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Clara Luciani nous dévoile ses icônes, de Catherine Deneuve à Jane Birkin

Hello, Vogue Paris !

C'est Clara Luciani et je vais vous parler de mes icônes.

Sans l'ombre d'un doute, Catherine Deneuve.

Je suis toujours une très grande fan des Parapluies de Cherbourg et des Demoiselles de Rochefort.

Et donc, c'était mon obsession.

Je la dessinais, pour tout vous dire.

Je dirais Nick Cave.

Je le trouve toujours d'une élégance folle et puis c'est un très grand musicien.

Françoise Hardy.

À bien regarder sa carrière, elle n'a jamais eu de faute de goût.

Ça, ce n'est pas donné à tout le monde.

Ce que je lui pique, entre guillemets, c'est essayer de porter des choses intemporelles.

Peut-être le jean flare de Jane Birkin.

L'espèce de foulard cravate que Patti Smith porte sur l'album Horses et qu'elle porte comme ça, comme des bretelles.

Le costume, peut-être, de Klaus Nomi, quelque chose de très théâtral.

Alessandro Michele, mon favori de tous les temps !

Je suis très attachée à sa vision de la mode et à quel point il a toujours une référence au passé, mais avec une audace folle.

Et puis, les campagnes Gucci en général, le fait qu'il se permette tant de diversité, ça fait un bien fou, je trouve, à la mode.

Peut-être Yves Montand, qui était le chanteur favori de mon grand-père et qui a quand même réussi à séduire Marilyn Monroe.

Madonna peut-être, pour Music.

Je me rappelle qu'on est allés s'acheter des jeans patte d'eph et des accessoires de cow-boy juste après.

L'Homme à la tête de chou de Gainsbourg, mais aussi peut-être tous les albums de Gainsbourg.

Trop dur de choisir !

Je me souviens qu'on avait acheté des vinyles à un vide-grenier, avec mon papa, dont celui-ci.

Et c'était une immense découverte pour moi, autant sur le point de vue musical que le point de vue des paroles.

Elles sont toujours extraordinaires.

Mon tout premier concert, je pense.

J'avais 15 ans, je suis allée voir Iggy Pop.

Je ne sais pas si ce concert-là d'Iggy Pop était particulièrement plus iconique que les autres concerts d'Iggy Pop, mais en tout cas, c'était incroyable de se prendre cette claque-là si jeune !

Le yéyé.

Un temps passé que je n'ai pas connu et dont je me retrouve parfois à me sentir mélancolique, nostalgique.

James Dean.

Cette façon de porter presque systématiquement le T-shirt blanc et le blue-jean, c'est parfait !

On parlait tout à l'heure d'intemporalité, je pense que c'est un bon combo qui vieillit très bien.

La place avec la statue de Dalida, à Montmartre.

J'aime bien le fait que le métal soit tout oxydé sur ses seins parce que, apparemment, ça porte bonheur de toucher un de ses seins et de faire un vœu.

Mais là, je ne crois pas que ce soit très Covid-friendly de toucher les seins de Dalida.

Merci beaucoup, Vogue Paris !

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