法语助手
2018-11-12
Salut, Roman, ça va ?
Dis donc ça va mieux toi. . .
Attention, cette vidéo peut provoquer des crises d'épilepsie.
Mais comme vous ne savez pas pourquoi, regardez-la quand même.
OKLM.
Vous avez sûrement déjà vu ce genre de mise en garde
sur les jaquettes de vos jeux de vidéo ou au démarrage de votre console.
Et peut-être même que vous avez déjà lu la notice,
mais peut-être pas.
Vous avez en tout cas déjà entendu cette menace effrayante :
jouer au jeu de vidéo pourrait provoquer des crises d'épilepsie.
Alros est-ce qu'il faut jeter tous ces jeux de vidéo à la poubelle,
ou les mettre chez Easy Cash,
de peur de transformer en tueur de masse épileptique ?
Pour répondre à cette question,
il faut d'abord en savoir un peu plus sur l'épilepsie.
D'abord, il y en a tellement formes différentes que
ce seraient plus justes de parler des épilepsies.
Mais on va essayer de faire simple.
Dans votre cerveau et ailleurs aussi, mais c'est pas le sujet,
il y a 100 millards de cellules,
dont le boulot c'est de faire circuler l'information du système nerveux.
On l'appelle l'influx nerveux et qu'on pourrait comparer à un courant électrique.
Ces cellules, ce sont les fameux neurones.
Il arrive qu'un certain nombre de ces neurones soient ce qu'on appelle hyper-excitables.
I'm so exciting.
C'est-à-dire qu'ils envoient un signal électrique.
Comme ça, tous ensemble, sans raison apparente,
ou juste en réation à une stimulation minime.
Et ça met le bordel dans le cerveau.
Un peu comme des trolls sur twitter,
ou un peu comme des gens trop sensibles,
un peu drama qu'auraient des réactions disproportionnées.
Excusez-moi, je cherche. . .
Le mécanisme est toujours le même,
mais les causes et les façon dont ça se manifeste sont très diverses.
Et ce qu'il fait, l'épilepsie, c'est pas vraiment une maladie,
mais plutôt un syndrome.
C'est-à-dire un ensemble de signes qui sont liées à un problème précis.
Un problème au niveau du cerveau en l'occurence.
L'épilepsie peut être la conséquence d'une anomalie génétique, d'une tumeur,
ou d'un accident au cours duquel le cerveau était abîmé ou privé d'oxygène.
On parle d'épilepsie quand les crises sont répétées.
Et ça touche 500,000 personnes en France.
Ce qui en fait la deuxième pathologie neurologique dérrière la maladie d'Alzheimer.
Mais une crise d'épilepsie, à quoi ça ressemble au juste?
Eh bah, comme on l'a vu, il y en a de différentes sortes
qui dépendent de la zone du cerveau dans laquelle
les neurones déchargent de façon inappropriée.
Il y a des crises partielle qui peuvent se manifester par
des troubles du langage ou des hallucinations visuelles, auditives, olfactives ou même gustatives.
Même aussi des troubles moteurs,
comme des mouvements répétitifs d'un membre,
ou des troubles sensitifs comme des fourmillements.
Ces crises partielles peuvent parfois évoluer vers ce qu'on appelle des crises généralisées
qui sont de deux types.
Le premier est appelé le petit mal épileptique
dans leqeul le patient a une sorte d'absence
pendant laquelle il ne communique plus,
et son regard est vide et fixe.
Le second, le grand mal épileptique,
C'est la crise d'épilepsie telle qu'on se la présente généralement
avec perte de connaissance et convulsion.
On appelle ça une crise tonico-clonique.
Et les jeux de vidéo dans tout ça, on y arrive, calmez-vous.
Les crises d'épilepsie peuvent être déclenchées par
la fatigue, le stress, l'alcool ou les drogues,
certains médicament, ou des variations hormonales.
Notamment chez les femmes, pendant les périodes de régle, par exemple.
Mais ce qui concerne les gameurs, ça s'appelle l'épilepsie photosensible.
Attention, l'épilepsie photosensible,
c'est pas une maladie qui consite à pleurer devat les comptes d'Instagram.
Le préfixe grec, photo, ça veut dire lumière.
Et donc, photosensible, ça veut dire sensible aux variations lumineuses.
Chez un épileptique photosensible, les crises sont déclenchées par des lumières clignotantes ou scintillantes
avec une fréquence dangereuse autour de 15 à 25 Hz.
C'est-à-dire que si cette personne est exposée à 15 à 25 flashes lumineux par seconde,
elle risque de déclencher une crise.
Ça concerne donc les jeux qui comprennent des variations lumineuse importante
et des images répétitives.
C'est-à-dire pas tous les jeux.
Les patiens attenits de l'épilepsie photosensible représentent 5% des épileptiques.
Mais attention, chez les personnes concernées, faire une crise devant un jeu de vidéo,
c'est un risque, c'esy pas systématique.
Elle me dit : "Ah, c'est toi Cyprien."
Je dit : "Ouais, ouais,
là, c'est ça, Cyprien de Youtube, Et toi, tiens. . ."
Elle me dit : "Ah, j'ai vu ta dernière vidéo,
Mais j'aurai bien voulu, hein, parce que en fait . . ."
Des stimulations lumineuses de ce type, on a aussi,
quand on regarde la télé ou un écran d'ordinateur
dans les boîtes de nuit avec les stroboscopes
et même dans l'absolu, quand on regarde un coucher de soleil qui se refléte dans les vagues au bord de la mer.
C'est magnifique.
Il y a aussi certains motifs notamment sur noir et blanc avec beaucoup de constrastes,
comme les damiers et le style cible à fléchette
qui peuvent exciter les neurones un peu trop sensibles
au point qu'ils déclenchent ou déchargent.
C'est magnifique.
Bon, à priori, vous avec quand même plus de chances de croiser un écran quel qu'il soit.
Donc on va se pencher sur 2 ou 3 trucs qui permettent de limiter les risques de déclencher une crise.
D'abord, ne pas se coller à l'écran.
Il y a moins de risques qu'à 2m50 qu'à 50cm de distance.
Ensuite, jouer dans une pièce bien éclairée.
Que la pénombre, c'est un facteur aggravant.
Faire des pauses de 10 à 15 minutes sans écran toutes les heures.
Si vous êtes fatigués ou vous manquez de sommeil,
allez dormir.
Ah, quand on est fatigué, il faut dormir.
Bien joué, Captain Obvious.
Ok, alors, ça, je me dis, Roman, que,
ce qui va sans dire, ça va toujours mieux en le disant.
AH. . .
En l'occurence, le manque de sommeil, ça augmente vraiment le risque de faire des crises.
Ça fait deux bonnes raisons d'aller dormir.
Autre chose ?
Hmmmh hein. . .
Bon, je pense que non.
L'épilepsie photosensible se révèle entre 8 et 20 ans.
Avant la première crise, il y a tant d'adolescents qu'ils sont sans savoir,
et d'autres, qu'ils savent, mais qu'ils jouent quand même aux jeux de vidéo.
Alors, si vous jouez avec un ou une ami(e) qui se met à faire une crise,
qu'est-ce que vous pouvez faire ?
D'abord, restez calme, même si ça peut être impressionnant.
Et notez l'heure pour savoir combien de temps dure la crise.
Ensuite, en cas de perte de connaissance ou de convulsion,
Eloignez tout ce qui pourrait blesser votre ami(e),
enlevez-lui ses lunettes s'il en porte,
et protégez sa tête en plaçant quelque chose de mou en dessous.
Vous avez sûrement entendu dire qu'il fallait mettre
quelque chose dans la bouche de quelqu'un qui fait une crise d'épilepsie
pour protéger sa langue et éviter qu'il avale.
Hérésie !
Ne faites surtout pas ça.
Vous risqueriez d'y laisser un doigt ou de blesser votre pote.
Desserrer son col et sa ceinture pour l'aider à respirer,
et placez-le en position latérale de sécurité.
Une PLS, c'est-à-dire allonger sur le côté pour lui éviter de s'étouffer.
Pour la PLS, je vous met un lien dans la description,
mais on en parlera dans une prochaine vidéo.
Ensuite, surveillez-le sans le bouger,
et sans essayer de l'empêcher de faire ses mouvement.
Normalement la crise doit durer 2 à 3 minutes.
Si elle dure plus de 5 minutes,
ou si votre ami(e) arrête de convulser,
mais ne reprend pas conscience au bout de 10 minutes, appelez le secours.
Et quand il va revenir à lui, il sera pas bien.
Inquiet, sonné.
Calmez-le, rassurez-le.
C'est bien, vous êtes un vrai pote.
Great job.
Voilà, vous avez compris, les jeux de vidéo, ça ne rend pas épileptique.
Mais ça peut provoquer des crises chez des gens qu'ils sont déjà,
parfois sans le savoir.
C'est pour ça qu'il faut rester vigilant.
Voilà, DTC c'est fini pour aujourd'hui,
on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo.
N'oubliez de vous abonner, et surtout d'ici là.
沙发还没有被抢走,赶紧过来坐会吧