法语助手

Sabrina Grasso ou l'art de créer avec les moyens du bord.

La jeune femme conçoit des sacs et des pochettes à partir de tissus recyclés,

et la chasse au gaspi commence chez les créateurs de mode.

Salut, ça va ?

Oui, ça va ?

Oui, très bien.

Bon. T'as des chutes pour moi et quoi ?

J'en ai pas mal ouais.

A peu près euh. . . en coton , il y a pas mal de couleurs.

A chaque fois qu'elle termine une collection, du coup elle me laisse toutes ces chutes et je les récupère.

C'est à peu près comme ça pour tous les créateurs.

Nous les chutes en fait on les jetait avant parce qu'on peut pas les réutiliser.

Ce sont les chutes trop petites et comment on fait du vêtement et non de l'accessoire.

On les réutilise pas.

Donc moi je suis ravie justement de pouvoir les donner à une autre marque et ils les réutilisent.

Retour dans l'atelier pour Sabrina Grasso,

la jeune femmes prépare une commande de 250 pochettes.

Elle a choisi de sous-traiter l'assemblage des pièces à des couturières de la région mais pas la coupe du tissu,

et encore moins la sélection des coupes.

Les fibres naturelles elles vont aller pour les produits qui servent pour l'alimentaire.

Donc des pochettes à vrac, des sacs pour faire les courses et il y a pas mal de petits choses.

Les tissus un peu sympas et surtout synthétiques,

les utilise pour les bourses à coton par exemple ça peut être pour les emballages cadeaux aussi.

Le seul tissu que la créatrice autorise à acheté ce sont ces rouleaux de coton bio tissés dans les Vosges.

Quand on veut du made in France et en plus du bio,

c'est pas le moins cher mais c'est important pour les valeurs que en tout cas le kufu essaie de te montrer.

Grâce à internet et un réseau de boutiques en France,

la jeune femme a vendu plus de 6000 pièces.

Un résultat encourageant après un an d'activité seulement qui permet à Sabrina Grasso d'envisager un avenir durable à l'image de ses créations.