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[每日听力]听法国人盘点7种绝妙的中国发明

2023-04-16

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7 inventions chinoises très ingénieuses !


Mes chers camarades, bien le bonjour !
Comme nous l'avons vu dans un autre épisode,
les Chinois à travers l'histoire ont inventé pas mal de choses.
Depuis l'antiquité ils sont responsables d'un grand nombre d'inventions remarquables qui ont eu une importance énorme pour des siècles même si on a eu tendance à minimiser leur rôle dans ces découvertes.



Nous avons vu les inventions extraordinaires du papier,
de l'imprimerie, de la poudre à canon,
du compas ou encore du sismographe mais vous allez le voir,
les chinois ne se sont pas arrêtés là !



Prenons un peu de hauteur pour commencer avec ce que vous connaissez sûrement comme un charmant jeu d'enfants,
un loisir ou un sport agréable à faire dehors lorsqu'il fait beau :
le cerf-volant.



C'est un des loisirs les plus répandus dans le monde,
avec des festivals de cerf-volants et des compétitions très acharnées.
Il est même parfois utilisé comme outil scientifique !
Et pourtant cet objet a une histoire… plutôt violente.
Mais avant de vous expliquer pourquoi,
je me permets un petit aparté dès le début de l'épisode ; savez-vous d'où vient le termes cerf-volant en français ?
Parce que je veux bien être imaginatif,
mais on est quand même loin du papa de Bambi en voyant l'objet.
L'orthographe d'aujourd'hui proviendrait en fait d'une mauvaise transcription de l'occitan,
qui était encore massivement parlé dans le sud de la France jusqu'au XXe siècle.
On retrouve en effet dans un document de 1669 l'occitan 'sèrp-volanta' qui veut tout simplement dire "serpent volant" ou éventuellement 'dragon volant'.



Et tout de suite, c'est plus visuel. Fin de l'aparté. Je sais... C'était court.



Le cerf-volant provient probablement de la Chine antique et a eu au cours de sa longue histoire des utilisations très surprenantes.
En Chine, le cerf-volant est revendiqué comme étant l'invention du philosophe Mozi (479-392 av.
J.C) et de son contemporain le stratège et architecture Lu Ban .
Au début, les Chinois fabriquaient les cerf-volants en bois qu'ils appelaient muyuan.
Progressivement, ils optent pour le papier l'appellent ainsi le 'cerf-volant en papier' :
le zhiyuan.



Et petit fun fact, il existe aussi des cerf-volants faits en soie,
parce que pourquoi se refuser de petits plaisirs quand on en a les moyens ?



Dans le Du Yi Zhi ( 獨異志),grossièrement traduit en Récits de choses,
et événements Extraordinaires, un recueil qui date de la dynastie des Tang (618-907) nous trouvons une histoire particulière.
En 549 l'Empereur Wu ("Woo") de la dynastie des Liang ("Liang"),
encerclé dans la cité de Jiankang par les troupes rebelles de Hou Jing a pu faire passer un message d'alerte grâce à un cerf-volant à ses généraux et ses alliés.
Cependant et malgré tous leurs efforts, la cité de Jiankang tombera aux mains des rebelles.
On retrouvera par la suite des mentions d'utilisations militaires des cerf-volant assez diverses,
notamment en y attachant un homme afin de pouvoir avoir une meilleure vue d'ensemble sur un champ de bataille voire pour servir de moyen de bombardement !
Ouais...on dirait une idée réalisable que dans un dessin animé mais je vous jure que c'est vrai !
Perso je me serais quand même senti pas très à l'aise attaché à un cerf-volant géant… Durant la Dynastie des Tang (618-907),
certains y attachaient des lamelles de bambous qui,
une fois envolées, vibraient dans le vent et résonnaient comme un instrument de musique.
Une pratique qui vaudra au cerf-volant le nom populaire de Fengzheng (littéralement :
instrument à vent).
Ce type de cerf-volants sont encore fabriqués en Chine mais aussi dans plusieurs autres pays du monde comme en Indonésie et au Vietnam.



La date d'arrivée du cerf-volant en Europe n'est pas très claire,
oscillant entre le 13e et le 16e siècle,
mais elle est traditionnellement fixée au 15e siècle,
notamment grâce aux représentations dans les œuvres de Leonard de Vinci.
Il serait arrivé, comme d'autres inventions, en passant par le monde musulman depuis l'Inde.



Après un tour en l'air, allons un peu faire trempette !



La Chine n'est pas une civilisation que l'on associe toujours à une tradition maritime très importante,
mais nous avons déjà vu lors de l'épisode sur les voyages de Zheng He que cette idée reçue est plutôt injuste.
Au contraire, la technologie et la capacité des Chinois à construire des navires pour tout type de navigation est un exploit en lui-même.
L'Europe sur ces sujets-là avait d'ailleurs un retard énorme.



N'hésitez vraiment pas à aller revoir cet épisode pour plus d'informations sur le contexte politique chinois de l'époque.
La jonque chinoise a plus de 2000 ans d'histoire,
débutant depuis la dynastie des Han jusqu'à aujourd'hui.
Naturellement la technologie a évolué plusieurs fois à travers les âges et il faudrait un épisode entier pour présenter l'histoire des navires chinois.
Il existe des centaines de types de navires chinois,
de différentes tailles, qui servaient à naviguer les lacs,
rivières et la haute mer.
Les plus imposants, les jonques de haute mer peuvent être énormes :
peser jusqu'à 1500 tonnes et mesurer plus de 200 pieds en longueur (60 mètres).



L'origine du mot jonque, qui sert à désigner les navires chinois, reste assez méconnue.
La comparaison entre les navires chinois et les navires occidentaux n'est pas très évidente à cause de leurs différences majeures,
notamment l'absence de quille sur les jonques chinoises.
Sa coque à fond plat et sa proue et poupe carrée lui donnait la capacité de naviguer les rivières et de caboter,
c'est à dire de naviguer le long des côtes.



Et pour vraiment saisir l'intérêt des jonques, il faut aller voir ce qui se cache à l'intérieur.



La jonque possède en effet un intérieur compartimenté grâce à plusieurs cloisons,
ce qui augmente énormément la sécurité du navire.
Si la coque se fend à cause d'une collision, une partie seulement de l'intérieur est inondée.
Cependant, elle permet aussi de pouvoir inonder délibérément quelques compartiments avec de l'eau,
rendant le navire plus lourd ce qui réduit son ballottement en mer et permet de mieux tenir en cas de courants forts.
De plus, cela peut permettre aux pêcheurs de garder leurs prises fraîches dans des compartiments inondés jusqu'à ce qu'ils arrivent au port.



C'est hyper malin et c'est très important que le poisson reste frais pour éviter de se taper une fois rentrer au village non ?
Une autre caractéristique très marquante est la disposition des mâts, en quinconce.



Ceci permettait aux marins de mieux attraper le vent quelle que soit sa direction.
Et sur ces mâts, s'il était parfois possible de trouver des voiles en différents textiles,
le bambou était plus communément utilisé.
Des lamelles de bambous étaient préparées en natte malléables qu'on pouvait hisser et baisser comme un store vénitien.
Toutes ces particularités permettaient aux marins chinois de naviguer avec le vent soufflant à la poupe et face au vent plus efficacement que les navires occidentaux.



On en avait parlé lors de l'épisode sur les relations franco-chinoises sous Louis XIV ; un des objets emblématiques de la fascination occidentale pour les technologies
C'est le moment de parler vaisselle !



La porcelaine est une céramique faite à partir de kaoline,
une argile blanche, de quartz et de feldspath et devait être cuite à une température très élevée,
entre 1200 et 1400°.
Sa couleur blanche, sa durabilité et sa finesse font rapidement de la porcelaine l'une des céramiques la plus prestigieuse du monde.
Évidemment cela n'est pas apparu du jour au lendemain.
En fait on est plutôt sur un perfectionnement des techniques sur plus de 2000 ans !
Le savoir-faire de sa fabrication est mise au point sous la Dynastie Sui (589-618) et reprise sous la Dynastie Tang qui était capable de fabriquer cette céramique au vernis coloré à la renommée mondiale.
La dynastie des Song (960-1279), des Yuan (1280-1368) et des Ming (1368-1644) élèveront cet art à de nouveaux niveaux d'excellence.
Les plus connus sont probablement les porcelaines de type "bleu et blanc" fabriquées au 14ème siècle qui domineront pendant l'époque des Ming.
Sa production est très contrôlée, une partie de celle-ci est exclusive à la cour et à l'élite chinoise,
et une autre est destinée à l'exportation vers le Moyen-Orient et ensuite l'Europe.



Depuis longtemps, l'Empire du Milieu produisait de la porcelaine à un niveau industriel,
en particulier à la cité de Jingdezhen,
au sud de la Chine.
Depuis le 14e siècle, cette capitale de la porcelaine,
qui fut le plus grand centre de production,
est une cité très penchée sur son patrimoine de l'art de la céramique.



Et cet art ne consiste pas juste à fabriquer de la vaisselle.



La production de vases, de statues, de figurines,
de tasses, et plein d'autres objets font l'objet d'une fascination au sein de la Chine et dans le monde entier,
dès le 14ème et 15ème siècle en Europe certains de ces objets sont considérés comme de véritables trésors.
La porcelaine pour la haute noblesse européenne devient un objet hautement convoité et vient décorer les palais et les maisons de tous ceux qui ont les moyens de s'en procurer.
Des tessons de porcelaine sont tellement prisés qu'ils deviennent même une espèce de monnaie parmi les colons du Nouveau Monde.



La porcelaine épatera tellement les Européens que les Français à Nevers et à Rouen,
mais aussi les Néerlandais, les Allemands ou les Anglais tenteront pendant des siècles de mettre la main sur les secrets de fabrication.
Les Français produisent une "fritte" pour produire une porcelaine tendre,
malléable et mélangée avec des liants comme le savon ou la colle mais celle-ci est moins translucide et permet donc de repérer la supercherie.



Comme quoi les contrefaçons, ça nous a concerné aussi.



On reste dans le luxe avec un autre produit iconique de la Chine : la soie.



La soie est le lien le plus ancien et le plus endurant entre l'orient et l'occident et donnera son nom aux routes qui relieront ces deux ensembles géographiques,
comme je l'ai déjà abordé dans l'épisode sur les routes de la soie.
Selon les légendes, la production de soie remonterait à 3000 av.
notre ère.
quand le cocon d'un ver à soie tomba dans la tasse de thé de l'Impératrice Leizu (Lai-i-tzou),
femme de l'Empereur Jaune.
Selon les archéologues et les historiens,
la soie aurait été produite en Asie depuis l'ère Néolithique comme peut l'attester un site de la culture Yangshao,
vers 5000 av.
notre ère; dans la province du Hénan.



La sériciculture, la culture de la soie, est donc une activité aussi ancienne que la Chine !



Dès la dynastie des Han, la production de la soie était une industrie développée et en plein essor,
ce qui a poussé les Chinois à garder jalousement le monopole de fabrication,
et donc de maintenir secrètes les différentes techniques.
Comment le ver à soie est finalement sorti de la Chine alors ?
Et bien cela reste un mystère.
L'une des histoires les plus répandues est celle de Procopius,
un écrivain Byzantin, qui nous raconte comment l'Empereur Justinien a commissionné deux moines pour ramener clandestinement des vers à soie jusqu'en Europe.



Et n'oubliez pas que c'est important de toujours avoir un verre à soit pour ne pas boire dans celui des autres.
La production de soie est en effet réalisée à partir du ver Bombyx Mori qui vit sur le mûrier blanc.
Une fois que les vers sont élevés, il faut récupérer les fils de leurs cocons.
Pour cela, ils sont placés dans de l'eau chaude afin d'en détacher les fils.
Les brins de soie étaient ensuite récupérés intacts grâce à une technique qui elle est restée inconnue aux occidentaux,
ce qui rendait la soie chinoise d'une qualité supérieure.
Si le produit est considéré comme un matériau de luxe c'est pour une raison simple :
il faut une quantité énorme de matière première,
de cocons donc, nécessaire pour produire assez de fils.
Rendez-vous compte, pour produire 1 kilo de soie brute, il faut à peu près 5000 vers !
Pendant longtemps c'était le privilège de la cour et des hauts dignitaires d'avoir l'autorisation d'en porter.
De plus, elle ne fut pas seulement une matière première mais aussi une sorte de monnaie avec laquelle les fonctionnaires se faisaient payer et l'un des cadeaux diplomatiques les plus importants,
devenant un véritable instrument de la politique extérieure impériale.
Je dirais même, elle a-ssoit le prestige de la Chine !
Non ?
… On enchaîne.
Petit-à-petit, notamment grâce à la massification et la quasi-industrialisation de la production,
la soie devient plus accessible et utilisée dans d'autres domaines et contextes plus roturiers comme la fabrication de papier,
d'instruments de musique, d'arcs, et ainsi de suite.
Les paysans étaient tout de même interdits d'en porter jusqu'à la dynastie Qing !
Entre parenthèse, en France, en 1466, le roi Louis XI décida d'instaurer une industrie de soie à Lyon.
Malgré les protestations initiales,
au 16ème siècle la cité de Lyon détient le monopole de la production de Soie européenne,
grâce notamment au prestige de la cour royale.



Je vous avais parlé dans le premier épisode sur les inventions chinoises de l'acier,
il est temps de revenir un peu sur le métal avec une technique particulièrement importante :
le moulage.



L'Age de Bronze en Chine débute à peu près en 3000 av.
J.C. aux alentours du fleuve Jaune.
Le bronze lui-même, qui désigne les alliages à base de cuivre et d'étain,
n'est pas une invention chinoise.
Néanmoins, ils développèrent sa maîtrise et élevèrent cet art a un très haut niveau tout en innovant sur beaucoup de points.
Les bronzes chinois font d'ailleurs partie des objets historiques fortement convoités encore maintenant,
comme les deux têtes de bronze rendues à la Chine en 2009 dont nous vous parlions dans la vidéo sur le sac du Palais d'été.



La qualité et la complexité des bronzes fabriqué par la dynastie des Shang dans ce qui est aujourd'hui la province du Henan,
est considérée presque comme sans égale.



Et on parle là d'une dynastie qui a duré jusqu'au 11e siècle… AVANT notre ère.
Et s'ils étaient autant en avance, c'est grâce à leur technique inédite de moulage des pièces.



Pour les autres civilisations de l' âge du Bronze,
le procédé de fabrication le plus courant est celui de la cire perdue.
Il s'agit de créer un modèle de l'objet voulu en cire,
d'envelopper presque entièrement ce modèle dans un matériau résistant à la chaleur puis d'évacuer la cire en la faisant fondre,
ce qui laisse la place libre pour y couler ensuite le bronze.
Par contre, les Shang eux mirent au point un procédé communément appelé le moulage segmenté à fonte inversée.



Promis, on va expliquer ça simplement parce que là, moi aussi ça me donne pas très envie...
Cette méthode consiste à couler le bronze liquide dans un moule fait de plusieurs sections en argile,
construit autour d'une réplique de l'objet final qui a été cuite.
Ces différentes sections doivent être maintenues ensemble et chauffées avant que le bronze y soit versé.
Ce procédé compliqué permet de produire des pièces de bronzes aux motifs décoratifs complexes et détaillés qui nécessitent très peu de travail à froid ensuite.
On vous met dans la description un lien vers une vidéo qui explique tout cela avec une belle infographie,
ce sera plus clair.



Le moule composite nécessite de faire fondre le métal à une température qui dépasse les mille degrés.
Afin d'éviter que des bulles se forment sur les parties les plus visibles d'un vase par exemple,
beaucoup de ces objets sont fabriqués à l'envers.
Cette technologie surprenante et compliquée progresse néanmoins,
se transformant en une véritable maîtrise de la technique.



Depuis 1550 av.
notre ère,
la dynastie des Shang va réaliser une production colossale de bronzes dans des villes où sont rassemblés les matières premières,
les artisans et les fondeurs.



Les formes deviennent au fur et à mesure plus diverses,
mieux travaillées, aux parois plus épaisses et aux alliages plus résistants.
Et cette technique restera une spécificité chinoise jusqu'à l'époque contemporaine !
Pas mal non ?



Dans le passé, beaucoup de récipients d'usage étaient en bois,
une ressource facile à trouver et relativement légère,
mais qui présente le risque de se décomposer s'il n'est pas bien traité.
La sixième invention du jour est un traitement particulièrement efficace : la laque.



La laque, imperméable, résistante aux UV et à la chaleur,



permettant de préserver son support contre la décomposition,
va être également une vraie innovation dans le monde de l'art.
Il s'agit d'un vernis fait à partir de la résine de l'arbre de laque,
en général de la famille des Anacardiacées.
D'ailleurs petit point écriture, le caractère chinois qui veut dire laque qi (tchee - 漆 ) est littéralement la Alors que « laque »,
à part une invitation à aller représentation d'un liquide (氽) sous un arbre (木).



Au Connemara, ça n'évoque rien de particulier.
En grattant son écorce, l'arbre secrète une substance blanche et toxique mais qui,
une fois raffinée, filtrée et potentiellement colorée,
peut servir pour recouvrir des objets.
Une fois séchée, la laque est extrêmement dure et doit être taillée avec des couteaux afin de pouvoir ensuite y incruster de l'or,
de la jade, de la nacre, de l'ivoire et d'autres matériaux précieux,
en fonction des moyens du producteur.



C'est sur que ça a plus de classe qu'une boîte à tartine en plastique.



La laque est un moyen de conservation et de décoration qui date déjà de l'ère Néolithique avec les cultures de Liangzhu (Langue-djou) à l'embouchure du Yangtsé.
Pendant la dynastie des Han, l'art de la laque atteint encore une fois une hauteur de production presque industrielle.
Nous y retrouvons parfois le nom même des artisans ou des ateliers.
La laque est alors utilisée pour enrober toutes sortes d'objets,
comme la vaisselle, les armures, des parties d'instruments ou d'habits,
des coffrets et même des cercueils.
La technique de laquage se répand en Corée et au Japon puis,
à partir du 16e siècle, fera partie des objets orientaux prisés par les cours européennes.



On raconte que même Marie-Antoinette avait une collection d'objets laqués chez elle.



Les Européens ne parviendront à copier la laque qu'à partir de la fin du 17ème siècle en principauté de Liège où la dynastie des Dagly de Spa produisirent le fameux vernis Dagly.
En France, ce seront les frères Martin qui mettront au point une laque,
le vernis Martin, qui est par contre fragile à l'eau.
Pour terminer décontracté avec ce tour des inventions chinoises,
je vous propose une petite belotte !
L'origine des jeux de cartes est plongée dans l'incertitude.
En Chine les cartes parfois ressemblent pour nous à des dominos,
mais elles ont la même fonction que les cartes.
Le mot chinois pai (pái (牌 - dit, paille) veut dire à la fois 'carte' et 'tuile' - comme pour le Mah-Jong.
Faites à la base sur des petites lamelles en bois ou à partir de morceaux d'ivoire,
puis remplacées par du papier.
L'une des premières références aux jeux de cartes date de la dynastie des Tang,
il s'agirait du « jeu des feuilles »,
joué lors des banquets de fonctionnaire depuis le 9e siècle.
Mais certains experts pensent qu'il s'agirait plutôt d'un jeu de société qui se jouait à base des dés et d'un livre… Manque plus que la fiche de stat et c'était un jeu de rôle en fait.
Nous savons que les jeux de cartes étaient imprimés en masse sur papier grace à l'histoire de deux hommes arrêtés en 1320, pendant la Dynastie Yuan,
en possession de 9 cartes de jeu et des blocs qui servaient à les imprimer.
On sait également qu'il existe d'innombrables jeux,
dérivations, et types de décorations,
notamment les personnages du célèbre roman Au bord de l'eau durant la dynastie Ming.
Une description par Lu Rong au 15e siècle (Lou Longue - 1436-1494) décrit par exemple un paquet de 38 cartes avec 4 couleurs.
En Europe, on commence à trouver des références de cartes au 14e siècle,
d'abord sur support de bois avant d'être imprimées.
Je vous laisse imaginer à quoi ressemble un deck de cartes en bois,
ça ne doit pas être le plus évident ni à ranger,
ni à mélanger !



Merci à Alexander Westra, archéologue spécialisé sur l'Asie Centrale pour la préparation de l'émission.
Merci également à Tianci Media, notre partenaire qui a permis la réalisation de cette série sur l'histoire de la Chine tout au long de l'année,
on espère que ça vous a plu et qu'on pourra vous faire découvrir d'autres pays d'Asie,
qui sait !



Bien évidemment il y aurait encore de nombreux sujets à traiter sur la Chine,
j'exclue pas d'y revenir de temps en temps parce que comme toujours,
plus on s'intéresse à un sujet, plus ça donne envie de creuser !
On se retrouve très vite sur Nota bene.



Ciao !

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