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🔥 Canicule : Les conseils les plus insolites de la télé pour survivre à la chaleur | INA Société

Habituellement, on en boit une, on en boit deux,
maintenant on en boit trois ou on en boit quatre, quoi.

Est-ce qu'il y a une heure pour boire de la bière ?

Oh, je ne pense pas, non, non,
qu'il soit 11 heures, qu'il soit midi, qu'il soit 6 heures,
du moment qu'on a chaud, on a soif,
on boit de la bière.

Enfin, la chaleur est revenue,
Paris est redevenu Paris plage et Paris slip.

Seul, le pauvre agent ne peut se mettre à son aise,
et tous ces nudistes ont l'air de vouloir lui donner
le bon exemple en se jetant à l'eau.

Ils ont bien tort, puisque
c'est justement ce qu'il voulait leur interdire.

Les piscines refusent du monde, heureusement,
car si tous ceux qui en ont envie se mettaient à l'eau,
la Seine finirait par déborder.

Paris, à chaud, près de 36 degrés à l'ombre.

Les quais de la Seine offrent
une accablante image du genre humain.

Parfois, cependant, le génie personnel permet de gagner
un peu de fraîcheur, même en imagination.

Les manchots du zoo, eux, n'ont pas cette ressource
ils semblent affligés par la nostalgie du pays natal,
malgré des bains fréquents.

Les humains, eux aussi, se baignent,
du moins ils essaient, sinon, phénomène curieux, ils s'entassent.

Il ne reste au tempérament individualiste qu'une ressource,
transformer la cascade du bois de Boulogne en douche personnelle,
ça peut rafraîchir les idées.

Canicule sur l'Europe.

On avait oublié depuis quelques années
qu'un mois de juillet puisse être aussi chaud.

31 degrés sous abri hier à Paris,
c'est Carcassonne qui a battu le record avec 35 degrés.

C'est un léger vent d'est venu d'Europe centrale et de la Méditerranée
qui nous apporte cette atmosphère tropicale.

On aurait peut-être mauvaise
grâce à s'en plaindre au vu de ces images.

Les piscines refusent du monde,
aussi plongetons d'un peu partout dans la Seine.

On enregistre une baisse sur la chaussure.
Et une sérieuse hausse sur la bière.

À Toulouse, à printemps, on a manqué de boissons fraîches.

Depuis 14 ans, il n'avait pas fait
une telle température à cette époque de juillet,
et la météo nous en promet encore pour 48 heures.

Une chaleur à doucher les statues.

Quant à ceux-ci, ils rêvent à des températures plus clémentes,
un froid canard peut-être.

Heureux âge où bien des libertés sont permises
en ces temps de tabou sur le monokini.

À Bordeaux, on prépare des traversées fantastiques
et chacun se sent l'âme d'un tabari.

28 degrés seulement, 27 à Nice, 33 à Lyon,
c'est l'interville de la chaleur.

Le ventilateur est à l'honneur,
mais l'éventail garde tout son charme.

Il fait chaud, une température
qui permet tout de même bien des joies,
des joies sans nombre à rester la tête à l'ombre
et les pieds au grand soleil.

Ça y est, maintenant c'est presque fait,
tous les aoûtien, comme on dit, sont partis en vacances.

Dès leur nouveau port d'attache temporaire,
ils nous imaginent,
nous qui restons dans la région du Nord,
désabusés, peut-être tristes,
mais surtout privés de soleil.

Ben, laissons-les imaginer ce qu'ils veulent,
le soleil est là, et il est bien là.

Depuis presque une semaine,
le thermomètre va et vient autour des 30 degrés,
il a même taquiné les 33 degrés
sous abri du côté de Cambrai.

En quelques jours, il est devenu le principal sujet de discussion,
on en parle beaucoup, et un de nos soucis numéro un maintenant,
c'est mais qu'est-ce qu'on peut bien faire pour se rafraîchir ?

Tous les moyens sont bons, bien sûr,
mais le meilleur reste quand même un bain,
soit en mer, soit à la piscine, soit tout bêtement chez soi.

Et puis, après cela, il y a la boisson.

En ce domaine, il est des gens heureux en ce moment,
les patrons de bistrot, pour eux, c'est la bonne saison,
on vend de tout et beaucoup, mais au fait,
dans la région, qu'est-ce qu'on boit quand il fait chaud ?

Les gens ont soif, avec le beau temps,
on vend des diabolos menthe, des diabolos citro,
on vend des vitels, on vend des jus de fruits,
mais enfin quand même, il faut dire une chose,
c'est que la bière étant la boisson préférée de la région,
on en boit quand même,
habituellement on en boit une, on en boit deux,
maintenant on en boit trois, on en boit quatre, quoi.

Est-ce qu'il y a une heure pour boire de la bière ?

Oh, je ne pense pas, non, non, qu'il soit 11 heures,
qu'il soit midi, qu'il soit 6 heures,
du moment qu'on a chaud, on a soif,
on boit de la bière.

Mais à force d'en boire de la bière,
et surtout s'il continue à faire aussi chaud,
on se demande si, comme en 1959,
il ne va pas nous en manquer.

On n'a pas manqué de bière pendant 59.

Je ne pense pas.

Nous avons manqué de bière en 59,
ce n'est pas tout à fait exact.

Les gens faisaient la queue,
les grossistes attendaient peut-être 2, 3, 4 heures
pour avoir de la bière.

Par contre, en 1913, d'après les souvenirs
qu'on a de la profession,
il a nettement manqué de bière dans le Nord.

Il n'y avait plus de bière du tout.

Comme vous pouvez le remarquer, cette année,
ce ne sont pas les réserves de bière qui y manquent,
il y a des stocks et les livreurs continuent leur tournée.

Donc, cette année, malgré la chaleur qui persiste et qui incite à boire,
les gens du Nord ne manqueront pas de leur breuvage préféré.

Et puis, la bière, ce n'est pas mauvais pour la santé,
à condition d'être raisonnable, bien sûr.

Le comité national de défense contre l'alcoolisme dit même
qu'on peut en boire jusqu'à un litre et demi,
sans danger pour la santé.

Cela fait quand même si bonne chope
et de quoi se désaltérer dans une journée.

Et puis, pourquoi s'en priver,
puisque c'est nous-mêmes, ici dans le Nord, qui la fabriquons,
et on en fabrique beaucoup.

Combien fait la production en hectolitres ?

Ici, nous faisons 1,200,000 hectolitres,
c'est-à-dire nous faisons environ
25 pourcent de la production du Nord,
qui est de 5,000,000 d'hectolitres.

5,000,000 d'hectolitres, ça représente combien par personne, ça ?

Environ 120 litres pour le Nord-Pas-de-Calais.

Donc chaque habitant du Nord boit 120 litres de bière par an,
bébé compris, bébé compris, et la grosse pointe,
c'est pendant les vacances.

Non, c'est plutôt au mois de mai-juin,
quand il fait très beau au mois de mai-juin,
c'est là notre plus grande pointe.

Après, une fois le 15 juillet, c'est déjà moins.

On dit que la bière fait transpirer,
mais enfin, on en boit quand même.

Allez, allons, va.

Santé, hein.

Aïe, aïe, ça va, ça se dit bien, ça.

Madame Monsieur, bonsoir, ils sont partis,
les plus de 4000000 de Français
qui prennent leurs vacances au mois de juillet.

Il y a eu des bouchons,
sans que cela ne tourne au cauchemar,
mais il a fait chaud, vraiment très chaud,
au point que sur l'autoroute du soleil，
certains automobilistes ont préféré，
pardon, carrément s'arrêter。

Reportage Patrice Velay, Jean François Georget.

Coup de chaleur sur la route des vacances,
le mercure monte, 33, 37, jusqu'à 40 degrés
dans les voitures cet après-midi,
l'urgence, protéger les enfants
et boire encore et toujours。

Quelles précautions particulières ?

De l'eau, de l'eau, on essaie de se protéger
de la chaleur comme on peut, c'est pas évident，
dans les bouchons, c'est pas évident。

Beaucoup d'eau, beaucoup d'eau, des biberons.

La ruée vers l'eau, chacun se rafraîchit comme il peut，
voici une 1ère méthode, en voici une autre，
l'humidification en douceur，
chacun a d'ailleurs sa petite recette。

J'ai bu un thé avant de partir，
pour ne pas être malade,c'est tout, un thé，
et on a bu de l'eau，
de l'eau, de l'eau, de l'eau。

Il fait terriblement chaud，
donc on est obligé de se rafraîchir un peu la cervelle。

Alors c'est une bonne technique de mouiller le chapeau ?

En principe oui, on espère.

Coup de fraîcheur sur la route des vacances，
le mercure tombe sous le brumisateur，
la pause fait le bonheur de tous。

Moi ça me détend parce que je commençais à m'endormir，
là je commençais à...

Et les plus malins ont repéré la piscine，
gratuite, à 2 pas de l'autoroute，
des vacances avant la lettre。

On a décidé de rester au moins une heure，
après on va partir un peu dans la clocheur, comme ça。

Ils sont si bien qu'ils ne veulent plus en partir，
mais l'histoire ne dit pas si certains camperont ici ce soir。

La journée de demain pourrait être caniculaire dans le midi，
on a pris des précautions auprès des personnes âgées，
reportage Sandra Smith, Patrice Velay。

C'est une recette très marseillaise,
des platanes et un terrain de boules,
la chaleur est déjà à moitié vaincue.

On la supporte le mieux possible,
au moins 2 litres d'eau, et voilà,
on essaye de moins travailler le possible.

Et vous restez à l'ombre.

De l'ombre et de l'eau par 38, 40 degrés, c'est vital.

Car à Marseille, personne n'a oublié le mois de juillet 83,
surtout pas à l'hôpital de la Timone,
plusieurs jours de grosse chaleur,
fatale à de nombreuses personnes âgées.

A Marseille, il faisait 40 degrés le jour,
mais 30 degrés la nuit,
ce qui signifiait que personne ne pouvait se reposer
et laisser reposer son système de lutte contre la chaleur la nuit
parce que la température ne baissait pas,
et ça a entraîné dans notre ville 300 morts supplémentaires.

Depuis cet été dramatique, la prévention s'est organisée,
cette année, 5000 plaquets de conseil seront distribués,
il faut boire beaucoup, prendre des douches,
se mouiller le visage.

Dans cette maison de retraite de Nice,
le verre d'eau ou d'orangeade est quasi obligatoire
plusieurs fois par jour,
car les personnes âgées réclament rarement.

Quand on cumule l'isolement et le vieillissement,
on n'a pas de système d'alerte,
et donc on n'a personne pour vous dire à côté,
tiens, il fait chaud, ou quand on réagit,
il est parfois trop tard.

Alerter les personnes âgées, protéger les bébés,
c'est l'urgence quand la canicule s'annonce,
car déjà, Pagnole le disait, une grand-mère,
c'est comme un mimosa, c'est beau, mais c'est fragile.

Alors, justement, comment se protéger des fortes chaleurs
quand on ne possède pas de climatiseur ?

Il y a les recettes d'autrefois et les méthodes modernes,
basées sur des principes écologiques,
dans la région de Grenoble,
le reportage de Claudine Gilbert et Hervé Gutman.

C'est un geste qu'elle a adopté
lors de la canicule l'année dernière,
désormais dès que la température grimpe,
Jeanne arrose sa terrasse.

Ma terrasse étant au soleil depuis ce matin,
elle est très chaude, donc en l'arrosant,
je diminue la chaleur
en faisant un petit brouillard en fait,
et ça me rafraîchit l'air intérieur également.

Un appartement en centre ville,
au dernier étage sous les toits, est mal isolé,
un cas d'école pour ce spécialiste des alternatives à la climatisation.

Il suggère à Jeanne d'additionner plusieurs méthodes simples
pour se mettre au frais.

Et donc le ventilateur, en soufflant sur la serguette,
évapore l'eau, l'air qui sort du tissu,
il peut avoir 5 ou 6 degrés de moins que l'air de la pièce.

Les plantes protègent aussi de la chaleur
à l'intérieur comme à l'extérieur.

D'où l'idée de recouvrir le toit de l'immeuble
avec des dalles de végétation préfabriquées.

Voilà Jeanne fin prête pour les grosses chaleurs,
avec de nouvelles idées et toujours ses petits trucs à elle.

Je continuerai de baisser mes volets,
de fermer mes fenêtres, mettre mon rideau,
faire courant vers la nuit, voilà toutes ces petites choses,
arroser ma terrasse qui va faire un petit peu de fraîcheur aussi.

Jeanne pourrait aussi acheter un film solaire pour les vitres,
un ventilateur de plafond ou un brumisateur électrique,
des moyens astucieux et pas chers
d'échapper à la mode de la climatisation.

Les conséquences de la clim,
c'est une grosse surconsommation d'énergie,
une participation à l'effet de serre.

Un truc dont on va servir tout le temps dans l'instant
où l'on a vraiment peut-être besoin pendant 2 ou 3 semaines de l'année,
et donc, et alors qu'on a dans la plupart des cas des alternatives
beaucoup plus écologiques et très simples.

Dans sa maison bioclimatique, Annie, elle,
est à l'abri des températures extrêmes.

Ici, il fait toujours bon grâce à l'orientation vers le sud et à l'isolation naturelle.

Dans le grenier, on résumé, on a tous les matériaux
qu'on a utilisés dans la maison,
on a de la brique isolante qui est très large
puisqu'elle fait 38 centimètres de large,
elle isole très bien du chaud et du froid,
on a aussi de la laine de lin qui est une laine végétale,
on a beaucoup de fibres de bois, de la cellulose et du roseau.

L'avancée de toit protège du soleil vertical en été.

En façade et sur la terrasse,
le bois isole aussi de la chaleur,
sans oublier le rôle de la végétation alentour.

On avait des très grands arbres ici dont on a voulu profiter.

En hiver, ils ne nous gênent absolument pas
puisqu'ils perdent leurs feuilles.

En revanche, en été, on est vraiment à l'ombre
et on est vraiment très, très bien assis ici en profitant de ce parasol naturel.

La construction bio coûte 10% de plus en moyenne,
amortie en quelques années grâce aux économies d'énergie,
moins de chauffage et pas de climatisation,
une façon de lutter contre le réchauffement de notre planète.

Paris où l'on ne sait plus comment passer ses nuits tant il fait chaud,
chacun tente de trouver sa petite solution,
vous allez le voir, Nelly Albérola, David Fossard.

Mais où trouver la fraîcheur à Paris ?

Apparemment pas dans le bus,
à 20 heures hier, le thermomètre affiche toujours 35 degrés.

Au parc Citroën, à l'heure du dîner,
bouteilles et pistolets à eau sont de sortie.

Le robinet est l'endroit stratégique,
alors pas question d'en perdre une goutte.

D'autres préfèrent s'installer au frais
pour un pique-nique improvisé,
loin de la fournaise des appartements.

On habite au 5ème étage,
et donc la fraîcheur du parc, c'est le bienvenu.

Le soir tombe, pas la chaleur,
pour faire descendre la température,
une eau à 23 degrés, c'est l'idéal,
et un bain de minuit avec 2 heures d'avance,
ça a certains avantages.

Bah ouais, parce que c'est le plus agréable en fait,
il fait moins chaud, il y a moins de monde.

Moins chaud, légèrement, sorti du cinéma,
il fait encore 28 degrés, à 22 heures 30,
rien à voir avec les 9 salles climatisées de ce multiplex.

Le cinéma, c'est le refuge, il fait bon,
la clim, on la sent bien, il fait même très frais,
et c'est agréable.

Pour prendre l'air, après tout, pas besoin d'aller très loin,
une petite ballade sur les quais de la Seine,
les cheveux dans le vent, et le tour est joué.