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Victor Vasarely.

Petits secrets d’artistes.

Le nom Vasarely fait penser aux formes géométriques, œuvres vibrantes et images psychédéliques.

Mais voyons cela de plus près.

Victor, comment es-tu devenu le père de l’art optique ?

(Mais grave !) Victor est né à Pécs en 1906.
Il commence sa vie universitaire avec des études de médecine,
qu’il abandonne au bout de 2 ans pour se lancer dans une carrière de création.

Passionné par le Bauhaus,
de 1928 à 1930 il se forme avec Sándor Bortnyik dans son école Műhely (Atelier).

Le Műhely focalise la formation sur l’art graphique et la typographie.

Dans les années 30, Victor comme beaucoup de ses camarades, émigre en France.

(Bienvenue !) A Paris il travaille comme graphiste pour Havas, Draeger et Devambez
et c’est là que sa première oeuvre majeure est née : Zebra.

Officieusement, l’Op Art est né ! (Juste comme ça !)

Pour Victor, travail « alimentaire » et art suivent des chemins différents.

Entre 1935 et 1947, il connaît une période dites « fausses routes »
avec la création d’œuvres dans le style cubiste - figuratif.

C’est en 1947 que Victor a une révélation :
« La forme pure et la couleur pure peuvent signifier le monde… »

et là Victor traduit intentionnellement la nature en formes abstraites et mouvantes.

(Sacré Victor.) Aux côtés de Denise Bleibtreu, qui prendra le pseudonyme de Denise René,
il co-fonde la galerie éponyme, pionnière en Op Art et Art Cinétique.

Ils marquent le coup avec l’exposition Le Mouvement en 1955
et la publication du Manifeste Jaune.

Ca y est ! Les mouvements Op Art et Art Cinétique sont officiellement nés.

(Oh la la !) Victor devient le leader de l’abstraction constructive et proclame :
« L’idée de l’œuvre plastique… se retrouve aujourd’hui dans la conception d’une possibilité de
RE-CRÉATION, de MULTIPLICATION, et d’EXPANSION ».

Il donne force à des créations de multiples pour que l’art puisse être présent partout et pour tout le monde.

(Pas mal Victor !) En 1960, inspiré par Auguste Herbin, Victor créé un alphabet plastique.
Il ne revendique pas sa propriété intellectuelle et partage ses formes pour qu’elles soient reprises par d'autres créateurs.

En 1965 il participe à l’exposition « Responsive Eye » au MoMA.

À l'époque, elle est vue comme une expo scientifique et même ludique.

Mais aujourd'hui, on la reconnaît comme un moment déterminant d’innovation dans l’histoire de l’art.

(Carrément moderne.)

Le papier ne suffit pas à Victor. Il réalise des interventions architecturales et continue à créer des identités visuelles pour des marques.

Pour Victor, la mission de l’Art est de transformer le milieu urbain.

En 1982, des sérigraphies sont emportées par le spationaute Jean-Loup Chrétien à bord de la station spatiale orbitale Saliout 7,
donnant à l’œuvre de Victor le cadre intersidéral dont il rêvait… (Vers l’infini et au delà !)

Victor Vasarely meurt à Paris en 1997 à 91 ans.

Il laisse derrière lui la Fondation Vasarely, sise à Aix-en-Provence,
reconnue d’utilité publique en 1971,
classée monument historique en 2013 et bientôt Musée de France.

En 2009, une décision de justice met fin à une longue guerre de succession.
Depuis, entre les mains de son petit-fils Pierre, la fondation se consacre à la conservation et à la promotion de son œuvre.

Itt van (Voilà) Victor Vasarely.

Et bah voilà, maintenant on en sait un peu plus sur cet artiste si connu.

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