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Le 13 décembre 2017,
Paris a été désigné comme ville haute des Jeux Olympiques de 2024,
ce qui lançait officiellement cette année de préparatifs.

Effectivement, cette victoire est liée à un atout majeur,
celui de posséder une très grande partie des infrastructures nécessaires
à l'organisation de l'événement.

Cependant, certaines infrastructures restaient
à être modernisées ou même construites.

Ainsi, à 9 mois de l'inauguration prévue pour le 26 juillet 2024,
ce chantier hors normes qui touche à sa fin peut
donc se montrer difficile à suivre du fait de sa complexité
et de sa répartition sur la capitale entière.

C'est pourquoi nous allons découvrir d'une façon synthétique
et organisée l'avancement de tous les chantiers qui sont en cours.

C'est donc en trois grandes catégories que nous allons les découvrir.

Ceux qui sont en lien étroit avec les Jeux Olympiques,
ceux qui sont dédiés aux visiteurs
et ceux qui ont pu voir le jour ou être accélérés grâce à ces jeux.

Le compte à rebours d'un an des Jeux Olympiques de Paris 2024
a été amorcé le 25 juillet dernier.

Il ne reste plus que 9 mois
à la Société de livraison des ouvrages olympiques
pour achever tous les projets avant la cérémonie d'ouverture.

Parmi ces projets, on en retrouve 4 principaux
qui sont venus compléter les infrastructures nécessaires
à la tenue des JO sur le territoire de la ville Lumière.

Ces grands chantiers se tiennent principalement en Seine-Saint-Denis
afin que ce territoire qui est le plus pauvre de France métropolitaine
puisse bénéficier au maximum de l'héritage matériel des JO.

Ainsi, c'est sur l'un des plus gros chantiers urbains d'Europe
que nous débutons cette vidéo :
la construction du village olympique et paralympique.

Estimé à 1,5 milliard d'euros,
il est le chantier le plus cher de ces JO 2024.

C'est en novembre 2019 que les travaux ont commencé.

Durant la phase de grosse œuvre,
comprise entre 2021 et 2023,
c'est en moyenne 3500 ouvriers et 37 grues
qui s'affairaient quotidiennement sur les 50 hectares.

Avec pour objectif :
Livrer une quarantaine de bâtiments pour Mars 2024.

À la date d'aujourd'hui,
le chantier est dans sa dernière ligne droite.

La phase de grosse œuvre
a laissé place à la phase de seconde œuvre.

Ainsi, les ouvriers travaillent à l'intérieur des bâtiments
sur la menuiserie, la peinture, les revêtements de sol mais aussi la plomberie.

On retrouve en parallèle le travail sur les espaces ludiques en pied d'immeubles
et aussi la végétalisation avec les 9000 arbres et arbustes
qui sont actuellement en train d'être plantés sur le site.

Quand on pense au village olympique,
on pense principalement à celui des athlètes.

Mais il ne faut pas oublier qu'il y a un village qui doit loger les 1500 journalistes
et techniciens sur les 25000 attendus pour couvrir cet été olympique.

C'est donc dans le secteur de Duny-le-Bourget
que s'est porté le choix de construire le village des médias.

Ainsi, le chantier a débuté en 2021
par une phase de dépollution puis de terrassement.

Et c'est en 2022 que le village a commencé à sortir de terre,
et c'est le ville tout au long de l'année.

La fin du gros œuvre s'est échalonnée en fonction des lots de fin 2022 à août 2023.

En ce moment, nous sommes aussi dans la phase de seconde œuvre.

À l'avenir, l'héritage de ce village sera d'être reconverti en un nouveau quartier de vie
pour accroître le nombre de logements disponibles en Seine-Saint-Denis.

À présent, nous nous rendons sur le chantier de l'ouvrage le plus cher de ces Jeux : le centre aquatique.

Estimé à 174 millions d'euros, il est situé juste en face du Stade de France.

Ce site aura pour but d'accueillir les épreuves olympiques de water polo, plongeon et natation artistique.

Officiellement, ce chantier débute en avril 2021 par le démarrage des travaux de terrassement et de fondation.

Mais en réalité, c'est en mars 2020 que ce chantier hors norme commence.

En effet, ce site a accueilli par le passé des installations de production de gaz.

Ainsi, afin de permettre la réalisation des équipements olympiques,
la Métropole a dû prendre en charge les travaux de l'un des plus gros chantiers de dépollution d'Europe.

C'est sous une énorme tente de la taille de 2,5 terrains de football
que les techniciens ont dû travailler équipés de masques à ventilation
assistée et revêtus de combinaisons jetables.

Ce ne sont pas moins de 327 000 tonnes de terre qui ont dû être évacuées.

La construction du centre aquatique a donc pu débuter en avril 2021,
et elle doit s'achever pour avril 2024.

En ce moment même, il y a encore 250 ouvriers sur le chantier qui font des essais jusqu'à mars 2024.

La date où le site sera mise à disposition à Paris 2024.

Pour terminer sur la dernière des principales constructions,
c'est sur le chantier de la Bercy Arena 2 que nous nous arrêtons.

Localisée à la porte de la chapelle,
c'est dans le 18ème arrondissement de Paris que le projet de 98000 euros,
permettra d'accueillir avce 8000 places et des épreuves de badminton et de gymnastique technique.

C'est au début de l'année 2021 qu'a commencé la construction de l'enceinte,
et c'est en décembre 2023 qu'elle doit s'achever
pour ouvrir ses portes en janvier 2024.

Pour ce qui est du chantier en cours, on remarque que le chantier touche à sa fin.

Effectivement, l'isolant acoustique a été posé cet été,
on retrouve aussi en juillet les plantations sur la terrasse
qui ont été effectuées et en août le premier siège qui a été posé.

En ce mois d'octobre, la toiture est en cours de végétalisation.

Pour pouvoir accueillir dans les meilleures conditions possibles les 15 millions de visiteurs attendus,
c'est sur la qualité de ses services de déplacement et sur sa modernisation
que compte la métropole pour améliorer sa qualité de vie.

Le Grand Paris Express symbolise bien cette amélioration de la qualité de vie autour de Paris.

Effectivement, ce projet est un projet de métro automatique de grande envergure.

Celui-ci comprend un prolongement de la ligne 14 et la construction de 4 nouvelles lignes, la 15, 16, 17 et 18,
soit un total de 200 km de nouvelles voies en une décennie,
ce qui est très rapide par rapport au réseau actuel qui comprend 225 km de lignes construites en 120 ans.

Ce projet de transport s'inscrit dans un projet bien plus large, celui du Grand Paris,
dont l'objectif est de transformer l'agglomération parisienne en une grande métropole mondiale du XXIe siècle.

Ainsi, le projet a été l'une des promesses du dossier de candidature de Paris 2024.

Effectivement, celui-ci a pour but de renforcer l'offre de transport en commun
avec sa capacité de transporter jusqu'à 3 millions de voyageurs par jour.

Cependant, il n'y aura que le prolongement nord et sud de la ligne 14 qui sera livrée à temps.

Au nord, celle-ci ira jusqu'au village olympique et au sud jusqu'à l'aéroport d'Orly.

Autrement, malgré la promesse présidentielle,
aucun des grands programmes des modes lourds de transport ne seront au rendez-vous de juillet 2024.

Par conséquent, l'échec de livraison de ce projet aux dates ambitieuses sonne mal pour la ville de Paris,
sachant que certaines lignes devaient permettre de relier des sites des jeux tels que le village des médias.

On retrouve aussi, dans le nord de Paris, une opération silencieuse mais qui a un coût élevé.

Effectivement, 95 millions d'euros,
c'est la somme qu'il a fallu investir pour réaliser l'un des plus gros chantiers de mise en souterrain de France.

Cette opération s'effectue en deux temps.

On retrouve en ce moment, jusqu'à automne 2023,
le démontage des six pylônes situés sur le village des Athlètes,
et ce sera au début de l'année 2024 que seront démontés les 21 autres qui se trouvent à Villeneuve-la-Garenne.

Grâce à cette opération, ce sont 81 hectares de fonciers et d'espaces verts qui ont pu être libérés.

Et c'est aussi un embellissement de plus qui permet de mieux accueillir les touristes.

Dans cet élan d'amélioration des conditions de vie,
on retrouve la pose de cinq passerelles qui sont prévues pour relier les sites olympiques entre eux.

En août 2022, une première reliant le Stade de France au centre aquatique olympique de Saint-Denis a été posée.

Celle-ci enjambe la 1 et est fermée au public jusqu'au JO.

Une autre a été posée en octobre au cœur du village olympique entre Saint-Denis et l'île Saint-Denis.

En juillet dernier, il y a eu la pose d'une construite intégralement avec du bois de pin
qui relie le village des Médias à Duny en Seine-Saint-Denis.

À l'automne prochain, la Solidéo prévoit la pose de deux nouvelles passerelles au niveau du canal Saint-Denis.

Pour terminer cette partie, c'est aussi dans les 415 km de réseau actuel de voies cyclables que les JO auront un impact.

D'ici 2024, ce seront 30 km d'aménagements supplémentaires qui seront réalisés sur Paris.

Les pistes seront aux couleurs de ces jeux et parées de pictogrammes.

À l'avenir, ça sera au total 60 km de pistes cyclables supplémentaires pour la capitale.

Pour la Seine-Saint-Denis, c'est la même chose :
ce sont 20 km de pistes cyclables qui seront ouvertes d'ici les JO et 25 au total quand elles seront toutes construites.

C'est dans cet élan de travaux liés à l'accueil des JO
que de multiples emblèmes de Paris vont aussi bénéficier de changements.

Ces JO peuvent être qualifiés d'éléments déclencheurs
qui ont permis de ressortir ou accélérer des projets
qui n'auraient probablement pas été réalisés si rapidement ou de si tôt.

Ainsi, on retrouve la tour Montparnasse qui illustre parfaitement la situation.

Elle doit subir un projet de rénovation colossale.

Estimé à 300 millions d'euros, ce relooking promet de rendre la tour plus claire,
plus verte, plus ouverte aux parisiens et plus éco-responsable.

Ce projet repense la tour de haut en bas, tout en conservant sa forme originelle.

Ainsi, ces 15 premiers étages se verront agrandis et il y aura un jardin suspendu vers le 15ème étage.

Les vitres seront changées pour donner de la transparence à l'ensemble.

Et surtout, la tour va passer de 209 à 227 mètres.

Effectivement, elle inaugurera une serre bioclimatique dédiée à l'agriculture urbaine au 59ème étage.

En conséquence, le projet devait voir ses travaux aboutir à l'aube des JO de Paris.

Cependant, à moins de 300 jours de l'échéance,
rien ne semble indiquer une quelconque fin de chantier, ni même de grande rénovation.

En effet, le projet qui avait été officialisé en 2017 a pris beaucoup de retards.

La cause est due à des querelles entre les trois propriétaires majoritaires.

Ainsi, pour retrouver un entendement,
ils vont déposer un permis de construire modificatif
qui implique d'importants changements de projet initial.

Par conséquent, le début de la métamorphose est désormais prévu pour 2024.

On remarque aussi le vaste projet de nettoyage de la Seine estimé à 1,4 milliard d'euros.

Celui-ci a pour objectif de permettre les épreuves de natation en eau libre et du triathlon entre le pont de Alexandre III et Le pont de L'Alma.

Pour atteindre cet objectif, c'est un chantier très complexe qui se divise en 4 grands axes qui est en cours.

En premier, on retrouve le traitement bactériologique des eaux usées en sortie de station d'épuration.

Pour pallier ce problème,
l'unité d'une usine d'assainissement en Seine-Saint-Denis a été réhabilitée,
et une autre unité a dû être construite en Val-de-Marne.

Depuis juillet 2023, les deux stations sont complètement opérationnelles.

Le deuxième axe se porte sur la diminution des rejets d'eau non traités en cas d'intempéries.

Ainsi, 4 ouvrages majeurs sont en construction :
Le bassin de stockage du rue Saint-Beaudil d'une capacité de 30000 m3

Le bassin d'Austerlitz qui lui pourra stocker près de 50 000 m3
pour un projet qui lui est estimé à 90 millions d'euros.

Et surtout, le collecteur de transport VL8 qui mesure 3 mètres de diamètre pour une longueur de 9 km.

Ce projet, qui est estimé à 321 millions d'euros,
permettra de connecter le réservoir d'orage V10 à la station d'épuration Sésame.

Ces 4 chantiers sont en très bonne voie pour une livraison en 2024.

Le troisième objectif du plan d'action vise à corriger les 35 000 erreurs de branchement
qui conduiraient à ce que des eaux usées finissent dans les réseaux d'eau pluviale.

Enfin, le dernier axe concerne les rejets des péniches transformées en habitations.

Actuellement, sur les 280 bateaux initialisés, il y en a plus d'une quatrième.

Il en reste encore 71 qui doivent engager des travaux d'ici 2024.

Tous ces chantiers n'étant pas suffisants,
c'est aussi sur les Champs-Elysées que la ville de Paris engage une rénovation pour mieux accueillir les touristes.

Ce projet se déroulera en deux temps.

Il y a une première phase de travaux qui est en cours.

Celle-ci a commencé en 2022 et elle vise à
rénover et végétaliser la célèbre avenue d'ici les Jeux de 2024.

En ce moment, l'objectif est de réparer les sols.

Changer le mobilier urbain, végétaliser les pieds d'arbres,
réharmoniser les matériaux et les couleurs des terrasses
ou encore rénover le dallage et la fontaine de la place de la Concorde.

Le tout pour un coût estimé à 30 millions d'euros.

Pour ce qui est de la deuxième phase, elle s'étalera de après les JO jusqu'à 2030.

Elle aura pour objectif de la reverdir en profondeur.

Ainsi, ce sera près de 8000 m² de voiries routières
qui seront transformées en jardins et sans cet arbres de hauteur différente qui serons planter.

Enfin, les piétons, vélos et trottinettes bénéficieront de davantage de place pour circuler.

Pour finir, on retrouve évidemment le chantier de reconstruction de Notre-Dame de Paris
qui est en cours depuis l'incendie du 15 avril 2019.

Selon Philippe Jost, l'homme chargé de superviser le chantier, la flèche et la silhouette de la cathédrale
devraient être visibles à l'occasion de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris.