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Dans le grand espace du parc animalier de Pescheray dans la Sarthe, où les loups ne peuvent ni se perdre ni s'échapper, les compétences paternelles sont malgré tout mise à l'épreuve.

L'image du loup est souvent celle d'une espèce agressive.

Pourtant dans les moments intimes, il se révèle être un père extrêmement doux et présent pour l'éducation des petits.

Il n'y a que le mâle dominant qui puisse s'accoupler avec la femelle

c'est la règle dans la harde, cette petite communauté familiale dont il est le chef.

Son privilège est cependant accompagné d'un devoir : celui de constamment veiller sur ses enfants.

La responsabilité est grande, car si le leader manque à ses obligations de père, alors ses compagnons de meute ne le respectent plus.

En revanche, si ce qu'il fait est juste et dans l'intérêt du groupe, il remporte leur confiance et leur soumission.

Par exemple, il arrive que les jeunes louveteaux se faufilent sous les ronces dans des recoins inaccessibles aux adultes et échappent temporairement à la surveillance du père.

L'inquiétude et le stress se manifestent rapidement. Son instinct lui commande de reformer le groupe au complet.

Il se sert de son odorat, si développé, qu'il sent plus loin qu'il ne voit.

Le jeune loup a pourtant une bonne raison de s'éloigner,

il approche du sevrage.

À cet âge le lait maternel ne passe plus très bien.

Son père serait capable de le rechercher sur des kilomètres et des jours durant.

Quand les regards se croisent le stress redescend.

Ici la fugue ne dure jamais très longtemps. Néanmoins elle est toujours prise au sérieux par un père vigilant et déterminé.

Il a fait preuve de solidarité pour ses enfants. En retour, ils lui rendent l'obéissance.

Les loups offrent ici une autre image de leur communauté, certes dirigée par un père autoritaire.

Une patte de fer, dans un gant de velours.