法语助手
2024-04-04
Et si on avait la solution pour rendre attractifs nos petits villages désertés ?
Vous êtes sûrement déjà passé dans ce genre de village:
un centre-bourg qui a été mignon et dynamique autrefois,
jusqu'à ce que les supermarchés le vident de ses commerces
et que les habitants fuient le centre du village un peu moribond.
Mais ce n'est pas une fatalité.
Et c'est tout le travail de Simon Teyssou,
urbaniste rural dans le Massif Central,
qui milite pour redonner vie à ces centres-bourgs délaissés.
Son constat, c'est que ces cœurs de villages ne correspondent plus à nos aspirations.
Les maisons de ville n'ont pas de jardin,
n'ont pas de balcon, n'ont pas de terrasse,
parfois sont monorientées.
Alors que, évidemment, le rêve des Français, et plus particulièrement des ruraux,
c'est quand même d'avoir tous ces avantages-là:
l'accès à un jardin, l'accès au soleil...
Sa méthode: déconstruire,
faire de la place pour améliorer les habitats environnants
et apporter aux riverains une meilleure qualité de vie.
Comme on n'est pas sur des territoires où il y a une pression démographique importante,
l'hypothèse de travail c'est de dire:
eh bien on peut aussi parfois déconstruire,
pour que les immeubles qu'on conserve trouvent des aménités qu'ils n'avaient pas.
Justement un espace extérieur, la possibilité de se garer à côté,
d'avoir un petit jardin, une terrasse,
une vue...
Le résultat, ce sont des centres bourgs plus attractifs,
mais ce n'est pas le seul moyen de redonner vie à nos villages.
Vous aussi, vous habitez à la campagne et vous prenez la voiture pour aller au gymnase,
au centre de santé, au supermarché, ou au plan d'eau à l'extérieur du bourg?
L'enjeu là, c'est d'essayer de retisser des liens entre ces fragments urbains qui sont assez hétérogènes
et qui constituent plutôt des pièces un peu autonomes,
voire autistes les unes par rapport aux autres.
Lorsqu'on habite à la campagne, paradoxalement, on prend parfois la voiture pour aller marcher.
Car l'accès aux chemins de campagne ou à la forêt se fait souvent par des zones dénuées de trottoirs ou de pistes cyclables.
C'est désagréable, en fait, de se déplacer à pied dans ces territoires-là.
Si les métropoles ont pris à bras-le-corps cette question,
ce n'est pas encore le cas des territoires ruraux,
ni périurbains, où tout est fait pour la voiture.
Simon Teyssou en est convaincu,
c'est l'urbanisme qui doit changer si on veut modifier nos usages.
Et on voit concrètement comment, dès qu'on ouvre un nouveau chemin sur 500 mètres de long,
ça va complètement changer les habitudes.
Ce qui est intéressant, c'est que quand on le fait vraiment,
en réalité, les comportements changent très vite.
Je peux le noter à l'échelle de notre petit bourg, le Rouget, en Cantal, 1000 habitants.
Nous menons depuis de nombreuses années ce travail avec les élus locaux.
On voit les habitants partir du centre-bourg à pied, aller au plan d'eau...
De quoi repenser l'urbanisme de milliers de villages pour les rendre plus attractifs,
alors qu'en France, le territoire rural représente 80% du territoire national.
Pour en savoir plus, c'est pas ici que ça se passe.
沙发还没有被抢走,赶紧过来坐会吧