法语助手
2021-02-04
Salut Vogue, c'est Yseult et je vais vous parler de mes icônes.
Céline Dion parce que c'est une femme qui est super forte, aussi bien dans sa vie, dans sa carrière, dans sa musique et dans sa voix.
Quand j'avais peut-être six ou sept ans, j'habitais en Picardie et ma mère avait beaucoup d'albums de chanson française, dont un de Céline Dion, et je chantais à tue-tête dans toute la maison du Céline Dion.
Je n'ai jamais rencontré Céline Dion, mais why not a featuring ?
Je dirais mes mentors,
Adèle Haenel,
Aïssa Maïga,
Nadège Beausson-Diagne.
C'est vraiment des personnes qui me soutiennent au quotidien, qui me donnent même les clés pour être la femme que je suis aujourd'hui.
On a ce franc-parler, on a cet engagement au quotidien et on a décidé de toutes se réunir pour pouvoir être engagées, mais ensemble.
Il y en a aussi plusieurs, mais je dirais FKA Twigs parce que c'est hyper contemporain, c'est hyper versatile et j'ai l'impression que c'est selon comment elle se sent dans son corps et dans sa tête sur l'instant T et je suis à peu près pareil, je suis une autre sorte de caméléon des temps modernes.
Je dirais un corset.
J'adore les corsets, j'adore souligner ma taille.
Pour moi, avoir une shape, c'est hyper important.
En fait, ça souligne une taille, ça sublime même une taille.
Il y a de cela quelques années, le corset n'était pas quelque chose de libérateur pour la femme et j'aime bien me l'approprier et en faire ce que je veux. 2020 parce que d'un côté il y a beaucoup de questionnements, et de l'autre il y a une libération sur des sujets qui auparavant étaient tabous, comme les genres, la sexualité, le racisme, les discriminations, la politique aussi.
Je pense que la jeunesse a envie que ça bouge, que ça change.
C'est important et du coup je me permets d'utiliser mes privilèges pour pouvoir parler à tous ceux et toutes celles qui n'ont pas la chance d'être en lumière.
Un chanteur masculin iconique, je dirais Brel.
J'aime beaucoup sa manière d'interpréter les chansons, de vivre, d'incarner les chansons.
Et une femme artiste, j'hésite entre Barbara et Édith Piaf. Barbara, parce que je me reconnais beaucoup en elle.
C'est une artiste qui, sur scène, est très sombre via ses musiques, via ses textes, via son vécu, etc. , mais qui, à partir du moment où elle n'est plus sur scène, est vraiment en train de bouger partout, de rigoler avec toutes ses équipes, etc.
Et puis, dès qu'elle est sur scène, c'est genre…
Et Édith Piaf, ce qui m'impressionne, c'est sa vulnérabilité, parce que c'est quelque chose aussi qui me colle à la peau et je chante ma vulnérabilité tous les jours.
Le Courage des Oiseaux de Dominique A.
Il commence sa chanson, il te donne déjà le ton de la chanson.
"Dieu que cette histoire finit mal. On n'imagine jamais très bien…"
C'est trop fort.
Olivier Rousteing, parce que c'est une âme qui m'a ouvert les bras dans la couture et ça m'a fait plaisir aussi qu'il me prenne dans son univers et qu'il me mette en avant, pas seulement en tant que femme noire et grosse, mais il m'a mise en avant en mode "c'est ça la France".
Je dirais Mylène Farmer.
Je rêverais d'avoir la même carrière qu'elle, c'est-à-dire que tu ne fais aucune concession artistique, tu as une vision, tu as un chemin, tu y vas, et en même temps tu fidélises une armée.
C'est plus qu'une communauté ce qu'elle a, c'est plus qu'un public, c'est plus que des fans.
Et aujourd'hui, elle peut te remplir je ne sais pas combien de Stade de France et she's there.
She's still there.
Merci Vogue, je vous fais des gros bisous et n'oubliez pas de vous abonner à la chaîne.
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