois-ci, cette règle n'a pas été appliquée.
Mais c'est au Conseil de sécurité qu'il revient de choisir le secrétaire général. Pas vraiment un exemple de démocratie puisque ce sont de fait 15 pays qui choisissent pour toute la planète.
Ils doivent se mettre d'accord sur un candidat unique. Une série de tours préliminaires permet d'auditionner les candidats, de les encourager ou de les décourager.
À part la nomination du pape, il n'y a guère d'élection plus opaque. Car pour devenir secrétaire général, il faut encore échapper au veto d'un membre permanent. Russie, Chine, États-Unis, France et Royaume-Uni peuvent chacun bloquer une candidature. Autant dire qu'il faut ménager les exigences de chacun !
Après ce parcours d'obstacles, l'Assemblée générale et ses 193 États membres doivent encore voter. En 70 ans d'existence, elle ne s'est jamais opposée au choix du Conseil de sécurité.
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