法语助手
2024-10-21
Ça, c'est un parapluie à 15 €.
Et à part protéger de la pluie,
il ne sert pas à grand chose.
Et ça, c'est un des parapluies les plus chers au monde.
Il coûte plus de 10 000 €.
C'est un véritable bouclier
qui résiste à toutes sortes de projectiles,
des attaques à l'arme blanche
et c'est le seul au monde à résister aux balles.
Et ces phases de test,
vous les verrez en intégralité dans cette vidéo.
Et ce parapluie ultrarésistant,
c'est le ParaPactum,
le parapluie du président de la République.
Et c'est juste ici, derrière moi,
dans la capitale française du parapluie,
à Cherbourg-en-Cotentin,
que le ParaPactum est conçu.
On vous plonge dans les secrets
de la confection du parapluie le plus cher
au monde.
Dans cette usine, il y a beaucoup,
mais alors vraiment beaucoup de parapluies.
Et surtout, il y a des machines qui fabriquent
une centaine de ParaPactum par an.
Donc là, les huit têtes fonctionnent en même temps
de façon synchrone.
Il faut savoir qu'il y a 4 200 points
pour faire juste la broderie du parapluie.
Le ParaPactum est composé de 200 pièces
en titane et en carbone.
Pour un parapluie traditionnel,
c'est 50 pièces en bois et en acier galvanisé.
Pour assembler les 200 pièces du ParaPactum,
il faut beaucoup de savoir faire.
Malheureusement, je ne peux pas vous dire
comment on les assemble entre elles
parce que ça c'est des secrets de fabrication.
Mais la structure reste sensiblement la même.
Pour faire simple, un parapluie,
c'est composé d'un bâton central
appelé un mât qui soutient une toile
compacte montée sur des tiges articulées,
les baleines, qui se déploient et se rabattent
par l'intermédiaire d'un anneau coulissant,
le coulant.
Puisqu'on a interdiction de filmer,
on va prendre exemple
sur la fabrication d'un parapluie classique.
La première étape,
c'est la découpe de la toile.
D'abord, le tissu va être matelassé,
20 couches vont être superposées les unes
sur les autres avant d'être découpées en triangles.
On vient prendre des gabarits
pour couper la toile dans un sens,
donc on vient écraser.
Il y a plusieurs tonnes de pression
sur l'emporte-pièce.
Et dans le cas du ParaPactum,
la toile pare-balle, c'est le seul matériau
qui n'est pas fait dans la région.
C'est une toile qui permet de résister
aux couteaux, notamment.
Bon ok, on n'en saura pas plus
sur la toile du ParaPactum
qui est l'une des trois parties
brevetées du parapluie.
Donc gardée top secret.
Il y a trois brevets
qui concernent différentes parties du produit,
que ce soit sur la partie balistique,
que ce soit sur la partie armature.
Il y a le textile pare-balles qui est breveté,
le textile anti-couteau qui est breveté.
Bon, revenons au processus de fabrication.
Les autres étapes sont les mêmes
que pour un parapluie classique.
Les huit triangles de tissu sont ensuite assemblés
entre eux au niveau de la pointe
à l'aide d'une grosse machine à coudre,
une surjeteuse.
De l'autre côté de l'atelier,
l'armature est assemblée avec précision.
Les baleines sont fixées au mât central
et sont reliées entre elles par des barres de métal
appelées entretoises,
qui permettent l'ouverture
et la fermeture du parapluie.
C'est cette étape qui permet au parapluie
de s'ouvrir correctement et surtout de mieux
résister aux vents.
Il est plus résistant
jusqu'à 156 km/h de face.
Comme on faisait des parapluies
déjà très solides,
on a voulu aller encore plus loin
et faire un parapluie vraiment dédié
à la protection pour les gardes du corps.
Et là, qui dépasse toutes les limites possibles.
Pour fabriquer des parapluies résistants,
on vient coudre la toile directement
sur les baleines du parapluie.
Et enfin, pour contrôler la qualité
du produit fini, le parapluie va être
repassé sur cette machine à vapeur.
Ça, c'est pour un parapluie de Cherbourg traditionnel
d'1 m de diamètre et de 500 g.
Mais pour notre ParaPactum qui fait 2,5 kg
et 1,5 m de diamètre,
c'est une autre histoire.
On a dû designer une monture qui soit un peu
bodybuildée par rapport à un parapluie classique.
Le ParaPactum c'est une vraie
petite usine à l'intérieur,
toutes les pièces rentrent au 10ème de millimètre
pour que ce soit très précis,
qu'il n'y ait pas de jeu dans le produit
et qu'il soit un maximum opérationnel.
Dans cette usine de plus de 20 personnes,
un peu moins d'une dizaine sont spécialisées
dans la fabrication du ParaPactum.
C'est pur Normandie,
on a un savoir-faire qui n'existe pas ailleurs,
vu qu'il est conçu et fabriqué seulement ici.
La majeure partie des éléments du ParaPactum
sont assemblés dans un autre bâtiment.
Sauf que...
Là, je suis désolé, vous ne pouvez pas rentrer.
Ce parapluie est un bouclier digne
de James Bond.
Il est censé résister aux intempéries,
aux attaques de chiens, à l'acide, aux balles,
au feu, aux boules de pétanque,
bref à presque tout, sauf une attaque nucléaire.
Pour le tester,
il est soumis à rude épreuve
par l'Institut Aéronautique de Saint-Cyr-l'École,
puis par le service de sécurité
du Président de la République.
Vu que chez Explore,
personne ne sort de Saint-Cyr
et personne ne travaille à l'Élysée,
on a décidé de tester le ParaPactum
ici, sur ce stand de tir.
Premier test, l'attaque par un projectile.
On ne sent quasiment rien.
On n'a pas l'impression de mettre de force
pour pouvoir se protéger.
C'est assez fou.
Test validé.
Deuxième test, l'attaque à l'arme blanche.
Encore une fois, je n'ai pas eu l'impression
d'avoir mis beaucoup de force dans les bras.
J'ai l'impression qu'on ne voit même pas une seule
marque de la batte.
On teste les couteaux.
Test validé.
Alors, comme on peut le voir,
c'est ici qu'il a été planté, le couteau.
Mais par contre, de l'autre côté,
il n'y a rien du tout.
C'est assez impressionnant.
Test validé.
Dernier test, le test du 9 mm.
Pour cet ultime test,
on a l'interdiction de se mettre
derrière le parapluie
pour des soucis évidents de sécurité.
La balle de 9 mm va sortir du revolver
à 350 mètres par seconde
et peut tuer un être humain
jusqu'à 100 mètres de distance.
Là, les parapluies sont placés
à 5 mètres de distance.
Comme vous pouvez le voir,
on a les coups de couteau de tout à l'heure
et il y a l'impact de balle qui est juste ici.
Et si on regarde bien, de l'autre côté,
il n'y a rien.
Test validé.
Le ParaPactum est utilisé par le GSPR,
le groupe de sécurité du président
de la République depuis Nicolas Sarkozy.
Mais c'est seulement depuis 2024
qu'il peut arrêter les balles.
Le service du président en a acheté
dix exemplaires.
Mais rassurez-vous,
il n'a que très rarement été utilisé.
Vous l'avez d'ailleurs peut-être déjà vu
à la télévision le 26 avril 2022,
lorsque le président Macron,
en déplacement à Cergy,
a été attaqué par un jet de tomates cerises.
Le président ne serait pas le seul à être protégé
par ce super parapluie.
La première dame de France
l'aurait aussi à sa disposition,
ainsi que d'autres personnalités connues.
Il y a 60 % d'exportations sur ce produit spécifique,
malheureusement, je ne peux pas dire
dans quel pays on le vend.
Ni les territoires, ni les régions.
On le retrouve dans le monde,
on l'exporte.
Le ParaPactum n'est pas le seul produit de défense
développé par Charles,
qui a décidé de créer une entreprise
dédiée à la fabrication de ces objets.
On fait des gilets pare-balles,
des doudounes balistiques,
qui vont résister au 9 mm et au 357 Magnum,
plein de calibres différents,
qui restent discrets, élégants.
Les autres produits sont utilisés
par d'autres forces en France,
c'est des produits qui sont déjà sur le terrain.
Parapluie-bouclier, doudoune pare-balles,
pull anti-coups de couteau.
Ces objets ultrasophistiqués
sont utilisés par les meilleurs éléments
des forces de l'ordre qui doivent se former
à ces nouveaux outils de protection
qui évoluent chaque année,
comme notre cher parapluie.
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