法语助手
2024-03-15
On a des stratégies qui nous permettent d'être plus efficaces dans nos apprentissages.
On sait que le cerveau apprend quand il arrive à focaliser son attention
sur les informations les plus pertinentes dans notre environnement.
C'est complexe parce que notre environnement contient beaucoup trop d'informations
par rapport à notre capacité de traitement de l'information.
Et donc, tout l'enjeu c'est d'arriver à se focaliser sur les informations pertinentes dans l'environnement.
C'est exactement ce qui se passe dans une salle de classe,
finalement une salle de classe c'est un environnement qui est saturé d'informations
et il faut réussir à porter son attention sur le message pertinent.
En règle générale, ce que l'enseignant essaye de transmettre dans sa séquence pédagogique.
Sur l'attention, le véritable enjeu c'est de comprendre qu'en fait
c'est extrêmement complexe de rester concentré.
Et en fait, notre système attentionnel, c'est pas quelque chose de continu,
c'est quelque chose qui fonctionne un peu comme un stroboscope,
ça arrête pas d'être en "on" et "off" en permanence.
Et que oui, c'est tout à fait normal qu'à des moments, on pense à autre chose.
Donc le véritable enjeu, c'est de s'aménager des pauses,
pour justement se reconcentrer et remobiliser son attention.
Donc ça n'a aucun sens de se dire:
on va rester concentré pendant 3 heures, pour travailler sur ce dossier.
La meilleure stratégie c'est de se dire: ok,
je prends dix, vingt minutes de concentration extrêmement importante。
Je mets de côté, par exemple mon portable qui va pas arrêter de sonner
et qui va capter une partie de mes ressources attentionnelles.
Et puis je me concentre 20 minutes.
Je fais une petite pause de 5 minutes.
Je me reconcentre 20 minutes.
Parce que c'est beaucoup plus en phase
avec ce qu'on sait de la façon dont fonctionne notre système attentionnel.
On sait qu'on a un certain nombre de stratégies de mémorisation qui fonctionnent plutôt mieux que d'autres.
Plus on est concentré, plus on est attentif,
mieux on va réussir à mémoriser les informations.
Et notamment, on sait que si on arrive à traiter l'information en profondeur,
on va mieux mémoriser ces informations.
Puis en corollaire, on sait que la mémorisation, c'est un cycle
en fait, d'encodage de l'information, de consolidation de cette information,
notamment pendant le sommeil, et puis de récupération de ces informations.
Et en fait, eette boucle, on la répète, de façon quasiment permanente,
parce que c'est ce qui nous permet de ne jamais oublier
les informations les plus importantes qu'on doit retenir tout au long de notre vie.
Mais de toute façon, on va oublier des informations
et c'est le fonctionnement normal de la mémoire
et heureusement qu'on oublie un certain nombre d'informations.
Si je dois, par exemple, réviser pour mes examens,
le véritable enjeu, c'est d'anticiper.
Parce que pour pouvoir bien mémoriser,
et pour surtout retenir les informations dans le temps,
on a besoin de revenir sur les mêmes informations
avec un délai de plus en plus important.
Donc, en gros, si j'ai un examen, d'ici trois semaines,
je vais commencer à réviser trois semaines avant
et puis je vais revenir sur la même information deux ou trois jours après,
puis après, je vais y revenir une semaine après.
et ensuite deux semaines après.
Parce que c'est comme ça que fonctionne notre mémoire et ça permet de stocker ces informations pour le reste de sa vie.
Ce qui est quand même l'enjeu, en fait,
retenir des informations pour un examen ça n'a aucun sens.
Ce que l'on veut, c'est retenir des informations pour le reste de sa vie.
Il faut comprendre que le cerveau fonctionne comme un énorme réseau extrêmement interconnecté.
Et que, finalement, dans quasiment toutes nos activités,
qu'elles soient nos activités d'apprentissage de la lecture,
des mathématiques, l'apprentissage du vélo,
finalement, on va mobiliser une très grande partie de notre cerveau,
en particulier deux fonctions,
qui vont permettent d'exécuter les meilleures stratégies dans différentes situations.
L'inhibition, qui est ma capacité à dire stop, et c'est fondamental.
La moitié de nos connexions de notre cerveau sont des connexions inhibitrices
et typiquement, c'est celles qui nous permettent de sortir de nos habitudes,
de nos routines de pensée.
Et on voit bien que c'est un enjeu.
On est des êtres extrêmement routiniers parce que nos routines fonctionnent très bien.
Mais dans un certain nombre de cas, notre système cognitif devient très irrationnel,
justement, parce qu'il utilise les mauvaises routines dans un certain nombre de contextes.
D'où l'enjeu d'apprendre à inhiber.
Typiquement, dans une situation où on est à l'étranger,
si vous allez en Angleterre,
vous avez l'habitude de conduire sur la droite de la chaussée.
Et puis, tout d'un coup, il va falloir changer de routine.
Il va falloir apprendre à conduire à gauche de cette chaussée.
Et ça, c'est extrêmement difficile
parce que la conduite c'est totalement routinisé dans votre cerveau,
vous n'avez même pas besoin forcément d'y penser,
vous êtes quasiment en mode automatique.
Typiquement ça vous demande un effort extrêmement important
parce que ça vous demande justement de stopper l'ensemble de ces routines
pour réengager finalement une pensée beaucoup plus analytique et délibérative.
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