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[每日听力]奥黛丽赫本与巴黎,那剪不断的缘……

2018-03-16

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Paris et Audrey Hepburn

Audrey Hepburn et Paris.


C'est une relation qui a suivi l'actrice tout au long de sa carrière.


Avant de s'approcher de la capitale, Audrey Hepburn tissa un lien avec la France.


Elle y tourne un de ses premiers films en 1952.


Nous Irons à Monte Carlo, qui se déroule sur la côte d'Azur et où elle tient le petit rôle d'une actrice.


C'est lors du tournage de ce film que Colette la découvre, et qu'elle la choisit pour incarner l'héroïne de sa pièce Gigi adaptée à Broadway.


L'actrice a donc eu, dès ses débuts, un lien étroit avec la France.


Elle en parle d'ailleurs elle-même dans une interview donnée en néerlandais à Première magazine en 1959.


S'il lui semble que Paris lui a apporté beaucoup de chance, les réalisateurs paraissent également aimer associer la jeune actrice à l'image de ville raffinée que renvoie Paris.


Dès 1954, Billy Wilder la met donc en scène dans Sabrina devant des décors réalisés en studio à Hollywood mais qui représentent des vues parisiennes.


C'est notamment le cas de l'appartement où son personnage réside, ou encore des cours de cuisine française qu'elle suit.


"Bonjour Mesdames et Messieurs."


Audrey Hepburn se retrouve non seulement associée à Paris mais aussi bien sûr à toute la culture qui l'entoure, qu'elle soit ici gastronomique, ou encore musicale avec La Vie en Rose.


Cette culture dont se retrouve alors Audrey Hepburn auréolée ne renvoie cependant pas n'importe quelle image.


Il s'agit effectivement dors et déjà d'un Paris idéalisé, vu et corrigé par l'imaginaire des américains.


Ce sont notamment les appartements qui donnent de façon si fréquente sur un monument iconique de la ville qu'ils en sont devenus un cliché des films de cette époque.


Audrey Hepburn reviendra alors fréquemment dans la capitale.


En 1957, elle tourne dans la comédie musicale Funny Face de Stanley Donen avec Fred Astaire.


Cette fois-ci le tournage a bel et bien lieu à Paris et on nous le fait savoir avec la multitude de plans dévoilant les lieux les plus touristiques de la capitale.


Dans le film, le personnage d'Audrey Hepburn apprécie un Paris littéraire et philosophe localisé dans Montmartre.


C'est donc là que j'ai décidé de poser ma caméra, sur les traces de l'Audrey de Funny Face.


Soixante ans se sont tout juste écoulés depuis la sortie de Funny Face en 1957.


Je ne vais pas revenir sur les lieux de tournage les plus touristiques, mais il y a néanmoins à quelques rues d'ici une maison que l'on aperçoit dans le film.


C'est une très belle maison rose qui est restée la même depuis tout ce temps, mais dont je doute qu'elle abrite l'immense loft que l'on peut voir dans le film.


De la même façon, la rue n'est pas aussi animée que l'on nous laisse le croire.


Paris est réellement mis en scène pour se transformer en une vision idéalisée.


Après Drôle de Frimousse, Audrey Hepburn enchaîne avec le tournage de Love In The


Afternoon réalisé par Billy Wilder, dans lequel le Ritz et la Place Vendôme ont une place toute particulière.


Il faudra ensuite attendre 1963 pour retrouver Audrey Hepburn dans Paris avec le fabuleux Charade réalisé par Stanley Donen, puis l'année d'après dans Deux têtes folles de Richard Quine pour célébrer la fête nationale près de la Tour Eiffel, et enfin en 1966 dans Comment voler un million de dollars de William Wyler.


Elle retrouvera la capitale bien plus tard, et très furtivement, dans le très oubliable Bloodline en dînant à une table du Maxim's, et en se promenant près de la Seine.


Le Paris qu'elle côtoie est donc un Paris cliché, mais c'est un résumé un peu rapide pour ce que cette représentation inclut.


C'est la première partie du livre de Vanessa Schwartz, It's so french, qui va permettre de nous éclairer un peu plus, puisque le premier chapitre s'intéresse aux relations entre Paris et sa représentation dans les films hollywoodiens.


Vanessa Schwartz nomme les « Frenchness films » les films américains des années 1950 et 1960 qui se passent en France avec un lieu et une période précis : c'est-à-dire Paris à la Belle Epoque.


Il y a eu effectivement de nombreux films américains qui situe leur histoire à Paris dans les années 1950 mais un Paris rappelant celui de la Belle Epoque.


Alors, pour resituer, la Belle Epoque ça commence à la fin du XIXème siècle, vers 1870 quand la ville de Paris a vu les travaux du Baron Haussmann se terminer, et la période va jusqu'au début de la Première Guerre Mondiale, en 1914.


Elle porte le nom de Belle Epoque parce qu'elle a couvert une période très riche culturellement, très innovante, mais surtout parce qu'elle est représentative de ce qu'on peut appeler « la vie mondaine », avec la popularisation des caf-conc, les cafés-concerts, ou encore du French Can-Can.


Il faut savoir que c'est également une période durant laquelle Paris s'est vu accueillir deux Expositions universelles, une en 1889 et une en 1900.


A ces occasions, la Tour Eiffel a été créée. Mais on en a profité pour construire aussi le Grand Palais et le Pont Alexandre III pour donner une image grandiose de la ville.


C'est aussi à ce moment que se développe l'électricité et que peuvent donc être aménagées les premières lignes de métro dans la capitale.


Dans les transports, ce sont aussi les bateaux-mouches qui sont créés à cette période. Enfin vous comprenez donc, c'est une période très faste qui a complètement bouleversé l'image renvoyée par Paris aux pays étrangers.


Et donc, Vanessa Schwartz explique dans son livre que dans les frenchness films le Paris représenté a beau être filmé dans les années 1950 ou 1960, le présent est complètement oublié et il y a sans cesse des références à cette période avec ses monuments et sa modernité.


Ainsi, entre les différents films qu'Audrey Hepburn a tourné à Paris, et qui donc s'inscrivent dans les frenchness films, reviennent l'Opéra Garnier, Montmartre, … enfin tous les lieux et les monuments qui peuvent représenter l'histoire de Paris, sa culture mais aussi sa modernité.


Alors pourquoi les réalisateurs américains ont-ils choisis Paris et la Belle Epoque comme environnement à leurs films dans les années 1950 ?


Et bien, évidemment, on ne peut pas répondre de but en blanc à cette question mais on a quand même quelques pistes puisqu'il faut savoir qu'à cette période, au milieu du XXème siècle, la télévision fait frémir les studios de cinéma.


Par sa popularisation dans les foyers des américains, le petit écran devient un concurrent grandissant du septième art.


Les studios décident donc de réagir et doivent montrer la supériorité artistique du cinéma.


Pour cela, quoi de mieux que d'associer directement le sujet des films à une période où l'art pictural était des plus populaires ? Parce que l'art, ou même la question de l'image sont des thèmes récurrents dans les frenchness films.


Dans Funny Face, il y a le shooting de mode, mais la thématique est encore plus présente dans How To Steal a Million puisque le père du personnage incarné par Audrey Hepburn est un faussaire qui reproduit à la perfection les plus grands tableaux de cette période.


Le tournant de siècle a effectivement vu se populariser le courant des impressionnistes, mais a aussi vu se développer l'imprimerie et les posters avec, dont les affiches très célèbres de Toulouse-Lautrec.


En montrant ces arts dans les films, le cinéma revient en quelque sorte sur ses origines picturales statiques et est ainsi mis en avant comme un art plus moderne, en mouvement.


Les studios semblent réellement aller dans ce sens car certains films sont mis en scène comme des tableaux vivants.


Pour quitter un instant Audrey Hepburn, il suffit de prendre le premier des frenchness films : Un Américain à Paris et son ballet final.


C'est une réelle prouesse technique de couleurs, de décors peints, ou encore de danse ! Pour approcher encore plus l'idée d'art et de grandiose, le Technicolor est en plus employé dans la majorité de ces films, mais il y a aussi des nouveaux formats d'image puisque le Cinérama est inventé en 1952 et le CinémaScope en 1953, ce qui permet d'avoir une image très très large et donc très englobante et immersive pour le spectateur


- et par la même occasion qui est uniquement visible dans un cinéma puisque la télévision a un format en 4/3 beaucoup plus carré.


Ajouté à ces caractéristiques techniques, nombreuses sont les comédies musicales qui permettent de parfaitement mettre en scène la ville lumière : le montage couplé au rythme de la musique permettent révéler les lieux les plus symboliques en quelques instants, en témoigne la séquence « Bonjour Paris » de Funny Face.


La période englobe en plus l'apparition du cinéma en 1895 en France. Il n'est peut-être pas anodin que les frenchness films se déroulent alors dans cette période, comme une célébration de la naissance de ce nouvel art.


En résumé, les frenchness films associent le cinéma à une période parisienne qui fut très innovante et riche artistiquement avec pour volonté d'élever le divertissement cinématographique à une forme d'art en soi.


Certains films comme Un Américain à Paris sont impressionnants, avec des rendus esthétiques recherchés, comme pour rappeler la magie créée par le cinéma.


Alors oui, Paris apparait plutôt comme un peu cliché, mais quand en plus vous placez Audrey Hepburn dans ces décors, c'est l'addition du chic et du romantisme !


Car si Paris devient un cliché de paradis français, Audrey Hepburn renvoie elle aussi une certaine image de perfection.


Le fait que ce soit le couturier Hubert de Givenchy qui crée la plupart de ses costumes à partir du film Sabrina n'est pas sans lien avec l'élégance qu'inspire aujourd'hui le nom d'Audrey Hepburn.


Lors d'une séquence de Funny Face, on peut d'ailleurs observer un véritable défilé de haute couture qui associe l'élégance de l'actrice et des créations du couturiers au chic des lieux les plus iconiques de Paris.


Le mariage de la ville et de l'actrice leur permet de se doter l'une par l'autre d'une image idyllique.


Les deux sont en plus mises en scène par le biais du romantisme puisqu'il est souvent question d'amour avec les personnages qu'Audrey Hepburn choisit d'incarner, et quelle meilleure ville que Paris pour laisser place à une idylle ? Alors chaque lieu visité par l'actrice dans les films sera associé à une forme de rêve amoureux, de raffinement en plus de l'histoire que l'endroit contient.


La scène sur le bateau-mouche dans Charade est un exemple parmi tant d'autres : on y retrouve un élément de la Belle Epoque qui est aussi un symbole de Paris, il est également question d'amour puisque c'est ici que les deux personnages échangent leur premier baiser, et on retrouve bien sûr Audrey Hepburn, toujours vêtue par les créations de Givenchy.


Et c'est quand on revoit ces films que l'on comprend l'importance de Paris pour une part de l'image d'Audrey Hepburn, mais surtout que sa fine silhouette au milieu des décors parisiens grandioses a participé à alimenter le mythe de la ville Lumière.

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