法语助手
2019-03-18
C'est l'imagination, qui guide mon crayon. J'en ai subi les tourments et les surprises.
Ce crayon dont la seule fin et d'obtenir chez le spectateur, par un trait subi, toutes les vocations de la pensée.
Dans son journal intitulé à soi-même, et sous-titré note sur la vie, l'art et les artistes.
Le peintre odilon redon, mène une réflexion sur son travail, et tente de définir ce qu'il cherche dans sa peinture.
Reproduire ce qu'ils voient ne l'intéressent pas. Pour lui des veillées de nouvelles sensations.
Grâce à la part d'un visible qui nous entoure, ses oeuvres sont comme les clés d'un monde de vision et de rêves.
Ceux à tube le recueillement solitaire, serais-tu la piété le silence, le rêve, le souci.
J'ai mis dans mes ouvrages une petite porte ouverte sur le mystère. J'ai fait des fictions, c'est au public d'aller plus loin.
Dans sa toile les yeux clos, odilon redon semble nous inviter à fermer les yeux. Il ne s'adresse pas qu'aux regard du spectateur, mais aussi à son esprit.
Cette figure surgit tel de l'eau, que veut-il représenter. Est-ce un portrait ? S'agit-il simplement d'une personne endormie ? d'un songe d'une apparition ?
Aucun indice ne nous permet de le savoir.
Ces questions restent sans réponse et chacun est invité à donner sa propre interprétation.
Le peintre stimule ainsi l'imagination de celui qui contemple le tableau, et l'entraînent vers une méditation personnelle.
Les yeux clos marquent un passage dans la peinture de redon.
Après avoir longtemps travaillé sur des fusains, des gravures et des lithographies, ils se tournent désormais vers la peinture et la couleur, et se libèrent des visions tourmentée de ses oeuvres antérieures.
En cette fin du 19e siècle, le développement des sciences des techniques et de l'industrie, inquiète les artistes sur le peu de place laissée à l'humain, et à la sensibilité.
Les symbolistes contemple le monde comme un mystère à déchiffrer.
Ils revendiquent le droit au rêve et à la puissance de l'imagination.
Dans cette oeuvre, rodin prend pour modèle le visage de camille claudel, ces jeunes élèves, qui deviendra une sculptrice célèbre.
La finesse du visage, contraste avec le bloc de marbre, que rodin décide de laisser à l'état brut.
Ici, comme dans les yeux clos, cette figure ressemble à une apparition, elle semble inachevé, mais traduit précisément le passage entre la matière et l'émotion.
C'est une forêt à loctudy, en bretagne qui inspira maurice denis ce paysage aux arbres verts.
Dans un lieu mystérieux supposé être la forêt magique du roi arthur, le peintre imagine une procession de jeunes filles.
L'une d'entre elles se dirigent vers un ange, il s'agit pour le pardon profondément croyant, de représenter une allégorie de la vocation.
Sur un format de toiles en hauteur, réservé habituellement aux portraits, les formes sont stylisés à l'extrême, qu'il s'agisse des silhouettes des jeunes filles ou des troncs d'arbres.
Les couleurs si éloigné d'une représentation réaliste, évoque un monde inaccessible et rêver.
Parfois, la mythologie permettent à l'artiste d'explorer des visions rêver ou fantasmés.
Gustave moreau propose ici une vision très personnelle, de la légende d'orphée qui veut que la tête de ce poète musicien grecque, et continuer de chanter après sa mort.
Le peintre avant une toute autre version, en la représentant posé sur son instrument de musique, la lyre que tient une jeune fille.
En choisissant cette scène, le peintre semble vouloir indiquer que l'artiste continue, au delà de la mort à s'adresser aux vivants.
A quoi reconnaît-on une peinture symboliste ?
Les scènes représentées semble hors du temps. L'inspiration et littéraire religieuse ou mythologiques.
Les oeuvres procure une impression de mystère et de rêve.
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