法语助手

La France a pris un très mauvais coup hier soir. Le choix de participer à une opération gesticulatoire extrêmement dangereuse dans le contexte, nous isole des partenaires européens avec qui rien n'a été convenu, de l' ONU qui non seulement n'a rien décidé sur la question mais qui, au contraire a alerté en disant : attention à ce que vous allez faire, des organisations internationales du monde arabe et africain, qui n'ont été ni concerté, ni consulté avant cette violence.

Tout ça est très dangereux et isole la France pour rien. Nous nous retrouvons dans une toute petite coalition avec Monsieur Erdogan monsieur Trump madame May, c'est-à-dire les anglo-saxons et les pires de ceux qui peuvent être dans cette zone.

C'est une riposte à quoi? Le président de la République dit qu'il a des preuves que des armes chimiques ont été utilisées par le gouvernement d'Assad? il ne lui reste plus qu'à les présenter.

On nous a déjà fait le coup il faudrait quand même s'en rappeler. Je me rappelle des armes de destruction massive qu'on devait trouver en Irak. Personne n'en n'a jamais trouvé.

Et de la même manière on a baptisé rebelles des islamistes armés, en Syrie et en Irak dans un méli-mélo tel qu'à un endroit on les bombardait d'un côté et à l'autre de l'autre. Non. Il faut sortir de ce jeu dangereux, de cette escalade et de ce prétexte qui rend la situation encore plus difficile à comprendre.

Si vous ne nommez pas vos ennemis, si vous ne dites pas qui c'est précisément et pourquoi, tout devient inextricable. Et enfin j'ai envie de rappeler que l'une des raisons pour laquelle on a fondé la République en France, c'est que le peuple on avait assez des guerres que le monarque déclenchait, et qui coûtaient affreusement cher au pays en vies humaines et en moyens matériels.

Et bien, c'est un furieux retour en arrière que nous sommes en train de vivre en ce moment. Avec des guerres déclenchées par un monarque présidentiel, qui ne rend compte à personne, qui convoque le Parlement plusieurs jours après, sans qu'il puisse voter sur l'opportunité des opérations. . .