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Léna Situations: ses icônes ! Rihanna, Hannah Montana, Christian Dior...

On a plusieurs intonations de Iconic :
ça peut être : "C'est Iconic !",

tu vois, tu marques le "Iconic".
Tu peux le dire aussi en anglais quand l'action est plutôt sympa : "Iconic".

Salut, tout le monde c’est Léna Situations pour Vogue,
pour mon interview Iconic.

Hannah Montana,
Je pense qu'elle m'a éduquée.

C'était une nana qui vivait sa vie de lycéenne le jour et de rockstar la nuit.

Et puis elle avait un dressing à chaussures qui se tournait comme ça.

Et quand j'ai cherché mon appartement, je cherchais une pièce
pour avoir un dressing à chaussures qui se tourne comme ça.

Et je ne sais pas, elle était jeune,
mais elle voulait rester également superstar,
mais en même temps hyper humble en restant à l'école.

Et le fait de réussir à gérer sa vie de lycéenne et de star,
trop forte.

Je suis obligée de vous citer Loïc Prigent
qui a été un mentor sans même s'en rendre compte.

Et c'est pour ça que c'est encore plus important pour moi de le dire,
c’est qu’il est très, très, très humble
et je pense que très sincèrement, il ne se rend pas compte
de la richesse qu'il a en termes de culture,
en termes de bienveillance,
surtout parce que c'est quelqu'un qui aime partager ses connaissances
c'est quelqu'un qui aime partager sa passion pour la mode.

Bisous Loïc.

Je pense que Fran Fine, dans Une nounou d'enfer,
c'est une série quand même qui date de 1993
et de la regarder aujourd'hui et de me dire :

"Mais c'est tellement d'actualité, son style".

Voilà, les tenues sont toujours complètement folles,
la choucroute, le léopard à fond,
mais c'est juste qu'elle s'habillait pour elle
parce qu'elle ne sortait pas de la maison.

Elle avait toujours des tenues, mais complètement folles
et c'était vraiment que pour elle et Monsieur Sheffield.

Je pense que Christian Dior,
parce que c'est le premier qui m'a fait rentrer dans la mode.

C’est un point de vue très, très personnel,
mais l'autobiographie de Christian Dior,
c'est le premier livre de mode que j’ai eu entre les mains.

Ça a commencé avec ça
et c'est là que j'ai compris que la mode
et les grandes maisons, c'était surtout une sorte de storytelling, d'héritage.

C'est comme ça que j'ai commencé à rentrer dans la mode.

C’est pour ça qu’aujourd'hui,
être aussi proche de la maison quand il m'appelle pour faire des trucs,
je pleure à chaque fois, je me dis : "C'est de la fols".

Le T-shirt blanc.

Vous rigolez, mais vous ne savez pas
comment c'est dur de trouver un bon T-shirt blanc,
le T-shirt bien taillé, bien coupé, le bon blanc,
celui qui vit bien à la machine, qui vit pendant les années,
il est hyper iconique.

Je ne l'ai toujours pas trouvé, d'ailleurs.

Peut-être qu'il n'existe pas, je ne sais pas.

La caméra.

On s’ennuierait si on n'était pas en train de partager tout ça.

De mon point de vue,
moi la vraie passion, c'est de vivre des choses
et des moments de vie, des histoires et ensuite de les partager
parce que c'est là où on crée la connexion
et c'est cette connexion-là qui m’excite plus limite
que le processus de la création.

Ain’t no mountain high enough,
parce que tu peux l'écouter dans tous les moods différents :
tu peux être triste, être en mode…

Tu peux être hyper heureuse et te balader,
chanter cette chanson.

Elle s'adapte très bien pour toute chose, je trouve.

Forrest Gump,
je ne peux pas vous expliquer
comment ce film me bouleverse à chaque fois que je le vois.

Je l'ai vu à plusieurs âges
et j'ai compris l'histoire petit à petit.

Au début, je voyais juste l'histoire d'un mec qui courait,
je ne comprenais pas très bien.

Puis après, en grandissant, tu comprends tous les points politiques
puis après en grandissant encore, tu comprends toutes les blagues.

Et puis, à la fin, tu te rends compte du message
et de la bienveillance de ce truc et à quel point c'est touchant.

C’est Rihanna, au-delà de ses bops iconiques qu’elle nous a faits,
il y a eu surtout le message où elle m'a fait assumer mon corps,
ta sexualité, ta sensualité, ton style aussi.

Elle a un discours que j'aime beaucoup
et le côté aussi où c’est une femme boss très assumée,
je trouve que c'est assez rafraîchissant
et en grandissant, voir ça, moi, ça m'a fait beaucoup de bien.

Et je me suis dit "Ah oui, ça n'a pas l'air si compliqué quand elle le fait,
donc pourquoi ne pas essayer de le faire ?"

Le papi dans Là-haut :
il n'en a plus rien à foutre,
il y a plein de constructeurs qui lui disent :

"On va jeter ta petite maison, on va la déglinguer,
on va mettre un grand immeuble tout neuf",
il dit : "C’est mort, c’est tchao, je vais aller vivre mon rêve",
il met plein de ballons autour de sa maison et il s'envole.

Plein de fois, je suis dans des rendez-vous, des trucs comme ça, je me dis :
"Si seulement je peux mettre plein de petits ballons
et m’envoler, moi aussi là".

Mais non.

Le parc, c'est là où j'ai compris comment la vie se déroulait, je pense.

J'ai compris qu’il y avait une hiérarchie sociale,
pourquoi il y en avait qui avaient des meilleurs goûters que d'autres.

J'ai aussi appris la négociation au parc
puisqu'il fallait négocier avec les parents pour rester plus tard,
parce que ça faisait quatre heures qu’on était là
et qu’elle était frigorifiée la pauvre.

Tu sais quoi ? Je voulais faire un peu, j'ai une playlist pointue,
je suis différente et tout, mais parfois, il y a les bases :

Toxic de Britney Spears.

Chaque chanson de Abba est parfaite.

Les Black Eyed Peas.

Et Rihanna, Beyoncé.

Tu vois, il ne faut pas aller chercher plus loin.

Prends cette playlist-là et tout le monde sera très, très content dans la soirée.

Friends, évidemment.

J’ai fait beaucoup d'anxiété
et on m'avait expliqué que le besoin de vouloir regarder une série
encore et encore alors que tu l'as déjà vu,
c'est ce côté réconfortant où il n'y a pas trop de stress, pas trop de suspense.

Je crois que c'est le groupe d’amis sain dont on rêve tous.

Je pense que c'est un peu cliché,
mais toute femme qui a réussi à se construire,
qui a réussi à casser les codes
et qui ont réussi à imposer leurs idées, leurs envies, leurs rêves,
qui maintenant, inspirent les autres petites jeunes, les autres petits jeunes
à faire de même, je trouve que c'est très, très cool.

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Bisous. Troisième fois que je le cale.

On s'appelle.