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[每日听力]全球已现“严重肥胖疫情” ?

2022-04-18

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Pourquoi l'humanité est de plus en plus obèse (l'alimentation ne fait pas tout)


Ça, ce sont les années 80.



"J’ai les mêmes à la maison !"



"What a burger !"



"Un plaisir tout naturel :le sucre !"



Et ça, c’est trente ans plus tard.



Ce qui a changé entre les deux, c’est cette courbe.



Entre 1975 et 2016, la proportion de personnes obèses dans le monde
a presque triplé, passant de 4,7à 13,1 %.



Et la part des personnes dites en surpoids ou obèses dans le monde
est passée de 22 à 39 % des adultes.



Si bien qu’en 2019, on estime que près de trois millions de personnes
sont mortes de malnutrition, mais plus de cinq millions de personnes
sont mortes des conséquences du surpoids.



Mais, contrairement à ce qu'on pourrait croire,
l'obésité n'est pas seulement une affaire d'alimentation.



Soyons précis.



Dans ce graphique, ce qui a triplé et que l’on appelle obésité,
c’est le nombre de personnes ayant un Indice de masse corporelle,
IMC, supérieur à 30.



Et le surpoids, ce sont les personnes ayant un IMC supérieur à 25.



L’IMC est calculé comme la masse d’une personne divisée par sa taille au carré.



Cet indicateur est utile pour faire des statistiques à l’échelle d’un
grand nombre de personnes, mais il ne définit pas vraiment
ce qu’est l’obésité à l’échelle d’un individu.



L’obésité est une maladie provoquée par l’augmentation durable de la
masse de graisse dans le corps.



Cette masse de graisse crée une inflammation qui altère les organes
et leur fonctionnement.



Elle peut provoquer, par exemple, des problèmes cardiaques
ou pulmonaires, du diabète, de l’arthrite ou certains cancers.



Or, pour deux individus de même masse, la quantité de gras peut varier
en fonction de l’âge, du sexe, de la quantité de muscle, de la masse du squelette.



L’IMC supérieur à 30 n’est donc pas une loi universelle.



Mais d’où vient ce gras ?



Dans le corps humain, le gras est un moyen de stocker de l’énergie.



Cette énergie, qu’on mesure en calories, vient de la nourriture
qu’on ingère et nous sert de carburant pour toutes nos activités.



On parle de balance énergétique.



Or, depuis les années 60, la quantité de calories qu’une
personne ingère chaque jour a augmenté de 31 %.



C’est le cas en Amérique du Nord et en Europe, mais aussi en Afrique,
en Amérique du Sud et en Asie.



La raison est simple : l’humanité est globalement plus
riche et peut se nourrir de manière plus abondante qu’il y a 60 ans.



Et au-delà de la quantité, le contenu de notre alimentation a lui aussi changé.



Si le nombre de calories totales que nous ingérons a augmenté de 31 %,
le nombre de calories dues au gras, en rouge sur ce graphique,
a, lui, augmenté de 79 %.



Quant au nombre de calories dues aux protéines animales en jaune,
il a augmenté de 109 %.



Et puis, il y a ça, les produits ultra-transformés.



Ce sont des aliments et des boissons dont la fabrication implique de
nombreuses transformations des aliments d’origine, pour changer
le goût, la texture, la couleur ou la conservation.



Sauf qu’en transformant les aliments, on les rend plus attractifs et plus accessibles.



Prenez ce verre de jus d’orange, par exemple.



À l’intérieur, il y a l’équivalent du jus de 4 oranges,
tout ça dans un seul verre.



Alors que si cette bouteille de jus d’orange n’existait pas,
nous nous contenterions probablement d’une seule orange.



La même chose s’applique aux snacks et aux pâtisseries industrielles, par exemple.
Grâce à eux, de nombreux aliments sont beaucoup plus accessibles
en grandes quantités.



Le problème, c’est que ces aliments transformés sont de plus en plus
nombreux dans notre alimentation.



En Suède, la masse de produits ultra-transformés dans l’alimentation
a augmenté de 142 % depuis 1960.



En France, les aliments ultra-transformés représentaient,
en 2017, 36 % de notre apport quotidien en énergie.



Avec tout cela, une chose est sûre :notre balance énergétique est plus
excédentaire qu’il y a 60 ans.



De l’autre côté, nous dépensons moins d’énergie que nos grands-parents.



Aux États-Unis, la quantité moyenne de calories dépensées lors d’activités
hebdomadaires entre 1965 et 2009 a baissé de 32 % et la tendance
est la même en Chine.



Cette diminution est impressionnante, mais il faut savoir que l’activité
physique ne représente qu’environ 20 % de nos dépenses énergétiques quotidiennes.



La majorité de nos calories est utilisée par notre métabolisme,
c’est-à-dire le fonctionnement et l’entretien de notre organisme au repos.



Le reste sert à digérer les aliments.



Or, les chercheurs ont récemment montré que lorsque notre activité
physique augmente, notre dépense énergétique au repos diminue.



En fait, notre métabolisme compense les besoins en énergie en utilisant
moins de calories.



Faire du sport nous permet donc de brûler moins de calories qu’on
ne le pensait jusqu’alors, mais l’activité physique reste
indispensable pour réguler son poids et diminuer le risque de
développer des maladies chroniques.



Bien, mais notre balance énergétique n’est probablement pas la seule
à contribuer au développement de l’obésité.



D’autres facteurs pourraient jouer un rôle clé.



On sait notamment qu’il existe certaines prédispositions génétiques,
c’est-à-dire certaines mutations de notre ADN qui facilitent le
développement de l’obésité.



C’est le cas du gène LEPR, situé sur notre chromosome 1.



Certaines mutations de ce gène modifient l’action de la leptine,
une hormone sécrétée dans les cellules graisseuses et qui intervient notamment
dans la régulation de l’appétit et de la dépense énergétique.



Au total, plus de 1 200 mutations ont été identifiées pour leur
contribution à l’obésité.



Enfin, certaines molécules, présentes dans l’environnement
et les produits de consommation, peuvent avoir une influence sur
le développement de l’obésité et du surpoids.



C’est le cas de certains perturbateurs endocriniens, des molécules qui
perturbent le système hormonal, comme par exemple le bisphénol A désormais interdit.



Le rôle de tous ces facteurs environnementaux dans le développement
récent de l’obésité doit encore être éclairci et fait actuellement
l’objet de nombreux travaux de recherche.



Bref, l’obésité est une maladie multi factorielle et si nous commençons
à peine à en discerner les origines, nous pouvons tout de même nous
méfier des conseils alimentaires d’Eddy Mitchell.



What a burger !



Depuis quelque temps, cinq lettres colorées ont fait
leur apparition sur les emballages.



Ce Nutriscore tient compte de lateneur en énergie, mais aussi en
éléments à favoriser, comme par exemple les légumes ou
les protéines, et en éléments à limiter, comme par exemple les
acides gras saturés, le sel ou le sucre.



Malheureusement, ce label qui a été mis en place par les autorités
sanitaires n’est pas obligatoire, ni en France, ni en Europe.



Et si vous voulez savoir si, comme moi, vous êtes globalement actif
mais un peu trop sédentaire devant votre ordi, faites-le test.



Je vous mets le lien en description.

沙发还没有被抢走,赶紧过来坐会吧

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