法语助手
2023-10-06
Ils s'appellent ChatGPT, DALL·E ou MidJourney.
Ces logiciels d'IA connaissent un succès fulgurant.
Ils reproduisent le fonctionnement du cerveau humain avec des algorithmes.
Comment expliquer cette popularité ?
Très performants, ils peuvent créer des contenus originaux à la demande,
comme des images ou du texte.
Faut-il en avoir peur ?
En mars 2023, un millier d'experts mondiaux,
dont le créateur de ChatGPT, Sam Altman,
tirent un signal d'alarme.
Ils appellent à un moratoire de 6 mois sur l'IA.
Ces outils de création de contenus présentent en effet plusieurs risques.
D'abord, la désinformation.
Le pape en doudoune, Emmanuel Macron vidant des poubelles, Donald Trump arrêté.
En 2023, ces images deviennent virales.
Malgré leur aspect hyper réaliste, elles sont toutes créées par une IA, Midjourney.
Les doigts, les pieds ou les inscriptions présentent parfois des défauts.
Mais une image générée par un ordinateur reste difficile à identifier.
ChatGPT peut aussi inventer des sources ou créer des contenus erronés,
comme des références d'articles scientifiques dont l'URL n'existe pas.
Cette IA contribue également à la diffusion et la création de théories complotistes.
Selon une étude,ChatGPT-4 favorise davantage les thèses conspirationnistes que la version 3.5.
Elle accepte d'écrire sur tous les sujets complotistes alors que sa version antérieure en rejetait 20%.
Pour limiter ces risques, la vérification des contenus est indispensable.
L'IA pose aussi la question de la propriété intellectuelle.
En France, le statut d'auteur est réservé aux personnes physiques.
Les images ou les textes générés par les IA échappent donc au droit d'auteur,
sauf s'ils ont été largement modifiés.
Mais en utilisant toutes les informations disponibles sur Internet,
l'IA peut reproduire des œuvres déjà protégées par le droit d'auteur.
Les IA peuvent donc favoriser le plagiat.
En 2023, aux États-Unis, le Wall Street Journal et la chaîne de télévision CNN accusent ChatGPT d'avoir utilisé leurs articles pour s'entraîner.
Cela, sans autorisation ni rémunération.
D'autres artistes ont déposé un recours collectif contre Midjourney.
Les IA ne citent pas leurs sources.
Les contenus recopiés sont donc difficiles à identifier.
Un vide juridique reste à combler.
Pourtant, aujourd'hui, 4 rédactions sur 10 utilisent l'IA.
Ces logiciels deviennent une menace pour les emplois de journalistes ou de graphistes notamment.
En effet, les programmes d'IA pourraient remplacer 300 millions d'emplois,
toutes branches confondues, dans le monde.
Face à la vitesse de développement exponentielle des IA, le besoin de légiférer apparaît urgent.
L'Union européenne doit mettre en place un nouveau règlement sur l'utilisation des IA en 2024.
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