法语助手
2023-11-28
Hey Psych2Goers, bienvenue !
As-tu déjà vu quelqu'un s'ouvrir à toi ?
L'as-tu réconforté en lui disant quelque chose de gentil ?
C'est particulièrement vrai lorsque quelqu'un se sent un peu déprimé.
Nous essayons de le réconforter avec nos mots.
Tu peux donner des conseils à ton meilleur ami
pour qu'il prenne du recul,
mais parfois ces paroles réconfortantes
ne l'aident pas et peuvent même le blesser davantage.
Pour éviter de déraper,
voici 7 phrases réconfortantes qui sont en fait nuisibles
et ce que tu devrais faire ou dire à la place.
Numéro 1. Ce n'est pas grave, tu t'en remettras.
Il est compréhensible que lorsque quelqu'un est triste ou blessé,
nous voulions qu'il se sente mieux en parlant de l'avenir.
Tu veux peut-être qu'il sache qu'il passera à autre chose
et qu'il se remettra de ses émotions,
mais lorsque quelqu'un s'ouvre à toi,
tu ne peux pas simplement lui dire qu'il passera à autre chose.
Selon le Dr Friedman, psychologue clinicien,
il est contre-productif de dire à une personne de passer à autre chose,
car cela ne fera que supprimer ses sentiments et ne les traitera jamais vraiment.
Elle s'accrochera alors à ces émotions négatives
qui risquent de ressurgir à l'avenir.
Essaie plutôt de lui dire qu'il a le droit de se sentir comme ça
ou que ce qu'il ressent est valable.
De cette façon, il aura le temps et l'espace nécessaires pour traiter ces émotions.
Numéro 2. Il y a des gens qui meurent.
D'accord, ce ne sont peut-être pas exactement ces mots,
mais essaie de ne pas diminuer les sentiments des gens.
C'est comme dire que d'autres personnes ont des problèmes plus importants.
L'intention est de faire savoir à la personne qu'elle va s'en sortir,
mais ce n'est pas une façon de la réconforter.
Bien sûr, il y aura toujours quelqu'un de beaucoup plus mal en point,
mais cela ne rend pas les sentiments de cette personne invalides.
En disant cela, la personne pense que
ce qu'elle ressent est moins important, voire inapproprié.
Elle peut se sentir mal d'avoir ressenti ces émotions
et craindre de s'ouvrir à l'avenir au cas où elle serait à nouveau invalidée.
Tu peux essayer de dire : "Qu'est-ce que je peux faire pour t'aider ?"
Cela pourrait signifier que tu es prêt à lui donner un coup de main si elle en a besoin.
Numéro 3. Ce que tu dois faire...
Donner des conseils n'est pas nécessairement mauvais,
mais lorsque quelqu'un s'ouvre à toi,
les conseils peuvent lui faire penser qu'il ne fait pas assez d'efforts,
ou que la situation est de sa faute et qu'il est le problème.
Lorsque nous voulons qu'une personne change de comportement,
nous ne lui disons pas ce qu'elle doit faire,
mais nous l'aidons à se motiver pour changer réellement de comportement.
Laisse-la donc décider par elle-même,
car personne ne la connaît mieux qu'elle-même.
Numéro 4. Tu sais, j'ai vécu la même chose.
Parfois, lorsqu'une personne s'ouvre à toi,
tu as envie de lui raconter une histoire
qui montre que tu peux la comprendre,
mais ce n'est pas une façon de la réconforter.
C'est une façon d'éviter une conversation avec elle et de minimiser ses sentiments.
Cela conduit également à une positivité toxique
et peut l'empêcher de demander de l'aide et de faire face à ses sentiments,
parce que tu n'as pas eu besoin de le faire toi-même.
Lui raconter une histoire similaire,
c'est lui enlever la lumière et l'empêcher d'exprimer ses sentiments.
Chaque personne traite les choses différemment.
Essaie de ne pas en faire une affaire personnelle.
Numéro 5. Tout arrive pour une raison.
Dans certains cas, cela peut fonctionner,
mais pas lorsqu'une personne est au plus fort de ses émotions.
En entendant cela, elle aurait l'impression que
ce qu'elle a vécu a un sens, mais en réalité, ce n'est pas le cas.
Du moins, pas tout le temps.
Selon le Dr Beltman, professeur de psychiatrie,
l'utilisation de cette affirmation peut encourager l'espoir,
mais elle crée également une positivité excessive.
La positivité est une bonne attitude,
mais elle doit être utilisée à des moments opportuns.
Définir des moments peut être déroutant,
mais tu pourrais simplement dire :
"J'aimerais avoir les bons mots pour donner du sens à tout cela,
mais je ne les ai pas.
Néanmoins, je suis là pour t'écouter".
Numéro 6. Au moins, tu as un emploi.
Lorsque nous réconfortons les autres,
nous essayons d'atténuer leur douleur
en soulignant les bonnes expériences de leur vie.
Mais en faisant cela,
on minimise l'expérience de la personne
et on invalide ses expériences douloureuses,
ce qui peut même lui donner l'impression
qu'elle est ingrate pour les bonnes choses de la vie.
Essaie plutôt de dire :
"Je ne sais pas quoi dire, mais tu es très courageux d'avoir osé t'ouvrir".
Et numéro 7. Je sais ce que tu traverses.
Même si tu penses savoir ce que cette personne traverse,
la vérité est que tu ne le sais pas.
Le chagrin et la douleur sont des émotions courantes.
Tout le monde en fait l'expérience à un moment ou à un autre,
mais les émotions sont ressenties à des degrés différents.
La douleur que tu as ressentie
lorsque tu as perdu ton chien n'est pas la même que
celle d'une autre personne qui a perdu son chien.
Ainsi, au lieu de dire que tu sais ce que cette personne traverse,
tu pourrais dire : "Je ne peux pas imaginer ce que tu vis en ce moment, mais je suis là pour t'écouter".
Il s'agit d'une déclaration honnête qui reconnaît ton manque de connaissance de ses sentiments,
mais qui la rassure sur le fait que tu seras là pour elle malgré ce manque.
En conclusion, l'empathie n'est parfois pas une question de paroles,
maisde simple présence.
Parfois, cela signifie simplement
s'asseoir en silence avec cette personne ou faire une promenade ensemble.
Quoi qu'il en soit, essaie de pratiquer l'écoute active.
Veux-tu une vidéo sur l'écoute active ?
Si oui, commente ci-dessous.
Et comme toujours, merci de nous avoir regardés!
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