法语助手
2023-03-09
Il est l'un des impressionnistes les plus radicaux,
a près de 500 œuvres à son actif et était passionné par les jardins.
Monet, vous dites? Et non, on parle de Gustave Caillebotte.
Si on le connaît moins, c'est parce que ce pilier du courant impressionniste a longtemps été oublié.
Pourtant,
Vraiment, Cailleboot, c'est celui qui va essayer de prendre les choses en main,
de fédérer le groupe.
Il est très connu de son vivant,
autant que ces autres amis impressionnistes comme Monet, Renoir, Degas, Pissarro et les autres.
Gustave Caillebotte, c'est d'abord un artiste prolifique,
Malgré le fait qu'il n'a consacré intensément à la peinture qu'une quinzaine d'années de sa vie.
Il est issu d'un milieu aisé puisque la famille Caillebotte a fait fortune
en vendant des draps aux armées de Napoléon III.
Cet argent, il l'investit en achetant les œuvres de ses amis
et on organisant des expositions.
Être aisé,
ça rend quelquefois la vie difficile pour un peintre
parce que ça ne l'incite pas à vendre.
Et c'est ce qui est arrivé à Caillebotte.
Il est donc un collectionneur qui veut faire briller le collectif impressionniste.
Mais ça veut pas dire qu'il se mettait en retrait
puisqu'en fait, dans ces expositions, il montre son propre travail.
C'etait quelqu'un, à la fois, très ambitieux très déterminé,
qui avait un caractère,
on dirait aujourd'hui très entier.
S'il est central dans l'histoire de ce courant,
c'est aussi par sa peinture à lui:
moderne, novatrice, réaliste.
Au sein du groupe impressionniste, il est vraiment particulièrement important
par certains sujets qu'il va vraiment faire siens,
comme le thème de la rue,
la représentation de Paris,
ou encore celle des loisirs comme le canotage, la baignade, etc.
Le canotage et la voile, ce sont deux de ses hobbies.
Au même titre que l'horticulture,
passion qu'il partage avec Monet.
Car même si les Parisiens pur jus,
Caillebotte est un homme d'extérieur.
Par exemple, dans "Partie de bateau",
il peint un homme habillé de manière élégante,
qui rame sur l'Yierres,
une rivière qui passe par le village éponyme de l'Essonne
où la famille Caillebotte a une propriété.
Il y a un petit décalage aussi intéressant dans ce tableau,
c'est que le personnage principal n'est pas en costume de canotage.
Il est en tenue de ville avec son chapeau haut de forme.
Calilebotte, là, nous montre un Parisien qui vient le week-end, un dimanche,
qui est très représentatif de cette société des loisirs en fait.
Il s'inspire aussi de la photographie qui se développe à l'époque
et recréer une impression de grand angle.
Le traitement de l'eau
rappelle la technique des petites touches rapides en vogue à l'époque.
Et puis, la manière qu'il a de nous mettre dans la barque.
On ne voit pas la scène de loin.
On est vraiment dans le sujet, face à cet homme.
Il casse les codes et son travail ne plaît pas à tout le monde.
Il va être très remarqué par la critique d'art,
qui va souvent, d'ailleurs, être assez critique avec son travail
considéré comme trop provocante, trop radical.
En 1875, Les "Raboteurs de parquet", sont premier chef d'œuvre
est refusé au Salon, une exposition annuelle d'œuvres agréées par l'Académie des Beaux Arts.
Il semblerait que le jury de l'exposition du Salon
ait refusé ce tableau, probablement par son sujet trop moderne,
la représentation d'ouvriers au travail,
et aussi par le cadrage, la mise en scène,
qui est évidemment aussi très, très novatrice,
avec ce point de vue en plongée,
cette perspective un peu étrange.
"Les Raboteurs" est présenté l'année d'après
à une exposition des impressionnistes,
où il la sensation.
S'il est connu pendant son existence,
Caillebotte n'aura pas le privilège d'avoir une postérité à sa mesure.
En tout cas, pas tout de suite.
Il meurt très jeune, à l'âge de 45 ans
et donc il n'a pas le temps de connaître
les années qui vont être celle de la gloire de l'impressionnisme.
Au moment de sa mort, son testament dit
qu'il laisse à l'état sa collection;
mais sa collection ne comprend pas d'œuvres de lui.
Comme je veux que ces tableaux n'aillent ni dans un grenier,
ni dans un musée de province,
il est nécessaire qu'il s'écoule un certain temps
avant l'exécution de cette clause,
jusqu'à ce que le public, je ne dis pas "comprenne",
mais "admettre" cette peinture.
Et donc, quand les impressionnistes entrent au musée grâce à lui,
et bien, il n'y a pas d'œuvre de Caillebotte dans cet ensemble.
L'essentiel est conservé par ses héritiers.
Seuls deux tableaux vont intégrer des musées,
à la demande de son frère Martial,
et d'Auguste Renoir, qui est son exécuteur testamentaire.
Entre la fin du XIXe siècle et l'aprèrs-guerre,
on se souvient de Caillebotte avant tout comme d'un grand donateur et collectionneur.
Il faut attendre les années 1970 pour qu'ils soient redécouvert,
d'abord de l'autre côté de l'Atlantique.
Notamment un conservatoire du musée de Chicago
qui s'appelle Kirk Varnaudo,
va vraiment travailler sur Caillebotte
et organiser, dans les années 1970,
la première exposition rétrospective de son œuvre dans un musée.
En France, une exposition lui est consacrée
en 1994, au Grand Palais.
Et récemment, deux de ses toiles, longtemps conservées en privé,
ont agrandi la collection Caillebotte du Musée d'Orsay.
Juste à temps:
l'année 2024 remarque les 130 ans de sa mort
et les 150 ans de l'impressionnisme.
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