法语助手
2018-01-11
C'est un saut dans l'inconnu.
Dimanche 10 décembre, la bourse de Chicago a, la première, lancé des produits financiers liés au cours du Bitcoin.
Oui, vous savez, les bitcoins… Le truc de geek, on en a déjà parlé l'autre fois. . . Le bitcoin c'est une cryptomonnaie.
Oula… Revenez… Pas d'affolement ! !
Pour faire simple, c'est un outil permettant de réaliser des transactions sur Internet.
Sauf que ce système s'appuie sur une technologie très innovante : la blockchain.
En gros, quand vous achetez un bien en bitcoin, la transaction ne se fait pas par un échange d'argent, mais passe par un système complexe, comme un livre de compte où l'échange est inscrit.
Et ce livre de compte, l'ensemble des utilisateurs de bitcoin le possède. Le système est donc quasiment inviolable car entièrement public.
Jusqu'à maintenant, ce système est resté la chasse gardée des fanas d'informatique et de quelques trafiquants.
Oui, car cette monnaie n'est pas gérée par un Etat, elle est donc très pratique pour blanchir de l'argent.
Mais depuis quelques mois, le milieu de la finance s'intéresse de plus en plus à cette monnaie.
Pourquoi ? Car elle a des perspectives de rendement stratosphériques.
Pour faire court, la valeur d'un bitcoin est passée de quelques centimes en 2009, à son lancement, à plus de 15.000$ début décembre.
Rien qu'en 2017, sa valeur a été multipliée par 15 ! Et de tels profits, ça aiguise les appétits.
Mais comment le bitcoin a pu monter aussi haut ? Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que le nombre de bitcoins n'est pas infini.
La quantité est actuellement de 16,7 millions et techniquement, ne pourra pas dépasser 21 millions d'unités.
Ce qui fait que plus la demande augmente, plus le prix grimpe. Et pourquoi il y a une telle demande ?
Eh bien là, les questions demeurent.
Quand on achète des actions Apple, des bons du trésor américain ou des livres sterling, on achète une part d'entreprise, un prêt remboursable ou une monnaie appuyée sur une économie…
Avec le bitcoin, il n'y a rien à mettre en face… Sa valeur n'est que le résultat de sa propre demande.
Certains économistes, comme le prix Nobel français Jean Tirole, n'y voient qu'une bulle spéculative qui ne manquera pas d'éclater.
D'autres, un actif comme un autre. Après Chicago, les bourses de Londres et Hong-Kong devraient se lancer en 2018.
Pour l'instant, ce n'est finalement que la confiance des utilisateurs qui porte le bitcoin. Une confiance envers une technologie révolutionnaire : la blockchain.
Alors, disruption ou illusion ?
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