法语助手
2025-10-29
La tour Eiffel, la Seine, ces bateaux-mouches, 
sur les quais à deux pas du Louvre, on s'active au café des Arts. 
À 38 ans, Damien Naudan est le patron de cet établissement créé par son grand-père. 
C'est important pour vous de continuer ? 
Ah oui, ce qui nous a fait plaisir et que, 
pour moi, c'est très important d'honorer ma famille. 
Tout commence avec René Naudan, menuisier à Espagno. 
Pour améliorer le quotidien, il quitte son Aveyron natal et rachète en 1554 une brasserie parisienne. 
L'endroit ne quittera plus la famille, 
Claude poursuivant le travail de son père, 
avant que Damien ne reprenne l'affaire en 2018. 
Le plus grand souvenir, c'est quand j'étais petit, 
où les week-ends, je me retrouvais à faire la plonge pour aider mon père, 
et surtout parce qu'on est né derrière le bar, 
et on a toujours eu cette habitude de traîner ici, donc voilà. 
À l'image du café des Arts, les Auvergnats écrivent leur histoire à Paris. 
Ils font naître certaines des plus belles adresses de la capitale. 
Par exemple, la Coupole, création des Aveyroné Ernest Fraux et René Lafon. 
Dans les années 20, le quartier Montparnasse veut attirer à lui tous ceux qui font la fête du côté de Montmartre. 
Les beaux-frères voient grand, une salle de 800 mètres carrée, 
un dancing, plus de 400 personnes au travail. 
Le succès est immédiat, Kiki de Montparnasse, Picasso, Matisse, 
les célébrités se mettent à fréquenter l'établissement. 
Joséphine Baker, elle avait pour habitude de se promener sur le boulevard de Montparnasse avec son Léopard, 
Chiquita. 
Donc pour le coup, la Coupole s'était adaptée, 
et c'est pourquoi on installait Joséphine Baker sous le pilastre au fond à droite de la Coupole, 
qui était le point le plus tranquille et qui évitait d'avoir des désagréments avec son Léopard. 
Sur le trottoir d'en face, la brasserie La Rotonde, 
Emmanuel Macron place le lieu sur la carte de France lors de la présidentielle en 2017. 
Le Petit Bistro a bien évolué depuis sa fondation en 1911 par Victor Libion, 
originaire du Puy-de-Dôme. 
Depuis 33 ans, deux frères du Cantal, Serge et Gérard Tafanel, 
s'attachent à faire vivre les valeurs du succès des Auvergnats à Paris. 
Le travail bien fait, besogneux, et fait avec simplicité, 
mais en même temps avec beaucoup d'amour, de passion. 
Les auvergnats, c'était des bourreaux de travail, 
c'est un métier où il faut être très présent, 
où il y a beaucoup de contraintes, 
mais bon, c'est un métier très agréable, 
ça nous permet de rencontrer des gens qu'on n'aurait jamais pu rencontrer ailleurs. 
De leur arrivée modeste jusqu'aux réussites d'aujourd'hui, 
les Auvergnats ont su associer leur région à la restauration parisienne. 
Ils détiennent encore 40 pourcent des cafés-brasseries à Paris et en Île-de-france. 
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