法语助手
2023-08-28
Bonjour, je m'appelle Sophie Fontanel.
Les équipes de Vogue se sont promenées dans Paris,
ont filmé des tas de gens, des tas de looks et elles m'ont demandé de réagir.
Je m'appelle November Ultra, Nova pour les intimes.
Aujourd'hui, je vais vous parler de comment je suis habillée.
Aujourd'hui, je porte mon bob que j'adore de toute ma vie et que j'ai en double,
qui vient de Monki.
J'adore Monki, parce qu'ils font des pièces qui vont jusqu'au 50.
Une fille comme Ester Manas qui a travaillé là-dessus,
ou même, j'ai vu au défilé Jacquemus,
vraiment lui aussi, avec des systèmes de liens dans les vêtements,
il travaille là-dessus. C'est super important.
Ça ne va plus passer en fait de faire des looks
qui sont jolis que s'ils sont sur une fille qui est tout étroite.
Mon pantalon, je crois, c'est Asos Curve.
Ma vie.
Mon haut, c'est Monki.
Mon pull que j'adore, c'est Lazy Oaf.
C'est une marque anglaise qui est trop géniale.
Attention aux frais de port et aux frais de douane.
Après, ma super banane où je peux mettre ma vie dedans,
c'est Make My Lemonade.
J'adore. Franchement, depuis que je l'ai, je crois que je la mets partout.
J'ai tout dedans, tout le temps, tout le temps, et en plus elle brille,
c'est ma passion.
Ma vie en Converse.
Donc ce sont des Converse à moumoute fluffy.
J'ai l'impression qu'il y a un peu ce revival du skinny fit qui revient beaucoup.
J'espère juste que les jeunes filles et les jeunes hommes…
Que jamais la mode n'ait un effet néfaste sur la santé mentale et physique des gens.
À propos de l'influence de la mode sur la santé mentale des gens,
en général, quand les gens vont très mal, à un moment donné,
ils se désintéressent de leur manière de s'habiller.
Donc, c'est plutôt un signe de santé mentale d'être soucieux de son apparence.
Il faut y penser quand on voit passer des gens
qui ont l'air d'être habillés de manière complètement dingotte.
Avant de se dire : "Mais dis donc, il va mal."
C'est peut-être le contraire.
Il va peut-être bien mieux que nous.
Salut, je m'appelle Luc. Je suis photographe.
J'habite à Saint-Germain-des-Prés.
J'ai une paire de Guidi.
C'est une marque italienne qui fait des chaussures artisanales.
J'ai un pantalon Uniqlo U femme.
Ça, c'est Cos.
Ça, c'est H&M, je crois.
Ce jeune homme soulève une question très importante sans le dire,
c'est qu'il décrit à la fois des choses qui sont faites artisanalement.
Puis, évidemment, comme tout le monde, parce que maintenant plus personne n'ose le dire.
Mais enfin, comme tout le monde, il a des vêtements H&M et des vêtements Uniqlo.
Ce qui est important, c'est la question :
est-ce qu'il faut complètement arrêter d'aller acheter dans ces marques ?
Il fait exactement ce que je fais, c'est qu'il y va raisonnablement.
Ce qu'on veut, c'est que ça bouge à l'intérieur de ces marques.
Ça, c'est une marque qui s'appelle Kanghyuk.
C'est une veste en airbag de voiture.
J'ai des bagues.
Ça, c'est une bague qui se porte en double comme ça.
C'est une Mâchoire.
- C'est une mâchoire. - C'est la marque d'un gars de Los Angeles
qui s'appelle Jakob Hetzer.
Ce n'est pas très connu, mais c'est super cool ce qu'il fait.
Après, des lunettes Prada vintage.
C'est génial ce qu'il fait, c'est tout un mélange.
J'aimerais voir beaucoup plus de robes et de kilts sur les hommes,
je trouve ça archi cool.
Je pense que les gens n'osent pas trop en porter.
Mais moi, je veux le voir en kilt.
Je ne pense pas coller au style de Saint-Germain-des-Prés…
Ça, c'est le moins qu'on puisse dire.
Ici, les gens s'habillent plutôt classique chemise, mocassins, jean brut et…
J'allais le dire.
Il a trouvé un bon plan pour vivre à Saint-Germain-des-Prés,
mais il est un peu différent quand même.
Si je pouvais définir mon style en trois mots, ce serait :
atypique, contemporain et aérodynamique.
Aérodynamique.
Il ose à sa manière, c'est-à-dire que ça se voit à peine.
C'est une façon très subtile de faire bouger les codes.
Quand il dit qu'il veut mettre un kilt, peut-être qu'il va mettre un kilt.
Il ne l'a pas encore.
Ça va être très drôle à Saint-Germain-des-Prés,
parce qu'il n'y a pas plus conservateur que le milieu de Saint-Germain-des-Prés.
Je m'appelle Tianyi Liu.
J'habite à Paris. Je suis photographe.
Au premier abord, je vois tout de suite les cheveux, évidemment.
Donc les cheveux, c'est un vêtement.
Je vois juste après que ça va beaucoup, beaucoup m'intéresser.
C'est quelqu'un de mon club.
Aujourd'hui, je porte une robe Puma à l'intérieur.
À l'extérieur, c'est vintage.
Donc c'est pour homme.
- Mais j'aime bien l'avoir comme ça. - J'aurais pu le dire qu'elle portait du vintage.
Les chaussures, c'est Prada.
Le sac, Jil Sander.
Petit cours sur les chaussures.
Avant, on regardait les chaussures des gens pour les juger.
On disait qu'on savait le niveau social de quelqu'un.
Comme si on jugeait les gens sur le niveau social, ce n'était pas glorieux.
Aujourd'hui, on ne peut plus.
Que vous soyez le directeur de Apple ou que vous soyez…
Vous êtes un teenager, de toute manière, vous avez des baskets.
On ne peut plus deviner l'origine des gens à leurs chaussures.
En revanche, on peut deviner leur niveau de folie de sophistication.
Je m'habille la plupart du temps en noir.
Parce que mes cheveux sont déjà colorés, je ne veux pas avoir trop de couleurs sur moi.
Les gens qui ont les cheveux complètement fantastiques comme elle, avec cette teinture,
sont souvent des gens étonnamment capables de s'habiller…
d'être très sobres.
D'être "low profile", comme on dit, vraiment, sur tout le reste.
Bonjour, je m'appelle Jae Lee.
- Je viens de Boston dans le Massachusetts. - Je suis en passion absolue pour ce look.
J'ai 18 ans, fraîchement diplômé de la Milton Academy
et je suis à Paris le temps d'un voyage avec mes amis.
C'est une liberté dans la manière de s'habiller qui ne correspond pas du tout
à la façon dont les Parisiens s'habillent, la plupart du temps.
Je porte mon pantalon de pyjama aux couleurs de l'Amérique,
mon t-shirt Lucky Jeans que je porte tout le temps.
Une écharpe John Varvatos.
Ce sweat à capuche que je porte quasiment tous les jours
Je porte également des lunettes anti-lumière bleue.
On ne va pas faire évoluer la société,
si on dit que tout peut bouger, sauf nous.
Ce qu'il fait, lui, vous pouvez le faire.
Essayez quand même le jaune et rouge.
Il s'agit d'une casquette
... de la marque Treasure & Bond.
On aime beaucoup qu'il regarde la marque
à l'intérieur de sa casquette.
J'aime porter beaucoup porter des vêtements confortables,
beaucoup de couleurs, des couleurs contrastées.
Un look qui saute aux yeux,
qui retient l'attention.
Pour ceux qui seraient du niveau un
et qui voudraient passer au niveau deux ou six ou sept de ce garçon,
vous prenez un peu les choses en aléatoire, comme ça et vous les mettez.
Vous allez avoir la surprise de constater que ça vous fait un look dément
si on le mettait dans un magazine.
Je m'appelle Drielly.
Je suis Brésilienne.
J'habite à Paris depuis dix ans.
Je suis mannequin et je suis aussi artiste.
J'aime bien, elle dit : "Je suis mannequin et je suis un peu artiste."
Je crois qu'il y a une nouvelle génération de mannequins qui débordent de leur métier
et ça les rend plus intéressants quand ils défilent.
Je pense que ça va faire évoluer la manière dont les mannequins défilent.
Aujourd'hui, je porte un paréo fait par moi-même.
Je peins sur les toiles et après j'imprime.
Boots Chanel.
Veste...
Wrangler ?
Oui.
Ça, c'est un top Uniqlo.
Confortable.
Casquette Ofr. et sac Chanel.
J'aime bien être confortable.
Mon collier, c'est un peu mon amulette.
On dit ça ?
C'est une copine qui me l'a fait.
Elle me l'a donnée à mon anniversaire l'année dernière et j'adore.
Avec toutes les couleurs, là.
Je ne l'enlève presque jamais.
J'aurais pu deviner qu'elle n'était pas Française.
Pas seulement parce qu'elle est gigantesque.
Mais il y a quelque chose dans sa manière de s'habiller
qui me fait penser à l'Amérique latine.
Je suis allée à Buenos Aires, je suis allée à Rio
et il y a beaucoup de filles comme ça qui se mettent des tissus avec beaucoup de motifs.
Nous, on ne fait pas beaucoup ça, à Paris.
Qui est d'ailleurs devenu, parce que les Français le font peu,
quelque chose d'incroyablement hype.
Je m'appelle Keegan.
J'ai 20 ans.
Je suis de Cergy, de base.
Aujourd'hui, je n'ai pas trop fait d'efforts.
J'ai voulu être assez confortable.
J'ai mis un jean que je mets quasiment tous les jours.
C'est un Carhartt et que j'ai chopé en fripe.
Évidemment, tout de suite.
Qu'est-ce qu'il a chopé à Emmaüs ?
Un Carhartt.
Il a dû me coûter 5 euros, un truc comme ça, à Emmaüs.
Les Dickies et les Carhartt, on n'en trouvait pas.
On voulait tous ce pantalon, le Carpenter pants, mais on ne le trouvait pas.
On le voyait passer sur des rappeurs, on se disait : "Mais enfin, où est-ce qu'il l'a trouvé ?"
Quand on en trouvait un dans une friperie, oui, c'était génial.
Sauf qu'il fallait avoir l'œil.
Ensuite, j'ai un t-shirt que j'ai aussi acheté en friperie.
Que je kiffe bien aussi.
Je l'ai acheté à Emmaüs.
Ensuite, j'ai un sweat à capuche que j'ai acheté sur Los Angeles Apparel.
Ensuite, j'ai un sac.
Un Telfar qui a trop vécu.
Mais que je mets tout le temps parce que c'est le support pratique,
on peut tout mettre à l'intérieur.
Donc aujourd'hui, j'ai une trousse de toilette.
J'ai une bouteille d'eau.
J'ai un carnet de dessin.
J'ai un déodorant, chargeur.
C'est le bazar, il y a de tout, il y a des tickets de caisse.
Ça me correspond bien.
Il dit tout ce qu'il a dans son sac…
Le monde est en train de s'inverser.
C'est-à-dire que les filles, elles n'ont plus de sac
et les garçons, ils ont leur trousse de toilette dans leur sac.
Je ne sais pas, je trouve que c'est pas mal.
Sur mes pieds, j'ai des mocassins Gucci, que j'ai chopés en seconde main,
parce qu'on n'a pas les thunes pour les acheter neuves.
On a la chance incroyable que les gens qui ont de l'argent, beaucoup d'argent,
achètent des choses dont ils se lassent très vite.
Après, ça part dans la seconde main.
Il y a des gens qui se spécialisent de ça,
qui vont les repérer, qui vont les acheter et les vendre dans des boutiques vintage.
Donc la réputation d'une marque, elle se fait aussi sur la seconde main.
Ce qui m'a marqué dans tous les looks que je viens de voir,
très souvent, à part en rouge et jaune,
ce sont des gens qui, très souvent,
on les a choisis parce qu'ils ont quelque chose d'original,
mais ils ont à peine poussé.
Vous n'avez pas choisi les gens les plus dingos.
Il y a peut-être des gens qui vont déjà se dire : "Oh là, là, je ne pourrais jamais le faire."
C'est presque un nouveau classicisme qui arrive.
Merci à tous les gens de Vogue, qui sont autour de moi,
de m'avoir invitée à commenter ces looks.
C'est un plaisir.
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Moi, j'ai fait ça.
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